Un moment de calme [pv Dracula + Athénaïs][Terminé]

J'étais épuisée et décidais enfin de rentrer au château, résignée à attendre la nuit prochaine qui serait peut-être plus généreuse en distraction.
Je n'avais pourtant pas envie d'aller me coucher et de retrouver une fois de plus seule dans mon immense lit si froid.
Je me dirigeais donc à pas feutrés vers la chambre de mon cher et tendre époux, frère et amant après être passée dans ma chambre pour détacher mes cheveux et passer ma chemise de nuit.

Je poussais doucement la lourde porte de sa chambre et l'odeur qui l'emplissait me fit tressaillir. J'aimais tant cette odeur. Mélange âcre d'odeurs de mâle et d'alcools. La lune et les chandeliers éclairaient la chambre. Je refermais la porte derrière moi et m'adressais à mon frère qui buvait un verre, assis sur l'un de ses grands fauteuils près d'une petite table ronde.

"Je te dérange?"

Je venais de passer une journée complète enfermé dans ma chambre, à étudier des plans. Plans qui serviraient à attaquer le quartier général des humains, mais un problème de taille m’empêcher de les attaquer maintenant. De nombreux éclaireur m’avaient avertie que de nombreux soldat étaient arrivé il y a peut de temps, des soldats vêtus d’une cape blanche surmonter d’une croix rouges. Cette maudit croix rouge. Rien que d’y penser je posais ma main à l’endroit ou se trouvait le pieu de bois, encore dans mon cœur. Je me levais finalement rangeant les documents qui étaient étalés sur mon bureau puis je me servis un verre d’alcool que je me mis à siroter dans un de mes confortable fauteuil. J’avais disposer une bougie allumé sur une petit table ronde qui se trouvait en face de moi, et je me perdis dans mes pensées. Ce n’est que le bruit de ma porte, s’ouvrant, et des chuchotements qui me tirèrent de mes songes. Je redressais la tête, voyant ma sœur entrer dans ma chambre, vêtu d’une chemise de nuit en dentelle, plutôt courte dévoilant totalement ses cuisses. [i]

« Tu ne me dérange pas ma sœur, tu ne me déranges jamais, tu dois le savoir quand même depuis le temps. »

[i]Je restais assis dans mon siège attendant que ma sœur me rejoigne. J’avais déjà ramené la bouteille d’alcool qui se situé maintenant sur la petit table ronde.

« Que me vaut ta visite ? »

Ses paroles me firent sourire, le regard qu'il porta à mes jambes également. Et pour cause, cela faisait un moment que je n'avais pas vu mon frère et qu'il n'avait pas posé les yeux sur moi.

"La solitude mon cher et tendre, la solitude. Je ne veux pas rester seule dans ma trop grande chambre et mon trop vide et froid lit ce soir."

Je m'approchais de la table et prenais place sur le fauteuil qui faisait face à celui de mon frère. Je croisais les jambes scrutais mon frère. Il était beau, comme toujours, avec sa peau si blanche et ses yeux si noirs et sir rouges parfois. Je le connaissais par cœur mais ne me lassais pas de le regarder encore et encore.
Je penchais un peu mon buste en avant pour mieux observer ses traits.

"Tu as l'air songeur..."

Je la regardais se rapprocher de moi à petit pas de chat. Elle pris ensuite place en face de moi, et se mise à me scruter de la tête au pied [ahhh c’est si bon de se faire désirer xD]. Ainsi j’avais l’aire songeur, normal vu ce qu’il se passait en se moment, mais de tous cela ma sœur n’en savait rien. Je me redressais pour me rapprocher de ma chère et tendre et m’accroupi pour mettre mon visage au niveau du sien.

« Je voie que rien n’échappe à ton regarde. »

Tout en me relevant je déposais un tendre baisé sur son front puis je repris la parole tout en me dirigeant vers la fenêtre.

« Il normal que je sois songeur, j’ai appris que des renforts étaient arrivé chez les humains, il y’a peut de temps. Des renforts particulièrement dangereux. »

Tout en disant cela je serrais ma peau au niveau de mon cœur. Puis je me retournais brusquement stoppant mon geste et me rapprochant à nouveau de ma sœur.

