Sur le toit de l'église St-Raphaël [Terminé]

La nuit n’était pas encore tout à fait tombée sur les sombres clochers de l’église St-Raphaël alors que le vampire Lestat prit le temps d’aller y marcher tranquillement en regardant le soleil tombé sans vraiment apercevoir la beauté du paysage. Il s’appuya contre la muraille sur le pallier de l’église près d’une grand gargouille qui portait une lanterne entre ses griffes. Une gargouille ressemblant étrangement aux loups de l’ancienne Transilvani. Il salua courtoisement quelque messieurs et dames qui passaient en adressant secrètement une prière pour leur Dieu tout puissant. Mais ou était ce dieu? Du moins, il observait chaque visage, du moins, c’est ce que le monde pensait en le voyant ainsi. En faite, il regardait dans le plus profond de leur âme, leurs pensées secrètes, les véritables paroles de leurs prières, leurs désirs demandé à un être qui n’existe pas. Il joua quelque temps avec sa montre tout en scrutant les esprits mais certain lui échappait. Il était dur de se concentré sur ses êtres innocents et mortels.

Lestat fini par se lasser des commentaires le visant lui et ceux destiner à dieu. Il ignorait pourquoi il avait tant de ferveur. Peut-être est-ce que posséder une âme aidait à avoir la foi? Le vampire prit par les côtés les moins passant et commença son ascension en haut du mut principal pour regarder Londres du toit. Il avait relâché sa vigilance et ne s’attendait pas à rencontrer…

Un être sans émotions et sans pensés propres se tenaient lui aussi sur le haut toit de la Sainte Église. Sa cape volait au vent tel l’humble drapeau du pays. Le visage froid et neutre regardait l’horizon comme les statues immobiles des clochers qui allait sonner les six heures. Les deux vampires ne s’étaient pas encore croisés, même dans la grande demeure du Comte Dracula. Une confrontation allait s’en suivre pour sûr malgré l’absence d’une précédente rencontre.

Valvady ne tourna même pas la tête lorsqu’il perçu l’arrivé du jeune vampire près de lui car rien ne l’intéressait outre que le magnifique couché de soleil sur les rues pavées de Londres. En outre, peut lui importait l’intrus malgré que sa main trainait sur la poigne de sa rapière en tout temps. La blanc Vampire avait passé bien du temps depuis quelques jours sur son nid au perché à vu et sus de tous sans pourtant avoir été aperçu une seule fois. Puis, il décida de se lever et de faire face à l’autre personnage dans une révérence qui le prendrait sans doute cours mais dicterait sa bonne fois et une non-menace envers l’étranger.

-Je vois que la courtoisie vous va de sienne.

Il fit une révérence à son tour.

-Je suis donc en face d’un gentleman! Amusant, très plaisant!

Lestat avança et s’appuya sur une gargouille encore un peu loin du géant blanc.

-N’avez-vous donc rien d’autre à faire que de rester ici comme ses statues de plâtres?

Il observa si celui-ci allait avoir un questionnement dans ses pensées, Lestat ne voulait qu’une brèche à exploiter pour connaître l’étranger. Lestat sentit que le vampire près de lui n’était pas comme les autres mais certes pas à niveau de bloqué ses pensées comme Dakimis le faisait. Elle avait eut doirt à une pratique avant plusieurs de leur rencontre et non qu’un simple coup d’œil. Lestat fut curieux de l’étrange cape car il cachait toute la silhouette de l’autre. En outre, lui n’avait que son costume riche et traditionnel car il aimait se faire voir et non se cacher.

« Le temps passe sans qu’il est d’effet sur nous, alors je vous relance la question comme ceci; nos âmes sont celle d’un corps figé dans la mort, alors pourquoi je ne puis regarder ceux qui nous ressemblent de corps mais pas d’esprit? »

Sa voix était neutre et sans aucune émotion. Étrangement, Lestat n’apercevait aucun sentiment ni pensés vraiment convaincantes outre que les paroles prononcées deux secondes après. Valvady retira son couvre-chef qui disparu sous les plis de sa cape qui laissa ses cheveux vaguer au gré du vent de la hauteur de l’église.

« Je puis d’ailleurs vous relancer cette même question car vous sembliez ne pas vous rendre compte que votre corps restait trop immobile pour un humain normal. Mais vous dégagez un tel aura de gentleman que les quelques motifs imperceptibles de l’œil des mortels ne vous différencies pas d’eux. Je vous applaudi pour votre mascarade parmi eux. »

Effectivement, le vampire sortit ses mains de la cape et applaudit. Le son était sourd car ses mains blanches étaient recouvertes de gants de cuir.

