Inconsciance[Terminé]

Je venais de parcourire toute l'allé principale avec Sarah dans mes bras, toujours inconsciante. Plusieurs vampires nous avaient vu mais ils ne comprenaient pas ce qu'il ce passait. M'avançant vers mon bureau un des soldats qui passait à côté de moi me fit une révérance puis s'approchant me dit.

"Maître que c'est il passait? Vous avez besoin d'aide?"

Je répondis vite d'un ton froit.

"Hors de ma vue... Je n'ai pas besoin d'aide."

J'arrivais enfin devant la porte de mon bureau. Me concentrant j'ouvris la porte avec la télékinésie. J'entrais refermant la porte derrière moi. Je m'approchais du sofa qui se trouvais dans mon bureau et j'y déposais avec délicatesse mon invité toujours évanouie. Je me redressais contemplant son beau visage et je remis une de ses mèches qui était tombé sur son visage. Je me retournais et me dirigeais ensuite vers le bar pour y sortir un vers de scotch irlandais que je faisais venir expret pour moi. Je me mis à siroter le nectar tout en attendant que Sarah reprenne ses esprits en espérant que aucun de mes généraux n'allais entrer dans la pièce.

Sarah avait mal à la main puis la douleur dispatur soudain comme par magie. Soudain elle ouvrit les yeux mais au lieu de se trouver dans la forêt elle se retrouva dans une salle blanche. Elle tourna sur elle même et vit son frère en face d'elle. Elle sursauta et elle entendit clairement son frère lui dire:

"Que faites-tu ici? Tu n'as rien à faire ici? Redescend!"

Puis sa mère apparut et confirma les paroles de son frères laors Sarah dit:

"Oh stop là, je ne suis pas morte?
-Si tu ne veux pas te battre tu sera ici pour toujours!
-Mais je peux pas mon peuple m'attend..."
-Et tu a quelqu'un à ton chevet...Fais attention à toi Sarah, ne te laisse pas influencer!"

Puis tout redevenait noire et la douleur revenue puissance 10. Elle ne sentait plus sa main, elle avait peur et froid : était elle morte? Puis elle fut surpris de ne pas sentir l'herbe légérement humide sous son dos. Un odeur de parfum arriva à ses narines suivit d'une odeur de sang. Elle se mit à gémir de douleur et ouvrit subitement les yeux et ne reconnut pas la pièce. Tout était rouge, elle était perdu. Elle leva son bras et essaya de bouger sa main mais il n'y eut pas de réaction. Elle prit soudain conscience qu'ell avait peut-être perdu sa main. Sarah tourna la tête et vit dracula, un verre à la main qui la regardait:

"Pourquoi m'avez-vous emmener ici? Où ont est?"

Elle toussa un peu et continua de regarder le poignard qui état encore encrer dans sa main:

"Je crois que cette main ne servira plus à rien!"

Enfin Sarah venait de se reveiller. Apparement elle avait fait un mauvais rève. Posant mon verre je répondis à sa question.

"Vous êtes ici dans ma demeure, vous êtes mon invité."

Je m'approchais ensuite d'elle alors qu'elle me faisait la remarque qu'elle ne pourrait plus jamais utiliser sa main. Cette fois si elle n'essaya pas de reculer et ne bougea pas. Je pris sa main et avec délicatesse je retirais le poignoir en essayant de lui faire le moin de mal. Jetant le poignoir au sol j'approchais ma main pret de ma bouche et je la mordis fortement pour la faire saigner je fis ensuite tomber quelque goutte de mon sang sur la plais qui cicatrisa rapidement. Sarah retrouva alors assez vite sa main, elle pouvait à nouveau la bouger sans mal. Je la regardais alors et me rappelait son comportement juste aprés ma transformation. Elle avait eu peur de moi, elle avait éprouvé du dégout envers moi, elle me répugnait. Aucune réaction n'apparut sur mon visage et je retournais pour prendre mon verre. Je me mis devant ma fenêtre et je m'assis dans mon siège regardant l'exterieur qui était assez sombre tout en sirotant mon verre. Je m'appercevais que marlgret tous personne ne pouvait vraiment m'aimer, je restais un monstre...