« Mais passons, alors comme ça tu ne veux pas dormir seul dans ton lit cette nui ? Dit le que tu ne peux te passer de moi. »

Je me mis à sourire attendant sa réponse, je m’attendais à une réponse plutôt piquante vue que ma dernière phrase était sur un ton de taquinerie.

"Toujours cet éternel problème d'ego..."

Ma petite remarque était assortie d'un sourire en coin.

"Et oui, j'ai moi aussi vu ces hommes débarquer chez les humains, ils sont peut être plus fort qu'avant mais toujours pas autant que nous. Les humains étaient presque morts... Ils ne sont pas encore trop nombreux."

Je suivais mon frère et passais mes bras autour de sa taille pour poser ma tête contre son dos.

"Ce n'est pas que je ne peux pas me passer de toi, mais cela fait quand même un certain temps que nous n'avons pas passé de temps tous les deux. Nous nous sommes à peine entraperçus ces derniers temps, ou disputés. Je me sens seule, personne n'est là pour prendre soin de moi ici..."

Je me détachais de mon frère et retournais sur mon fauteuil dans lequel je pris place et remontais mes genoux que j'enserrais de mes bras.

Il n’était pas fort, elle ne savait pas qui ils étaient et ce qu’ils m’avaient faire, surtout leur chef. C’est a cause de lui que j’ai perdu 10ans de ma vie, 10 longue année à être enterré. Enfin passons, je sentais ma sœur m’étreindre par la taille, puis me relâcher pour retourner sur son fauteuil. Je déposais mon verre sur mon bureau et me rapprochait encore de ma sœur. Je me baissais rapprochant mon visage du sien pour déposer un tendre baisé sur le bout de ses lèvres, puis sur ma lancé je l’agrippais doucement et la soulevais, puis je me dirigeais vers mon lit, enfin notre lit car ma chambre était aussi la sienne.

« Ainsi tu te sens seul ? Mais tu sais que tu peux venir me voir quand tu le désires, je serais toujours la pour toi. »

Je la déposais avec délicatesse sur le lit et je commençais et l’embrasser dans le coup. Je me redressais et m’allongeais à ses côtés et je repris tout en la contemplant.

« Et puis tu sais très bien se lit est aussi le tien, tu peux venir y dormir quand tu le désires. »

Malgré la nuit, j’arrivais à voir la moindre de ses courbes, ce corps, si beau, si doux, tant désiré, que j’aimais voir, contempler, savourer.

La tendresse de mon frère me réchauffait le coeur (si je puis me permettre l'expression^^).
Cependant, je sentais que quelque chose n'allait pas, mais je ne voulais pas l'ennuyer avec mes questions ce soir. Je me contentais de m'agripper à lui lorsqu'il me souleva pour me porter jusqu'à son lit, avec toujours cette même facilité, comme s'il portait une plume et non une femme.
Je le voyais me regarder et ne put m'empêcher de me serrer contre lui et d'enfouir ma tête dans son cou. Ça m'avait trop manqué. Toutes ces nuits que j'avais passé seule sans arriver à dormir, à rêver de sa peau et son corps contre le mien qui me rassurait tant, où j'avais l'impression que rien ne pourrait jamais m'arriver.

Ses bras m'enserrèrent et sa bouche ne tarda pas à trouver la mienne. C'était un baiser à le fois doux et sauvage, si chaud et sensuel. Des baisers comme lui seul savait les faire, et que j'espérais secrètement m'être réservés. Je sentis une de ses mains passer sous ma chemise de nuit et se poser sur mes hanches. C'était un contact doux et chaud sur ma peau, contrairement aux autres vampires qui étaient froids sur ma peau froide. Avec lui, ma peau bouillonnait et s'électrisait.

"Je n'ose pas venir te voir le soir. J'ai peur que tu sois trop fatigué ou occupé pour avoir envie de me voir... Mais ce soir je n'ai pas pu m'en empêcher, j'en avais besoin. De toi, de me sentir aimée et désirée."

Mes mains parcouraient ses traits si fins et glissèrent sur son torse entièrement glabre et musclé. Il était beau mon amour. Un mâle puissant, viril et pretecteur dont je ne pourrai jamais me lasser.

"Je n'en peux plus de ne pas pouvoir passer du temps avec toi, dans tes bras. Depuis combien de temps ne m'as tu pas fait l'amour, ne m'as tu pas dit m'aimer?"

