Ainsi se présente Londres [Terminé]

(Je m'incruste, si ça ne vous dérange pas.)

Opaline marchait dans Londres quand la cloche retentit annonçant minuit l'heure où la plupart des personnes retournait dans leur demeure. Elle avait regardé en direction de l'église pour y voir l'instrument qui rendait la chasse intéressante, mais elle ne se sentait pas d'humeur à cela ce soir. Elle voulait respirer seule, mais elle sentit un vampire inconnu.

*Un nouveau par ici ou je suis complètement à côté de la carte, je devrais aller le voir.*

Elle le vit immobile comme les jeunes filles plus loin. Sa cape était dans le vent lui donnant un air plus réel, s'il n'en avait pas eu les humains auraient pu le confondre avec une statue de marbre. Elle s'avança de son pas feutré pour aller lui parler.

-Mais que vois-je, une personne que je n'ai pas encore rencontrée. Pourrais-je avoir l'honneur de connaître votre nom? Je suis Opaline. Vous m'avez l'air perdu et à la recherche de quelque chose.

Elle le regardait de ses yeux verts, tendrement comme une mère qui surveille son enfant. Pourtant, elle ne le connaissait pas, mais avait l'impression de l'avoir déjà rencontré. Elle remarqua que Loxy était arrivée en même temps qu'elle dans le centre de la ville, mais elle continua de regarder l'homme devant elle.

(Je suis content, au contraire, que tu sois là! J'espère seulement une participation assez active de vous deux les filles.)

Il se retourna lentement et sur lui-même car une autre présence venait d’apparaître. Il entendit la voix charmante d’une jeune femme du nom d’Opaline. Il resta immobile et la détailla sans trop provoquer un inconfort de sa part. Ses cheveux rose ondulaient au vent léger de la nuit faisant contraste avec ses vêtements rouges.

«Je ne suis hélas pas perdu, je suis venu ici mais il y a bien longtemps.»

Il tourna ses yeux en direction de l’autre personne et aperçu une magnifique jeune femme qui ne bougeait toujours pas. Puis, il revint vers Opaline, abaissa son chapeau au niveau de son ventre et fit une légère révérence. Les cheveux de l’inconnu était presque aussi blanc que sa peau et tomba sur son front. Lorsqu’il se releva, Opaline pu voir ses yeux noirs qui eurent une lueur rouge. Cependant, la lanterne était à présent derrière lui.

«Je me nomme Valvady, et c’est un honneur pour moi de vous rencontrer.»

Il revint vers les poupées sans dire autre mot sur sa présence ici à Londres.

(je peux m'incruster moi aussi :oops: )

Quoi de mieux que le centre ville pour se trouver une victime facile elle l'aurait fait si elle n'avait pas senti ce qui semblait être des congénères. Intrigué elle se faufila discrètement vers eux tel un loup qui traque une proie. D'une oreille elle écoutait ce qu'ils avaient à se dire.
pff ils sont bien étrange il ne s'amuse donc jamais ce dit-elle en regardant 3 enfants qui sautait à la corde.

Elle commençait vraiment à s'ennuyer au moins au Japon il y avait beaucoup plus d'humains à traquer et ici partout où elle allait il y avait un vampire. Je vais surment devoir partager si je me met à les traquer les trois ces petites. Elle décida de laisser tomber le doux repas de sang pure qu'elle voulait avoir. et continua à épier les 3 inconnus.

La politesse de Valvady la fit sourire. Ses cheveux autant que ses yeux étaient magnifiques.

-C'est un honneur pour moi aussi mon cher, car des personnes comme vous nous n'en croisons que très peu, nous simples femmes. Si vous n'êtes pas perdu, alors vous chercher quelque chose peut-être, si c'est le cas je pourrais vous aider.

Se sentant épiée, Opaline tourna la tête pour remarquer qu'une autre vampire était là les regardant. Elle haussa le ton pour qu'elle l'entende sachant que peu importe de toute façon, elle l'entendrait.