Sarah avait réussi à se redresse un petit peu pour être assise. Elle vit Dracula et ne le repoussa pas, elle cria légérement quand il lui enleva le poignard puis serra sa lèvres jusqu'à ce que cette dernière saigne lorsqu'il la mordit. Puis elle fut surprise de pouvoir re bouger sa main, un sourire se dessina sur son visage mais il disparut lorsqu'elle le vit tout triste s'asseoir sur son grand fauteuil. Elle soupira et se leva tout en s'asseyant sur le bureau en face du dossier du siège. C'est alors que Sarah fit tourner le siège pour lui faire face. Elle le regarda dans les yeux sans peur, sans dégout, sans pitié:

"Vous ne m'avez pas laisser le temps de vous remercie pour tout ce que vous avez faits... Je vous en serez à jamais reconnaissant et puis je veux que vous sachiez que j'ai du mal à croire ce qu'on ma dit sur vous? Après tout vous m'avez sauver plusieurs fois la vie... Et votre compagnie mes agréable."

Elle reprit son souffle et lui fit un beau sourire (freedent) ! Sarah ne savait pas si c'était le sens de Dracula mais elle se sentait beaucoup mieux... Alors elle décida de poser une question qui la fit rougir:

"Tout à l'heure... Vous m'avez embrasser, qu'est ce que sa voulais dire pour vous? Désolé de remuer le poignard (lol) dans la plaie mais je veux juste savoir..."

[HJ: changer mon post =) ]

Je sentais que Sarah venait de se lever pour se rapprocher de moi. Puis mon corps fit un tour sur lui même et je me retrouvais alors face à elle. Sarah plongea alors son regard dans le mien et me remercia, elle me remercia pour les fois ou je l'avais aidé. Je me levais ensuite pour me diriger vers la fenêtre et tout en regardant au travers de celle-ci je lui répondis.

"Vous n'avez pas à me remercier, votre temps n'est tous simplement pas encore arrivé."

Je retournais mon visage vers le siens quand elle me rappela que je l'avais embrassé. Tout en faisant glisser mon regarde sur son visage je lui répondis.

"Je ne peux pas, moi même, expliquer mon geste."

Je cachais en faite la réalité, je ne voulais tous simplement pas trop m'attacher à elle, car vu sa réaction précédente j'aurais fini par la refaire soufrire.

Cette phrase terminé je détournais mon visage vers la porte car quelque chose venait d'attirer mon attention. En effet quelqu'un venait de s'arrêter devant mon bureau. Un faible bruit se fit alors entendre.

*Toc toc*

Me redressant je dit d'une voix ferme.

"Entrez."

La poignée se tournant sur elle même la porte souvrit alors et une personne fort de carrure apparu derrière celle-ci. Cette personne n'était autre que l'un de mes générals, celui de la gourmandise pour être exacte. Il entra me faisant une révérence puis referma la porte. Se rapprochant ensuite de moi il se mit un genou à terre et dit ces quelque mots.

"Pardonnez moi maître, mais je me sent obligé de vous dire que cette femme et la chef des humains, une de nos ennemies."

"Je le sais." répondis-je calemement tout en ramenant une nouvelle fois mon verre d'alcool à mes lèvres.

"Mais maître, que va-t-on faire d'elle? Devont nous la maître dans la prison au sous sol? Ou..."

Je lui coupais alors la parole.

"Non tu ne feras rien, cette personne est mon invité et je déciderais moi même de ce qu'il doit lui arriver, ce n'est pas tes affaire."

Tout en se relevant il répliqua.

"Mais maître pardonnez moi d'insister mais vous devez faire attention cette femme est dangereuse. N'auriez vous pas des sentiments qui gènerais votre..."

Il ne put finir sa phrase que mon poing venait de s'encastrer dans une petit table en marbre qui se situait pret de moi. Plusieurs éclat de marbre s'était alors logé dans celle-ci. Je déposait mon regard vers lui.

"Comment oses tu me parler ainsi, serais tu en train de critiquer mon fonctionnement?"

Ma voix avait augmenté un peu d'intensité.

"Non mon maître je ne me permetrais jamais, mais je pense..."

"SILENCE, triple idiot. T'es pensée ne m'interesse pas."