Je recachais ma tête au creux de son épaule en attendant sa réponse.

Je l’écoutais tout en la regardant, elle était toujours aussi belle, sa peau était toujours aussi douce, toujours à me donner envie. Je la laissais par la suite caresser mon corps à demi-nue. Sa main glissant sur mon corps, passait et repassait sur les nombreux cicatrice que j’avais eu durant ma vie éternel. Toute ses blessures que j’avais subi sans jamais montrer ma souffrance. Si j’étais resté humain j’aurais perdu la vie plus d’une fois. Mais j’étais toujours là, m’apprêtant en ce moment même à savourer le corps si parfait de ma sœur. Mais je m’égarais une phrase de sa part me fit reprendre mes esprits. A cette phrase je sourie et lui répondit tout en ramenant sa main sur mon cœur.

« Cela fait trop longtemps mon amour. »

Je l’embrassais par la suite, un baisé long et sensuelle, ou nos langues s’entrelacèrent. Je savourais ses moments passé avec celle que j’aimais, la seul que j’avais aimé étant encore humain. Je quittais ensuite sa bouche pour commencer à embrasser son cou, son cou à la peau si blanche. Ce cou que j’avais mordu il y’a plusieurs millier d’année pour la faire devenir mienne éternellement. Ma bouche s’engagea ensuite sur son épaule d’ou je fis glisser délicatement la bretelle de sa chemise de nuit. J’adorais prendre mon temps pour la faire patienter, je savais qu’elle détestait ça, j’aimais donc la taquiner sur ce point. Ca y’est sa bretelle venait de glisser totalement puis la seconde et j’enlevais doucement sa chemise de nuit. Elle était maintenant entièrement nue, totalement à la merci de ma bouche et de mes dents, dents qui s’étaient agrandi sous l’excitation qui me venait petit à petit. Je fis glisser ma main sur ses formes si belle, passant au dessus de sa blanche poitrine surplombant son ventre si plat. Je la fis descendre encore et encore jusqu'à ce point interdit, ce point si important chez la femme. Mes doigts fin et expert commencèrent leur tache pour procurer un plaisir immense à ma bien-aimée. Tout en faisant cela je savourais son corps déposant ça et là de petit baisé doux. Je redressais ensuite ma tête pour la regarder et tout en regardant ses yeux de jais je lui dis un mot, si simple mais si important.

« Je t’aime ma sœur. »

[Tu m'avais parlé d'un plan, je t'écoute Smile

].

Les baisaient de mon frère m’apaisaient, ses caresses m’enivraient. Mais quelque chose sonnait faux. Je me dégageais de son étreinte et me dirigeais vers sa fenêtre.

« Que se passe t-il ? Tu es… Différent. Pourquoi est-ce que l’arrivée des membres du Templier maudit te tracasse t-elle tant ? Sont-ils si puissants que ça ? »

Tous les changements de ces derniers temps m’avaient perturbés et j’étais d’une humeur massacrante.

« Tu dois me dire ce qu’il se passe Dracula, tu me dois bien ça. J’ai accepté la vie éternelle de vampire uniquement pour rester à tes côtés et je suis prête à me battre pour ça. Quoi que tu en penses… »

Je me rhabillais et me servais un verre de sang. Il était glacé et je l’aurais voulu chaud. Ce détail finit d’exacerber ma faim.

[Rooo non tu casses tous >_<]

La réaction que ma sœur eu me surpris énormément. Alors qu’elle se levait et se rhabillait, je la regardait me demandant ce qu’il se passait. Quand je compris enfin ce qu’il ce passait pour qu’elle agisse comme ça, je poussais un petit soupir et me rallongeant dans le lit je me décidais à lui dire la vérité.

« Je ne sais pas si tu te souviens de cette longue absence que j’avais eu ? Une autre personne était au pouvoir à ma place prétextant que je lui avais donné le commandement « temporairement ». Et bien cette longue absence était forcé, car j’étais mort et on m’avait enterré. »

Je vis alors le visage de ma sœur se décomposer. Je me relevais et me rapprochais d’elle. Puis je repris.