-Chère amie pourquoi rester aussi loin de nous quand nous sommes pareilles et uniques en notre genre. Surveiller n'est pas très gentil surtout lorsqu'on ne connait pas ceux que l'on observe. Je t'invite donc à t'approcher pour que tu puisses te présenter et ainsi faire preuve de courtoisie.

Elle avait haussé un sourcil car elle n'aimait pas qu'on la regarde sans qu'elle soit supposée le savoir.

Opaline sentit une main au contact froid se poser sur son épaule. Géophal la regardait à présent et son visage ne démontrait aucune émotion.

«Vous êtes jeune et sans expérience. Ne provoquer pas quelqu’un que vous ne connaissez pas. Du reste, il doit être agaçant de toujours sentir la présence de nos semblables autour de nous. Il vous faudra apprendre à contrôler vos émotions mademoiselle, sinon qui pourrait en dire le futur?»

Il chercha des yeux l’inconnu en question sans toute fois l’apercevoir. Il ignorait si c’était pour démontrer qu’elle était la meilleure ou simplement pour effrayer et faire voir qu’elle est la plus forte. De toute façon, il savait les nouveaux vampires trop impulsifs et cherchaient à se faire connaître par les chefs. Malheureusement, elle avait dévoilé son identité. Ce qui n’était pas un mal en soit si elle savait détecter chacun de ses compères. Seulement, elle ignorait si Géophal était bon ou mauvais.

*Les jeunes vampires sont hélas peu sur leur garde. Je me demande où ce chef qui déplace les guerres entre nos deux races d’un bout à l’autre de notre monde. Je devrai le chercher mais je ne risquerai pas de le demander car il y a une présence que je n’ai pas vu encore et une autre qui ne prononce aucun mot.*

Gardant sa main sur l’épaule de la jeune fille, il en fit le contour et se plaça derrière elle. Il laissait ainsi la place à la ravissante jeune fille de s’approcher de la vitrine qu’elle semblait convoiter et se permettait un meilleur angle de vue sur l’endroit où Opaline emblait avoir aperçu quelque chose.

Elisandre soupira au cri de la jeune vampire mais heureusement pour la demoiselle Elisandre était de bonne humeur et avait envie de se désennuyer elle s'approcha donc des 3 vampires.

-Pas besoin de me chercher dit-elle à l'homme.

Son regard de faucon se posant ensuite sur la jeune demoiselle:

-Votre ami dit vrai vous devriez faire attention vous ne savez jamais à qui vous adresser la parole un malheur pourrait arrivé et vous ne voulez surtout pas tomber sur une personne beaucoup moins tolérante un peu comme moi je passe l'éponge pour cette fois-ci. À l'avenir je vous conseil de tourner votre langue 7 fois avant de vous adressez à moi c'est bien compris dit elle langoureusement.

-Je suis Elisandre je viens du japon il a deux ans je vivais ici et j'ai décidé de revenir je ne crois pas qu'on me reconnaitrait maintenant n'est-ce pas?

*Toujours envouter par les fillettes qui jouaient à la corde elle était en train de se demander comment les faire souffrir quand leur mère les fit rentrer très vite à la maison domage se dit-elle. Escapade nocture pas une bonne idée...*

-Domage un bon repas ces jeunes filles dit-elle pour lancer la conversation.

Rien ne lui disait de bon à propos de cette nouvelle femme qui ne se présentait pas et donnait une leçon répétée. Il garda sa main sur l’épaule d’Opaline pour l’empêcher de faire un quelconque geste idiot et irréfléchi.

*C’est elle devrait se tourner la langue plusieurs fois avant de parler et elle parle comme si tout le monde l’aurait remarqué. Je vous préfère largement mesdemoiselles*

Géophal transféra une vague de calme et de paissance directement vers Opaline. Il regarda les jeunes filles rentrées dans la maison en faisant la moue. Puis, ses yeux froid vinrent à croiser ceux la nouvelle arrivée. Le croisement entre leur regard était massif et dangereux.

«Vous semblez ne pas vous attarder sur le fait que certaines personnes sont près d’ici et à porter de voix. Dois-je vous donner une leçon à vous aussi? Car vous parlez comme si vous étiez une ancienne, seulement avec moins de sagesse que celle-ci ne devrait.»