-J’ignore qui vous êtes mais votre sarcasme et vos manières ne plaisent pas.

Lestat semblait un peu déboussolé du faite qu’il ne pouvait pas lire les pensées de l’autre vampire. La création d’une barrière mentale comme Dakimis n’était pas une si terrible épreuve à supporter car elle venait toujours à lui montrer son profond être. Mais lui…Aucune pénétration mentale pour les pensées. Il ne s’approcha pas et resta à l’écart du vampire en essayant de déterminer la force ou percé à jour son cerveau. Mais la tâche était difficile, c’était-il préparé à sa rencontre?

« Il est étrange de constater les idées des gens sur vous. Plusieurs on penser le contraire de votre idée en me côtoyant. Je me nomme Valvady, nouveau au sien du clan du grand Comte Dracula. Dois-je supposer que vous en faite également parti? »

En se nommant, Géophal fit une seconde révérence suite à sa première à la vue du vampire Lestat. Il se doutait bien que Lestat faisait parti des rangs de la ville mais à quel point? Un général tel la sauvage et forte Dakimis qui avait défoncé un mur à la pensé d’un souvenir d’autrefois ou un simple vampire qui tu sans relâche.

« Mes manières, je dois le dire, peuvent paraître étrange mais ne vous laissez pas séduire ou déranger par ses illusions futiles. Comme je le disais, ce ne sont qu’un jeu d’acteurs dénudé de son théâtre dans lequel joue le curieux et l’impoli tous deux mélangés dans un concert mélodique. Mes paroles vous dérangent-ils au point que vous faisiez le visage de l’innocence ou quelque chose dans mon être vous dérange vraiment? À mon grand regret, je pourrai quitter mon rôle si aimé et me faire discret et sans sentiment aucun! Si tel vous plaît car mon jeu est délectable et précis. »

Il ne bougeait que peut sinon de vague mouvement sous la cape désignait que ses mains faisaient des gestes pour amplifier ses dires et jeux. Parfois une main sortait jusqu’à son visage de marbre. Il était étrange à voir mais magnifique.

Lestat rit légèrement croyant que c’était une blague de mauvais goût et texte apprit par cœur tel une pièce de théâtre. Mais voyant le vampire ainsi immobile, il comprit que ce n’était pas un texte mais bien de son cru et sur le vif. Il se tourna un peu et fit quelque pas non dirigés sur le toit. Puis il imita l’applaudissement fait avant la minute de l’extraordinaire monologue se présentant.

-Votre jeu d’acteur est saisissant mais il ne suffit pas que de cette qualité pour faire parti des nôtres. Sauf si bien sûr un nouveau général ne vous ait accueillit. Il me tarde de voir cette compétence enfoui sous trop de mots.

Il regardait tête penché vers ses pieds, presque dos l’autre vampire. Il essaye encore une fois de lire les pensées pour prévoir une attaque si tel en était le cas. Le provoquer il le fallait pour savoir quel don il avait en particulier.

La menace voilée resta sans mot ni geste. Il se tourna et reprit place dans son poste d’observatoire, tant à la vue qu’il en était une agréable cachette. La règle chez les vampires était claire et précise sur le fait qu’on ne doit pas attaquer un allié sauf sous les ordres stricts et sous une bonne raison. Tout bon vampire la connaissait sauf en cas de création sans maître ou un maître fourbe qui prend des humains pour les transformer en monstres. Ce vampire en connaissait assez pour ne pas se laisser guider par l’instinct de l’orgueil, un sentiment bien vil. Jamais il n’avait eut à affronter quelque chose du genre car il n’éprouvait rien ni ne ressentait rien. Il n’était que les poupées de la vitrine à la seule différence où il bougeait, et ce très rarement.

Lestat attendit quelque instant mais rien ne se passait. Il rit et regarda derrière lui. Il fronça les sourcils à voir Valvady ainsi penché comme il était il y a à peine quelque instant. Il resta sans voix car le vampire le surprenait et lui faisait peur en même temps. Il le regarda un instant et sachant qu’il n’aurait sans doute pas une autre conversation, Lestat sauta du toit pour attérir en douceur sur le sol et partit dans un rire gras en poussant une personne ça et là pour se rendre nulle part.

(Libre à celui qui veut continuer, moi je vais aller poster, alors libre à ceux qui veulent se joindre!)