« Un pieu en bois m’a été enfoncé droit dans mon cœur. »

Tout en disant cela je posais ma main sur mon cœur.

« Mais ce pieu était différent de tous les autres, on avait utilisé la magie pour que se pieu me tue définitivement. Par je ne sais qu’elle hasard, je fus ressuscité, mais le pieu se brisa et une partie de celui-si est toujours logé dedans me faisant souffrir par moment, surtout lorsque je me transforme. »

Je me tournais pour regarder la nuit à travers la fenêtre, et voir les arbres dansant sous le vent.

« Bref, cette mort a été organisée par les templiers maudit et la personne qui ma « tué » n’est autre que leur chef. Mais la chose la plus étonnante, c’est que, lors de notre combat je ressentis d’étrange sensations, comme si cet homme faisait parti de ma famille, comme si c’était un vampire, mais aussi par moment je croyais que c’était un lycan, je ne peux l’expliquer, car ce n’était qu’un vulgaire humain, mais celui-ci avait quelque chose de… différent. »

Voilà je lui avais tous dit, j’attendais sa réponse. Allait elle me gifler par ce que je ne lui avait rien dit, ou allait elle me prendre dans ses bras ? Je n’en savait rien…

Je n’en croyais pas mes oreilles. Comment avait-il pu me cacher ça aussi longtemps ? Il avait été tué et enterré et il n’avait pas jugé bon de me le dire ! J’étais tellement enragée que le verre que je tenais entre mes mains vola en éclat.

« Et est-ce que tu comptais me le dire de ton propre chef un jour ? Belle preuve de confiance très cher frère. »

Je me retournais pour qu’il lise la colère et la rage dans mes yeux. Mes canines s’allongèrent de quelques millimètres pour en témoigner.

« Si tu ne me dit pas ça, que me dis-tu ? Y a-t-il encore autre chose que je ne sache pas ? »

Ma bouche se plia en un rictus amer et je m’effondrais sur mon fauteuil. En soi ce n’était pas bien grave, puisqu’il était là et c’était l’essentiel. Mais sur le principe j’avais l’impression que si mon frère m’avait caché cela il avait tout aussi bien pu me cacher une grande partie de sa vie. Et ça m’était insupportable.
Je restais assise dans le fauteuil, dos à lui, le temps de reprendre mes esprits.

« Qui sont-ils ? »

La réaction de ma sœur ne m’étonna pas, c’était normal, vu son caractère, qu’elle ne mette dans cet état. Si j’avais décidé de ne rien lui dire, c’était pour ne pas qu’elle s’inquiète. C’était la seul chose que je lui avais caché. Je restais là face à la fenêtre contemplant la nuit. Je laissais ma sœur reprendre ses esprits. Je n’avais pas répondu a ses questions précédentes. Je me retournais enfin quand elle me demanda si ils étaient fort. Je me rapprochais pour m’asseoir à côté d’elle.

« Si ils sont fort ? Assez oui, mais le plus invraisemblable c’est qu’ils ne sont pas comme de simple humain. Enfin ils sont beaucoup plus fort que les humains que l’on combat au quotidien. Leur chef ainsi que le second son très puissant. C’est d’ailleurs à cause d’eux que je suis mort, et ils ont aussi tué Marcus. Mais je ne sais pourquoi, ni comment, mais nous avons été ressuscité. »

Je fis un temps d’arrêt pour regarder ma sœur lui faisant un sourire puis je repris.

« Maintenant ils sont de retour pour nous combattre et essayer de nous éliminer définitivement. »

Je me levais la relevant en même temps et je la pris dans mes bras.

« Je commence a avoir peur d’une chose avec leur venu, c’est qu’il t’arrive quelque chose, ils sont très puissant… »

Ce fut mes dernière parole…

Je n’étais pas entièrement satisfaite par les réponses de mon frère. Mais je savais qu’il disait la vérité. Ce que je comprenais moins c’était ce désir de me protéger comme si j’étais une enfant.
Fallait-il qu’il les craigne réellement ? Je sentais la fatigue pointer le bout de son nez. Qui que soient ces Templiers, je ne craignais rien lorsque j’étais prêt de mon frère.

« Je suis fatiguée. J’aimerais qu’on reparle de cela demain si tu le veux bien. Est-ce que je peux dormir avec toi ce soir ?»