Pour ne pas provoquer inutilement la bataille entre eux, il usa de la même tactique que sur Opaline vers Elisandre.

Lestat s’avançait tel un ivrogne en riant à plein poumon de l’église et parti erré dans la ville. Il cherchait toujours une proie et aucune ne se semblait paraître bonne à son goût. Une jeune et belle aristocrate lui plairait plus que n’importe quel vrai ivrogne qui se promenait dans la rue à cette heure. Après quelque heures de promenade hasardeuse, Il vu un homme avec trois jeunes femmes toutes très belles.

*Enfin ma chance de pouvoir avoir une prostituée! Chaude et facile comme proie. Je n’aurai pas à lui courir après et ne souhaitera pas la mort comme l’autre de l’église.*

Il avança en scrutant leur pensée en commençant par la femme le plus loin qui sembla hostile.

*Si elle est offusquée par le comportement du gentilhomme, elle saura s’offrir un autre! Voyons voir*

Il fut surprit de savoir qu’elle voulait faire souffrir de petites fillettes qu’il eut temps de voir l’espace d’une seconde entré dans la maison. En théorie, ce n’est pas à cela qu’elle aurait pensé. Il scruta celle de l’homme qui lui paraissait un peu plus sur la même longueur d’onde que Lestat.

''Je vous préfère largement mesdemoiselles''

Il s’approcha encore en quête d’une soif intense.

[Edite Dracula : attention, Loxy est aussi dans ce poste et vous avez sauté deux fois son tour, il faut respecter l'ordre de passage même si elle met du temps à répondre . Merci]

[Désolée pour le retard mais mon ordinateur ne semblait pas exprimer la volonté de m'afficher vos réponses...]

En moins de deux minutes, la petite place se remplit. Tout d'abord Opaline, que je connaissais déjà. Puis une jeune femme à l'air hautain qu'elle ne savait d'ailleurs pas porter. La distinction se faisait rare de nos jours.

Je laissais échapper un petit rire quand j'entendis cette jeune femme adresser un sermon à Opaline.

"Je crois qu'Opaline a compris n'est-ce pas chère amie?

J'adressais un rapide sourire à l'interessée avant de me retourner vers notre invitée surprise.

"Passer l'éponge sur quoi? Sur le fait qu'Opaline vous ai demandé de décliner votre identité?"

Je m'approchais un peu plus d'elle.

"Au demeurant il me semblait que la politesse et la courtoisie étaient de mise ce soir; or vous semblez avoir oublié la signification de ce terme. Maintenant je vous le demande, qui êtes-vous pour sermonner ainsi des gens dont vous ne connaissez rien, et surtout pour que l'on s'adresse à vous de façon différente qu'aux autres? Il s'est passé bien des choses en deux ans ma chère amie..."

Mon regard se posa ensuite sur notre dernier arrivé qui arriva au même moment qu'un coup de vent balaya mes cheveux. Cet air, cette tenue (je précise, pas le vêtement). Cet homme avait un goût de passé pour moi et me rappelais les personnes que je fréquentais avant ma transformation. Des nobles, des aristocrates.
Cependant, ma bouche rougie par l'excitation liée à mon intervention n'articula pas un mot. Mes yeux allaient et venaient d'une personne à l'autre, voyant dans leurs esprits des choses qu'ils avaient parfois eux-mêmes oubliées. Je n'y prêtais guère attention et mes yeux se refixèrent sur Opaline et Géophal dont je sentais le regard peser sur moi.

-Est-ce que j'ai dit que je m'étais absenter pendant 2 ans suis-je bête il y a 2 siècles que je n'ai point mis les pieds à Londres et bien évidement tous change trop vite beaucoup trop vite on oublie même le respect pour les anciens et c'est cela que je reprochait à votre amie. Si vous voulez tant savoir mo identité il fallait me le demander plus poliement je n'aime pas qu'on me manque ainsi de respect et vous allez apprendre mesdemoiselles avec le temps qu'il vaut mieux parfois écouté aux portes car même entre vampires on ne peut pas toujours se faire confience. On apprend cela avec l'expérience.Pour votre gouverne je me prénomme Sylvania je suis revenu ici parce que c'étais jadis mon ancienne demeure mais depuis les 200 dernieres années j'ai résidée principalement au japon.Étant donnée que vous voulez que je sois courtoise je le serai.