Je lui getais alors mon vers au visage qu'il protégea juste avant le choc.

"Qui et le maître ici?"

"C'est vo... vous" dit-il en faisant quelque pas en arrière."

"Je suis ton seigneur ainsi qu'a tous les autres rappelez vous en bien. Vous ne vivez que par ce que je le décide. J'ai le droit de vie et de mort sur vous. J'ai tous les droits."

Ma colère avait un peu refait son apparition terrifiant un peu plus le général de la gourmandise. Mais comment Sarah allait elle réagire?

[Bon voila j'ai fait agir le général de la gourmandise mais il est toujours disponible et si quelqu'un le veux il pourra alors entrer dans la conversation (si il n'est pas mort avant Razz

]

Sarah espérait une autre réponse que ce qu'elle entendit mais elle se tut. Puis il répondit à sa question et là aussi elle aurait espérer une autre réponse puis elle pensa:

*Décidément tu est bien naïve! Après tout c'est Dracula tu t'attendais à quoi?*

Elle chassa toute ses idées puis elle s'approcha et allait lui prendre la main comme dans la forêt quand la pire des choses pouvait arriver : l'arriver d'un vampire. Elle se fit toute petite et recula pour se mettre dans l'ombre aux cas où il y aurait d'autre personne qui rentrerait. Elle reconnut tout de suite le général de la gourmandise qu'il lui avait laisser une profonde cicatrice sur le ventre. Sarah vit la scène, elle avait arrêter de penser mais ses questionnement revenait quand Dracula ne laissa pas le temps à son général de finir sa phrase qui parlait de ces sentiments. Soudain la sensation de son baiser dans la forêt refit surface et elle eut des frissions. Elle se ressaisissa et continua de voir le pauvre vampire se faire réprimander. Mais cela ne la choquait pas car elle même elle était comme sa parfois elle était comme Dracula hors d'elle même. Même si sa n'allait jamais aussi loin. Autant dans la forêt elle n'avait pas compris mais là elle se retrouvait lorsqu'elle pétait les plombs. Elle sortit de l'ombre dit:

"Je suis désolé, voulez-vous que je vous laisse? Nous reprendrons notre discussion plus tard, de toute façon nous sommes appeler à nous revoir!"

Il tourna la tête vers elle, alors Sarah replongea son regard et pensa pour qu'il lise dans ses pensées:

*Vous allez avoir des problèmes... Ne vous en crées pas pour moi, vous m'avait déjà assez aider et jamais je n'aurais penser que vous étiez comme sa. Je n'oublierais pas cette soirée soyez en sûr... Maintenant si je dois passer par la torture pour que vous n"ayez pas de problème, alors je subirais sans rien dire pour vous... Merci du fond du cœur pour m'avoir donner un nouveau but... *

Mais elle n'en dit pas plus, son but était de faire tout son possible pour le revoir et passer des moments avec lui car elle aimait sa compagnie et parler avec lui, à fait du bien. Elle regarda sa main et vit la cicatrice laisser par le poignard et rit intérieurement pensant qu'elle avait mélanger son sang avec celui d'un vampire. Elle releva la tête et attendit la réponse du maître des vampires.

Le général commençait de plus en plus à m'énerver et vu l'état dans laquelle j'étais, Sarah décida de venir à mon aide. Avec étonnement j'écoutais ce qu'elle disait puis au moment ou je tournais la tête elle se mis à penser pour que je lise son esprit. Un sourire se dessina sur mon visage après qu'elle eut finit de penser. Ainsi donc elle ne voulait pas que j’ai des problèmes à cause d’elle. Je me mis à penser à mon tours utilisant mon pouvoir pour qu’elle puisse lire mon esprit.

*Ne vous inquiétez pas vous ne serez pas torturer je vous le jure. Pardonnez moi pour le manque de politesse de mes subalternes.*

Je me retournais vers mon général et je lui dit ces quelque mot.