Mes paupières commençaient à se fermer toutes seules et je m’assoupissais déjà dans le fauteuil.

Je regardais ma sœur qui commençait à s’endormir dans le fauteuil.

« Oui tu peux dormir ici. »

Je me rapprochais d’elle et là pris dans mes bras la soulevant totalement. Je la transportais ensuite vers le lit ou je l’y déposais avec la plus grande délicatesse. Je m’allongeais ensuite à côté d’elle et je fis remonter la couverture sur nous pour pas qu’elle ai froid. Je me collais à elle l’enlaçant tendrement et je déposais un dernier baisé sur ses lèvres.

« Dort mon ange, je serais toujours là pour toi, pour te protéger. »

La fatigue emporta rapidement ma sœur qui tomba dans un sommeil profond. Je mis par contre plus de temps a m’endormir, je préférais rester là a regarder ma sœur dormir paisiblement. Elle était tellement humaine lorsqu’elle dormait. Je remis une de ses mèches en place puis je déposais un bisous sur sa joue, ce bisous la fit frissonner et pousser un petit soupir de bien-être. Je rapprochais ma bouche de son oreille et je lui dit ce simple mot.

« Je t’aime. »

Je vis alors un sourire apparaître sur ses lèvres.

Alors que je m'assoupissais, je sentis une fois de plus les bras de mon frère me soulever avec toujours cette étonnante facilité et me déposer dans son lit. Il m'y rejoint aussitôt et remonta la couverture sur mon corps presque nu.

Je sentis sa main effleurer ma joue avant qu'il ne me chuchote un je t'aime plein de douceur au creux de l'oreille.
J'étais bien et rien ne me faisait peur quand j'étais avec lui. Je me rendis rapidement compte de la raison pour laquelle je détestais dormir seule. Je savais me défendre bien sûr, mais sa présence c'était tout autre chose. Le sentiment que quelqu'un vous aime et est prêt à risquer sa vie pour la votre. Rien n'était plus doux.

J'arrivais à murmurer un inaudible

"Moi aussi je t'aime..."

en collant mon corps au sien avant de sombrer dans un profond sommeil.

Je regardais ma sœur tomber dans un profond sommeil et je restais là admirant sa beauté amplifié par son sommeil.

*C’est bien vrai que les femmes sont encore plus belle lorsqu’elle dorme. »

Je venais de penser cela normalement comme un simple humain qui se trouvais avec sa femme, pourtant cela faisait depuis bien longtemps je n’étais plus un humain. Finalement le sommeil m’emporta aussi et je partis en direction des songes et rêves. Durant mon sommeil je fis plusieurs rêves, tous autant différents les uns que les autres, des rêves ou j’étais encore un humain et que cette guerre n’existait, des rêves ou j’étais toujours. Bref des rêves tous aussi bizarres les uns que les autres. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine d’heures que je me réveillais enfin avec toujours collé à moi ma tendre et chère sœur. Je me tournais vers elle et l’enlacer tendrement tout en déposant un baisé sur son front puis la gardant toujours dans mes bras je me redressais doucement pour m’adosser au mur contre lequel était poussé le lit. Je me mis à faire glisser mon index sur l’épaule nue de ma sœur, et je la vis frissonner sous le frottement de mon doigt. Je me mis à sourire tout en continuant à la regarder dormir profondément. Plusieurs chose me passèrent par la tête. Etait-elle heureuse ? Aurait-elle voulu redevenir une humaine si elle en avait l’occasion ? Bref tout un tas de questions comme celles-si. Finalement ce n’est qu’au bout de plusieurs minute que je vis ses yeux s’ouvrire doucement. Je lui dis alors.

« Bonjour mon ange. Alors tu as bien dormi ? »

J’émergeais tout doucement de cette longue nuit où les cauchemars de m’avaient pas hantés. Je sentais l’étreinte de mon frère et son index glisser le long de mes bras, mais je n’ouvrais cependant les yeux qu’au terme de quelques longues minutes. A travers mes yeux mi-clos je voyais le regard de sang de mon frère, sa peau diaphane et ses traits si fins, si purs.
Doux réveil…
Il m’adressa son sourire qui lui était si propre. Sourire amoureux, moqueur et lubrique à la fois. Un mélange d’une exquise beauté auquel je ne résistais pour ainsi dire jamais. Je tendais mes lèvres et laissaient celles de mon frère les capturer dans ce doux baiser.