Elle fis un léger baissement de la tête lorsque le vampire étranger approcha.Sans sourir hautain,seulement un signe discret et élégant qui symbolisait beaucoup plus car elle sentait que le vampire qui approchait était beaucoup plus agés que les deux demoiselles.

Elle regarda droit dans les yeux:- Vous avez raison je n'ai point l'habitude de baisser le son il y a tant de gens au Japon qu'il ne nous entendent jamais ils se mifient un peu moins qu'ici.Lors d'une disparition il ne la remarque que très peu. Je ferai un peu plus attention et si c'est vous qui avez mordu cette demoiselle vous devriez lui apprendre qu'un simple geste de tête suffi pour se présentez très peu de vampire aime parler d'eux même mais aujourd'hui je me sent à mes aises car j'ai pu débarrasser notre monde des nuisibles. Elle fit exprès de chuchoté en prononçant les dernières phrases.

-Je voulais m'informer d'une chose en vous écoutant peut-être s'auriez vous m'éclairer une humaine prédisant l'avenir ou qui est capble de voir le passer cela vous dit quelques choses?...

Lestat écoutait en s’approchant mais changea rapidement de direction lorsqu’il entendu la perfide prononcer : ''il y a 2 siècles que je n'ai point mis les pieds à Londres'' et ''très peu de vampire aime parler d'eux''. Il renonça à leur demander car trop s’approcher de vampires comme lui signifierait de présenter sa présente faiblesse. Il laissa leur pensée en paix et choisi de disparaître dans une ruelle un peu avant le groupe.

*Il y a encore des vampires qui rôdent par ici. Il n’y a donc pas une place en ce monde où nous pouvons avoir un peu la paix de leur règle? Je vais aller plus loin et chercher un mendiant ou un saoulons. Je regarderai pour une pute plus tard.*

Il posa un dernier regard sur la plus belle d’entre elle et marcha dans l’étroite ruelle sans avoir donné un discours ni autre. Si les autres ne l’auront pas remarquer, c’était mieux. Mais quelque chose se passa dans son esprit quand il la vue mais il ignora les signes comme il ignorait le groupe. Il continua son chemin…

(parti dans les ruelles)

Opaline se renfrogna quand l'inconnue lui eut dit de tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. Géophal avait posé sa main sur l'épaule d'Opaline qui tourna la tête pour le regarder en haussant un sourcil. Elle se sentit apaisée d'un coup et remercia Géophal intérieurement pour ce coup.

*Tu n'as plus le droit de nous parler comme si nous étions des rebuts de la société, sale vipère.*

Pensa-t'elle sans retenue sachant que son esprit était à l'abri des personnes capables de lire ce que les personnes pensaient. Elle avait beaucoup de pratique et elle n'aimait pas qu'on sache ce qu'elle pensait d'une personne. Elle s'adressa à la femme.

-Si je vous ai offensée, madame, je vous prie de m'en excuser. Je n'ai pas l'habitude de parler comme cela à une personne que je ne connais pas, j'étais nerveuse.

Loxy avait prit la parole à la suite d'Opaline, lui demandant si elle avait compris la leçon, Opaline avait hoché la tête. Opaline n'avait pas remarqué qu'un autre homme était arrivé car il était parti aussi vite.

-Je ne connais pas d'humaine exerçant cela peut-être mes congénères en savent plus à ce sujet. Mais veuillez me pardonner, je me retire.

Sur ce, elle partit pour se diriger vers les ruelles, ne sachant pas qu'une surprise pourrait l'y attendre si elle croisait l'homme qui ne s'était pas présenté.