« Maintenant hors de ma vu et profites en pour raccompagner cette dame au porte du manoir et sans la blesser si tu ne veux pas subire ma colère. Je l’ai interrogé et j’ai eu les réponses que je voulais savoir, sans avoir à la torturer. Si tu t’inquiétais pour moi, tu t’es trompé. Maintenant vas et que je ne te revois pas avant un long moment je dois me reposer. »

*Ce n’est pas un adieu et j’espère vous revoir rapidement…*

Je laissais alors ma phrase en suspend tout en regardant Sarah partir et disparaître dans la noirceur du couloir. J’alla alors me rasseoir à mon bureau reprenant le vers de scotch et je le sirotais à nouveau tout en me replongeant dans mes pensées.

Sarah sursauta lorsqu'il lui parla par la pensée, mais cela la fit elle aussi sourire mais elle s'arrêta net lorsqu'il demanda au vampire de la raccompagner. A cout sûr ils allaient la torturer sans que leurs maître le sache après tout c'est trop beau une humaine dans le QG des vampires qui plus est la chef des humains l'occasion ne se représenterais pas de si tôt. C'est d'un pas tremblant et incertain qu'elle quitta le bureau de Dracula, sans lui adresse un regard ni même une parole étant trop concentrer à élaborer un plan au cas où le pire pourrait arriver. Elle pensa à ses armes mais elles devaient encore être dans la forêt à coter des dépouilles des trois créatures qu'avait tuer Dracula quelques heures auparavant. Ne sachant trop comment réagir elle se tut, lorsqu'elle eut passer la porte une profonde tension et un profond silence fit son apparition à une tel points qu'elle entendait son cœur battre la chamade. Finalement elle regretta d'être sortit du bureau se sentant oppresser. Soudain une dizaine de vampires sortirent d'un couloir et s'arrêtèrent devant la chef des humains qui cachait son visage tant bien que mal:

"Mais cela ne serait il pas Madame la chef?
-Si ses yeux, ne la trompe pas après tout je les ais vu de près lors du dernier combat..."

Sa petite réflexion fit rire tout les autres vampires qui regardèrent d'un œil complice le général de la gourmandises. Ce dernier fit non de la tête et le dernier qui ait parler dit alors:

"Ouais, on a pas besoin de ton accords pour s'amuser un peu!"

Alors que ce dernier allait approcher, le génral s'interposa et le prit par la gorge:

"Tu la touche une seule fois et je ferais en sorte pour que tu souffre tout le longs de ta misérable vie!"

Puis il le balnaça et dit:

"Si vous la touchez vous aurez a faire à moi compris.
-Oui général!"

Répondirent ils tous en cœur. Puis il mit la main dans le dos de Sarah et la poussa doucement pour la faire avancer. Quand ils furent seuls il lui dit:

"Le maître ma ordonner de vous conduire à la porte et je le ferais. Je vous le dis mais le répétez pas mais il n'a jamais été comme sa avec une humaine... Faite attention à vous surtout... Quand vous sortirez aucun vampire ne devrait être au alentours étant donner qu'ils ne reviennent que dans une petite heure."

Il l'accompagna jusqu'a la porte et lui ouvrit la grille puis il partit laissant seule Sarah dans le froid de la nuit. Elle tomba sur trois vampiresse (lol) et elle entendit leurs voix perçantes:

"Hummm un humain, regarder ses beaux cheveux!"

Sarah eut des frissions et se dépêcha de tourner dans un petite rue et fut soulager de ne plus entendre leurs voix : elles étaient peut être rassasier... Elle souffla un peu : trop d'émotions pour aujourd'hui mais pourtant elle ne voulait pas partir car elle savait que si elle partait elle devrait la prochaine fois être froide avec Dracula car la prochaine fois il y aura surement des humains autour d'elle. Etant donner qu'elle n'avait pas donner signe de vie pendant toute la nuit, il ne la laisseront plus sortir seule. Elle resta là quelques moments puis elle se faufila sans bruit vers son QG...

[suite dans sa chambre]

Si je m'étais écoutée j'aurais égorgée cette humaine en ma voyant sortir du bureau de Dracula, accompagnée de cet imbécile de général de la gourmandise. Je pénétrais dans le bureau du comte dès que l'humaine passa la porte du château.
Dracula était encore face à la fenêtre, rêveur et, je le sentais, triste. Depuis quand mon cher et tendre était-il capable de tristesse?
Il se retourna lentement en sentant ma présence mais ne me regarda pas dans les yeux, ses pupilles fixaient vaguement un point du mur. Je sentis la colère et la déception monter en moi petit à petit. Il m'écoeurait.