« Je n’ai jamais aussi bien dormi. Et toi, tu as bien dormi, je n’ai pas trop bougé ? »

Je reposais ma tête dans le creux de son épaule pour profiter encore de quelques minutes de sommeil.

« Que comptes-tu faire aujourd’hui ? »

Je regardais ma sœur s’éveiller petit à petit, et un sourire tendre fis sont apparition. Je me penchais vers elle pour déposer mes lèvres contres les siennes, le contact de ma bouche avec la sienne était exquise, avec un petit goût de sucrée.

« Non tu n’as pas trop bougé, tu as été sage comme une image. »

Je m’étirais de tous mon long poussant un bâillement digne des plus grand fauve de la savane, dévoilant mes canines surdimensionnées.

« Si j’ai bien dormi ? Voyons ma sœur je dors toujours bien quand je suis avec toi. Le contact de ma peau avec la tienne me rassure on va dire, me montre qu’une personne tient encore à moi et cette personne c’est toi. Que demander de plus ? »

Me tournant pour me mettre sur le côté je la regardais, encore et encore, sa beauté m’émerveillera toujours. Je finis par l’enlacer pour l’embrasser à nouveau cette fois ci ce n’était pas un petit bisou, mais plutôt un long et savoureux baisé. Une fois celui-ci fini je me retournais pour m’asseoir sur le rebord du lit, là encore je m’étirais de toute ma longueur et je finis par me lever, dévoilant totalement ma nudité. Je me dirigeais vers mon une petit commode, et j’y sortais un verre en cristal ainsi qu’une bouteille de whisky écossais, une de mes marques préférait. Je me dirigeais ensuite vers la fenêtre pour regardais le levé du soleil. Finalement je me retournais enfin pour répondre à la question que venait de me poser ma sœur.

« Aujourd’hui nous allons allez en forêt toi et moi ainsi que quelque soldat, je dois y rencontrer quelqu’un qui ma trahi il y’a très longtemps et je voudrais que tu sois présente pour voir son visage… »

Je bus une gorgée de mon verre et je repris.

« Couvre toi bien ma chérie car il fait froid aujourd’hui et je sens qu’il va pleuvoir [comme la plupart du temps en Angleterre xD] »

Je me rassis quelque instant pour déposer à nouveau un baisé affectif sur le front de ma sœur qui dépassait tous juste de la couverture, puis je me dirigeais vers une armoire ou je sortis des vêtements que j’enfilais soigneusement. Un pantalon ample, me facilitant les mouvements, une chemise noir avec par dessus une veste épaisse et surmonté d’une long cape traînant derrière moi. Je m’adossais ensuite à un des murs de la pièce pour regarder ma sœur, qui venait de se lever, s’habiller.

Ces moments de simplicité me faisaient du bien. Tout simplement me réveiller aux côtés de mon maître, frère et amant, le voir s’éveiller petit à petit, admirer son corps nu dans l’encadrement de la fenêtre. Loin de la mascarade qu’était notre univers, de cette guerre sans fin à laquelle je prenais du plaisir parfois, qui me lassait souvent. J’étais seulement arrivées depuis quelques mois et j’en avais déjà oublié le but.

La forêt ? Il y avait beaucoup de personnes qui avaient trahi mon frère, et ils en avaient tous payé le prix fort, s’il tenait donc à me présenter celle-ci, qui plus est encore en vie c’est que ce devait être une personne importante aux yeux de mon frère. J’acceptais donc, curieuse de savoir ce qui nous attendait dans cette forêt.
Je me levais et embrassais rapidement mon frère avant de revêtir mes habits. J’y ajoutais ma longue cape en velours noir brodée d’argent et de soie que mon frère m’avait offerte il y a bien longtemps de cela et que j’avais conservée intacte.

« N’est-il pas risqué que nous sortions tous les deux dans la forêt, on ferait un couple de choix pour les lycans ou les humains… »

Je disais cela pour la forme, tout en sachant que pour rien au monde je ne resterais au château. Je passais dans la salle de bain et en ressortais quelques minutes plus tard.

« Je suis prête. »