Géophal suivit les différentes confrontations qui se débattaient entre de si belles créatures. Elles semblaient tous se fier sur lui, peut-être sentait-elle son âge au travers de leur esprit? Quelque qui en soit, il remarqua qu’Elisandre parla de son âge, un peu surprenant mais du moins, elle était plus jeune que lui. Valvady avait donc eut un bon réflexe de sermonner chacune de ses jeunes demoiselles, même si cette dernière était plus âgée. Lorsqu’Opaline prit congé, sa main glissa le long du bras de la jeune fille.

«Je dois croire que les leçons de politesse et de bonnes manières sont terminées. Mais je vous demande encore de faire preuve d’un peu plus d’invisibilité lorsque vous vous promenez dans les rues de Londres ma chère. De plus, je suis désolé de ne point vous aidez sur votre problème. Je viens d’arriver au pays moi aussi mais dans un autre espoir que le votre. Sans doute la jeune fille que vous cherchez peu se trouver n’importe où et nous savons tous que l’Angleterre est une grande étendue.»

Le noble vampire lâcha sa prise d’émotion sur la jeune femme en pensant que le courroux était passé. La curiosité lui empli son cœur mort.

«Pourquoi cherchez-vous une jeune femme ainsi? Vous n’avez qu’à consulter une bohémienne, elle aura sans doute mieux vous indiquer une voix à suivre. Sinon elle sera celle que vous cherchez car plusieurs possède le don.»

La lanterne émit un grincement entendu. La rue commençait à devenir silencieuse car les gens semblaient fuir cet endroit à présent. La présence de plusieurs vampires en même temps alourdissait l’atmosphère et faisait vibrer un petit vent de peur dans le cœur des hommes.

Elisandre suivit du regard le vampire et dut se rendre à l'évidence que personne n'avait entendu parler de la jeune femme.
Elle vaut mieux qu'une bohémienne cette humaine se dit elle ,on me l'a assuré. Elle décida de poursuivre Géophal au centre de la ville.

-Tu sais une bohémienne fait rien à comparer à cette jeune fille. Elle rêves de nous elle peut savoir notre passé notre présent et notre futur.Elle est p-ê même en train de nous épier en ce moment sans qu'on ne s'y attendent. Je le sais car j'ai tuer son frère un lycan de moins sur cette terre.Il me demandait de l'épargner et il m,a révélé son secret. Il faut que les vampires la trouve avant les lycans. Tu comprend?

Si son instinct ne le trompait pas - et c'était rarement le cas -, Fingal avait aperçu dans ces ombres d'autres vampires errant dans la nuit. Il crut d'ailleurs reconnaître la jeune fille entrevue lors de son arrivée aux grilles de la résidence du maître. Il remonta le col de sa cape, et décida de poursuivre sa promenade nocturne, en souhaitant rencontrer autre chose que des semblables : une proie tremblante, dont le sang chaud viendrait apaiser sa soif et calmer les fatigues du voyage... La place n'était plus ce lieu idéal qu'elle avait été autrefois, ou alors était-ce la saison encore fraîche...

Il croisa une servante qui hâtait le pas pour rentrer chez elle.

* trop facile, pensa-t-il, et un peu vulgaire... Je peux trouver mieux pour mon retour à Londres*

Il adressa à l'inconnue un sourire qui la glaça d'effroi et lui fit accélérer encore sa marche ; il lui sembla même que la pauvre fille fit un signe de croix. Il rit, et poursuivit sa route dans les ruelles de plus en plus sombres qui environnaient la place...

Ce fut bientôt un groupe bruyant de jeunes étudiants éméchés accompagnés de quelques catins gloussantes qu'il croisa : ils quittaient la grand' place pour aller terminer leur soirée de débauche dans quelque auberge miteuse des quartiers mal famés. L'idée ne lui déplaisait pas en soi de se saisir de l'une de ces proies, mais il se rendit vite compte que les catins en question étaient de son espèce ; et, à moins d'y être invité, il ne pouvait leur souffler leurs prises. Tant pis...

Il allait marcher encore un peu, et si cela ne donnait vraiment rien, il rentrerait dans sa chambre et enverrait une missive à l'une quelconque de ses vieilles connaissances.

(HRP : Fingal quitte finalement les lieux et se dirige vers le château du Comte, en passant par le Katishe Kage Go.)