"Moi je ne suis pas un de tes généraux et je me fiche complètement que ce soit toi le grand chef. Tu n'es qu'une pourriture, une charogne tout juste bonne pour les rats qui ne mérite aucune considération. Et dire que j'étais revenue pour toi, pensant te faire changer. Mais à ce que je vois c'est des humains qu'il te faut pour changer! Mais dois-je te rappeler à cause de qui je suis réduite à la condition de vampire?"

Je n'arrivais pas à finir ma phrase, le dégout m'étouffait, et pour la première fois depuis longtemps je sentis mes yeux piquer... Toute la confiance que j'avais en lui s'était envolée en un instant, sans un bruissement d'ailes.

Quelque minute aprés le départ de Sarah ce fut ma soeur qui entra dans mon bureau à toute vitesse. S'approchant de moi elle commença à débaler tous ce qu'elle avait sur le coeur. Elle me détestait, si elle avait pu elle aurait voulu me voir mort...

"Mais dois-je te rappeler à cause de qui je suis réduite à la condition de vampire?"

Cette parole raisonna pendant un court instant dans ma tête. Ce fut une claque qui me fit reprendre mes esprits, en effet Athénaïs venait de gifler. Passant ma main à l'endroit ou elle m'avait giflé je m'apperçut que quelque goutte de sang avait perlées au creux de ma lèvre. Pour une cause que je ne pouvais pas expliquer, la plaie qu'avait faite ma soeur n'avait pas cicatrisé. Mon regard se déposa sur celui de ma soeur. Je me retournais regardant par la fenêtre, il faisait sombre, la pluie commençait à tomber. Me retournant à nouveau devant ma soeur et depuis plusieur centaines d'années, mes yeux se mirent à pleurer.

"Si je t'ai transformé c'était pour ne pas te perdre, pour moi tu es la seul qui me connaisse vraiment. Mais maintenant tu me hais..."

Je me dirigeais ensuite vers un miroir. Je ne sais même pas pourquoi je l'avais vu qu'il ne reflétait pas mon reflet. Je me mis à soupirer puis je me tournais à nouveau vers ma soeur.

"Tu penses que je t'ai trahie, aprés tout tu penses ce que tu veux. Tout ce que je peux te dire c'est que je t'aime..."

Je retournais ensuite m'asseoir à mon bureau m'essuyant mon visage pour enlever les larmes qui y coulaient.

Mon frère qui pleurait, depuis sa transformation il ne m'avait jamais été permis de le voir ainsi... Etrange sentiment de tristesse et de haine toujours plus exacerbée confondues. Et si je n'étais pas aussi meurtris j'aurais sans doute pris dans mes bras pour le calmer, comme je l'avais toujours fait. Mais aujourd'hui les choses n'étaient plus les mêmes, et le seul homme que j'ai jamais aimé et à qui je m'étais jamais offerte m'avait trahis.

"Partager mon lit passe encore, mais les sentiment Dracula, les sentiments, je ne saurais le supporter! C'est la seule chose que j'ai jamais été capable de t'offrir. Mes sentiments, et mon âme."

Je me mordais les joues pour essayer de ne pas pleurer, vainement. Je m'effondrais près de lui, anéantie par ce qu'il venait de se passer et ne sachant plus quoi faire.

"On ne peut pas... aimer deux personnes... Mon amour pour toi est la seule chose qu'il m'ait été donné de conserver intact de ma vie humaine... Et je ne suis pas prête à le partager... Excuse moi de ne pas être la soeur que tu espérais..."

Regardant toujours le paysage sombre à travers ma fenêtre j'écoutais tous ce que me disait ma soeur. Un mot resta gravé dans mon esprit, "sentiment". Me relevant pour la regarder je me mis à hurler.

"Des sentiments tu dis."

Me rapprochant d'elle je lui pris la main et la posée sur mon coeur, coeur qui ne battait plus de ma transformation...

"Est ce que tu le sents battre? Est ce que tu penses que je suis encore capable d'aimer? Le seul moment il c'est mise a battra au plus fort c'était pour toi ma soeur, pour toi seul avant ma transformation. Il n'y a que toi que j'ai réèllement aimé, puisque mon coeur battais encore... Tous le reste n'est que sensation, chaud froid, bien être, et encore...."

Lui lachant la main je lui tournais le dos.

"Si tu as toujours était la soeur que j'espèrais, c'est peut être moi qui n'était pas comme tu le voulais. Maintenant si tu veux t'en allez part je ne te retiendrais pas laisse moi seul à nouveau."

Disant cela je me mis à serrer un vers que je venais de boir auparavant, sous la pression celui-ci eclata et quelque morceau vinrent ce loger dans ma main...

La soudaine fureur de mon frère me fit sursauter. J'étais encore par terre, adossée à son bureau, lui me surplombait, ivre de rage. Lorsqu'il prit ma main pour la pauser sur son coeur glacé je ne pu contenir un cri.

"Arrête!"

Tout s'embrouillait dans mon esprit, je ne savais plus si j'en voulais à mon frère ou bien à cette humaine, d'être tout simplement encore humaine... Et tout ce que venait de me dire mon frère, il ne me l'avait encore jamais dit et je ne savais pas si je devais y croire. Je ne savais plus même ce que je faisais ici, à Londres; ici, dans ce bureau.
Je levais mes yeux embués vers lui et le regardais un long moment avant d'arriver à faire sortir les mots de ma bouche...

"Est-ce que... tu m'aimes toujours? Réponds moi sincèrement je t'en prie."

Je baissais à nouveau la tête, pestant contre moi-même de ne pas avoir trouvé autre chose à dire et attendant le verdict.

Je me retournais, je sentais la colère monter en moi. Fou de rage j'enfonçais mon poing dans une petit table de marbre qui se brisa sous mon coup.

"Tu oses douter encore de mon amour pour toi?"

Je me rapprochais d'elle l'attrapant par le bras pour la relever.

"Tu veux quoi? Que je me tue devant toi pour te prouver mon amour?"

Disant cela je venais de retirer une épée qui ornait l'un des murs, et je me l'enfonçais dans le ventre sous le regard de ma soeur. Bien que je ne pouvais mourir, je renssentais toujours la douleur. Déposant ensuite mon regard rouge sang sur le sien je repris.

"Voila... Oui je t'aime toujours."

Je retirais par la suite l'épée que je jetais au loin.

"Si je pouvais mourir pour te prouver que je t'aime, je le ferais sans ésiter."

Le coup que mon frère assena à cette table me fit bondir tant il me surprit. La rudesse de son geste lorsqu'il attrapa mon bras me surprit davantage et je fis un pas en arrière, comme pour m'en protéger. Ce ne fut que lorsque je le vis sortir son épée que je repris le dessus sur moi même.

"Non! Ne fais pas ça!"

Bien que je savais qu'il ne mourrait pas, la seule idée qu'il souffre m'épouvantait. Je regardais donc, impuissante, la lame transpercer son torse et en ressortir au prix d'un effort très douloureux de mon très cher frère. Oubliant tout le reste je me jetais contre lui, recouvrant mes vêtements de sang, dans un vain souci de protection, comme si mon étreinte allait le soigner. Je me sentais plus faible que je ne l'avais jamais été et me laissais tomber dans le fauteuil situé juste à côté de Dracula, à moitié inconsciente.

Aprés avoir retiré la lame de mon corps je fus surpris par la réaction de ma soeur, elle me détestait mais le fait que je me blesse lui faisait peur. Elle se jeta sur moi ne se souciant pas de ses vêtements qui se mirent à rougire à cause de mon sang. A mon tour je l'enlaçais la serrant doucement contre moi. Ma colère diminuait petit à petit, du voix douce je lui dis.

"Alors? Tu crois toujours que je ne t'aime plus?"

Alors que je l'enlaçais toujours ma plaie se referma tout doucement et ma douleur s'estompait. Je relevais ensuite le visage de ma tendre soeur et j'y déposais un tendre baisé puis je dit ce simple mot.

"Je t'aime."

La voix grave et sensuelle de mon frère me parvenait de très loin...
Mon corps fut parcouru d'un long frisson, j'étais dans un état semi léthargique, semblable à celui que j'avais vécu lors de ma transformation, il y a si longtemps...

Je percevais l'air froid sur ma peau mais n'arrivais pas à me réveiller de cet état de léthargie. Et mon frère qui ne semblais pas le voir...

Lorsque je reposais mon regard sur ma soeur je m'apperçus qu'elle n'allait pas trés bien. Voyant qu'elle avait du mal à se tenir assise je l'agripais pour la serrer contre moi. Voyant que sa tête penchait légèrement en arrière, je m'apperçus qu'elle tombais petit à petit dans l'inconciance. La prenant dans mes bras je la soulevais pour l'allonger dans le sofa qui se situé dans un coin de mon bureau. La déposant avec délicatesse je joignis ses mains sur son torse puis me relevait pour me diriger vers une petite commode, à côté de mon bureau. L'ouvrant je me mis à farfouiller à l'interieur pour en sortir un petit flacon. J'enlevais le bouchon de celui-ci et je rapprochais le goulo pret du nez d'Athénaïs faisant quelque mouvement devant celui-ci. Les émanations de ce flacon allèrent jusqu'à son nez et je vis ma soeur revenir à la normal petit à petit. La laissant reprendre son souffle je la regardais avec un sourir. Ma colère ayant totalement disparut.

"Alors chère soeur? On tourne de l'oeil pour presque rien maintenant?."

Je me rapprochais ensuite d'elle pour déposer à nouveau un tendre baisé sur ses lèvres.

[Dsl pour le temps de réponse, j'ai eu pas mal de boulot cette semaine..]

Quelle détestable odeur... Une odeur acide qui remontais le long de mes sinus et me piquait les yeux, lesquels commencèrent à battre des paupières et à petit à petit s'ouvrir. Lorsqu'ils furent complètement ouverts je pu à nouveau distinguer l'endroit dans lequel je me trouvais et pu voir mon frère soigneusement ranger un petit flacon dans la commode d'angle de son bureau.
Il se retourna et rit de moi. Il avait raison, depuis combien de temps n'avais-je pas perdu connaissance? des années, peut-être des siècles. Ma mémoire me faisait défaut.

"Excuse moi, j'ai la tête qui tourne. Mais c'est à cause de toi! On n'a pas idée de faire des choses pareilles! Un beau jour il risque de ne pas arriver ce que tu escomptais..."

Je me relevais un peu pour pouvoir me tenir droite sur le fauteuil, mais je n'avais ni le courage ni la force de me relever pour le momment. Je regardais à nouveau mon frère,

"Je ne partirais pas. Je pense avoir encore ma place ici, mais ne refais jamais ce que tu as fais... Que ressens-tu pour cette humaine Dracula?"

Je regardais ma soeur reprendre petit à petit ses esprit, une grimace se déssinant sur son visage, sans doute à cause de l'odeur noséabonde qui s'échapé du petit flacon que j'agitais sous son nez. Je me redressais pour renger le flacon puis je revins auprés de ma soeur. Un sourir se déssinant sur mon visage je la regardais.

*Alala même mourrante elle n'avouera jamais qu'elle est faible.*

Je me dirigeais ensuite vers mon bureau ou je m'assis confortablement dans mon fauteuil. Athénaïs me regarda pour ensuite me poser une question.

Je pivotais sur mon fauteuil lui tournant le dos.

"Ce que je ressent pour elle? Je ne sais pas. Je ne peux pas l'expliquer."

Je venais de dire ça sachant qu'Athénaïs risquait à nouveau de se mettre en colère mais aprés tout je ne pouvais pas lui mentire, et je ne voulais pas.

La réponse de mon frère m'avait peinée c'était indéniable. Pour moi, qu'il soit incapable de me dire ce qu'il ressentait pour cette humaine revenait à ce qu'il m'ait dit qu'il l'aimait... Mais je ne voulais pas provoquer de nouvel esclandre et décidais de me retirer.

"Je vais dans ma chambre, Dracula. Lorsque tu auras trouvé une réponse à ma question tu sauras où me trouver."

Je me levais et quittais la pièce sans un mot, déçue de ce que m'avait réservé mon retour à Londres. Je me retournais cependant une fois, pour scruter une dernière fois son regard qui ne manqua pas de me faire frémir, comme à chaque fois...