promenade dans les rues de Londre

Il était assez rare qu'Agatha sorte du QG, mais elle avait envie de faire un tour dans les rues de Londres. La jeune femme marchait tranquillement le long des façades, s'arrêtant de temps à autre devant une vitrine pour jeter un oeil avant de se remettre en route.

La lune commençait sa course dans le ciel nocturne, le vent se levait et Agatha remonta le col de sa veste pour se couvrir la nuque. Elle sentit qu'on l'observait ; après un court moment, elle s'arrêta et regarda autour d'elle, levant instinctivement les yeux vers le ciel : elle distingua une ombre qui l'observait du haut d'un toit. Agatha resta là, immobile, la regardant sans crainte.

"Je t'ai vu, cela ne sert à rien de te cacher ! Oh et puis, après tout, si tu veux jouer au chat et à la souris, c'est une excellente idée. Mais un conseil, cache-toi bien car si je le peux, je te tuerai. "

Rémus était sorti du QG pour se nourrir et se promener en ville, enfin au-dessus de la ville ; le lycan marchait sur les toits des bâtiments, regardent de temps à autres vers le bas à la recherche d'une proie. Au bout de plusieurs heures, Rémus trouva la victime idéale : une jeune humaine d'environ 18 ans aux longs cheveux noirs, qui se balladait dans les rues de la ville. Soudain, quand elle leva la tête vers le ciel et lui dit
qu'elle l'avait vu, que cela ne servait à rien de te cacher, Rémus s'arrêta et s'accrouppit au bord du toit d'un batiment, regardant en contrebas.

"Ho mais je ne compte pas me cacher ! Tu crois vraiment que je te crains, petite humaine ? D'accord, jouons au chat et à la souris : mais je suis le chat...."

L'ombre noire sauta du toit et atterrit dans une ruelle sombre située derrière Agatha. L'homme avait laissé place à un simple loup ; ainsi si d'autres humains assistaient à la scène, ils ne verraient qu'un animal sauvage s'en prendre à une humaine. Le loup noir sortit brusquement de la ruelle, fixant Agatha et se léchant déjà les babines.

Fallen, qui se baladait sur les toits après avoir fait un petit tour à la bibliothèque, entendit soudain une voix qu'elle connaissait bien et elle sourit d'avance de ce qu'elle allait faire. Elle s'approcha discrètement et se cacha derrière une cheminée ( à cette époque les cheminées étaient plus longues que les nôtres) et écouta la conversation entre les deux personnes, une humaine avec Rémus ; voilà un scoop qui promettait et en entendant le lycan parler de chat elle ne pus s'empêcher de crier.

Il me semblait que les chiens n'aimaient pas les chats, ils sont allergiques à ce qu'il me semble.

Elle s'appuya contre la cheminée et fit mine d'examiner ses ongles en de guettant la réaction de Rémus, avant de s'intéresser à l'odeur de la jeune fille qui était là ; une odeur qui lui semblait familière et qu'elle avait déjà sentie deux fois : une fois dans le château de Dracula et l'autre dans les ruelles. Mais elle ne se souvenait plus quand, sans doute au début qu'elle se trouvait à Londres. Surtout, elle se méfiait de l'impression que lui donnait la jeune fille et son intuition lui disait de se méfier.

Agatha regarda sans broncher le loup s'approcher d'elle en se léchant les babines. Elle allait lui répondre, quand une autre voix se fit entendre, venant de plus haut encore. La jeune fille leva les yeux vers les toits et remarqua la vampire contre une cheminée.

Hé bien, on dirait que j'ai droit à de l'animation ce soir : un Lycan, puis une Vampire... De qui vais-je m'occuper d'abord ?

Agatha tourna la tête vers le loup et porta une main à son dos pour saisir l'épée longue qui était fixée en travers par un harnais de cuir.

Je crois que je vais commencer par toi, sac à puces ! Approche donc ! Tu vas voir ce dont est capable la "souris" que tu voulais chasser !

Le loup fixait Agatha en se léchant toujours les babines. Il s'était approché de la jeune fille et se préparait à sauter, quand il entendit une voix qui ne lui était pas inconnue. Rémus claqua des mâchoires, grondant contre la vampire ; il fut un temps, il avaient été amis, mais ce lien était devenu son fardeau et il fut accusé de trahison envers les siens. Le lycan fusilla Fallen du regard.

Je ne suis pas allergique aux chats, mais je commence une réaction aux chauve-souris ! Descends de ce toit, si tu l'oses ! Ou alors ce sera la preuve que tu me crainds...

Le loup tira les oreilles en arrière, puis reporta son attention sur l'enfant qui venait de dire qu'elle commencerait par lui. Et sans attendre un instant de plus, il fonça dans sa direction en évitant ses coups d'épée. Après plusieurs essais, il parvint à lui mordre le bras, lacerant sa veste noire.

Fallen observa Remus un moment avant d'observer la jeune fille qui avait parlé. Une odeur désagréable montait à ses narines, une odeur qu'elle n'avait jamais sentie de sa vie de mortelle et d'immortelle ; elle ne pouvait se douter que s'était de l'eau bénite, mais elle en connaissait les effets.

Je pourrais descendre, certes. Mais tu me sembles occupé... Et puis j'ai d'autres choses à faire que de jouer avec un clébard dans ton genre !

Elle n'aimait pas être ignoble avec lui, ils avaient été amis avant : ce lien resterait, mais en tant que fardeau : car si les vampires le découvrait, ils seraient assez ignobles pour l'utiliser afin de tuer Remus, voir même attirer le chef des lycans. Elle ne voulait pas servir d'appât pour de vieux croûtons.

Agatha ne quittait pas le loup des yeux, prête à combattre, la main solidement fermée sur la garde de son épée. Elle dégaina son arme dès qu'il s'élança vers elle et se mit en position de défense. La jeune femme frappa plusieurs coups de lame dans sa direction, mais il les esquivait à chaque fois de justesse. Elle retint un hurlement quand ce dernier lui blessa cruellement le bras ; mais elle ne lui ferait pas ce plaisir : une Sereg ne donnerait pas de signe de faiblesse devant une créature aussi méprisable.

Elle lança au lycan un regard furieux. Il avait lacéré sa veste, à laquelle elle tenait beaucoup, car c'était un des seuls liens qui lui restaient avec son père... Elle lui asséna en retour un violent coup du plat de sa lame sur le museau pour lui faire lâcher prise.

Fallen, toujours sur son toit, observa un moment le combat avant de tourner les talons pour partir, baillant bien allègrement tout en sentant son estomac crier famine.

Arff, faut que tu m'ennuies déjà toi !

Elle sauta du toit dans une ruelle opposé au combat et marcha tout en lisant ses notes, observant d'un oeil distrait les rares passants, cherchant une proie potentielle. Une vieille à l'article de la mort peut-être ; même si elle préférait les plus jeunes, ils présentaient un autre défi. Elle entendit Remus japper derrière elle et ne put s'empêcher de monter sur un toit plus haut pour le voir se prendre un cout sur le museau. Elle soupira et continua son chemin, sur les toits cette fois-ci, ça irait plus vite, elle éviterait ainsi les rares passants et trouverait plus facilement une proie de là-haut.

Pauvre Remus, son statut n'a pas arrangé sa maladresse maladive

Elle marmonnait toujours quand elle trouva enfin se qu'elle cherchait, un type sortant d'une taverne, il était complètement bourré. Se léchant les babines, elle se laissa glisser sans bruis au sol et s'approcha de lui par derrière, le suivant dans un endroit discret, attendent le bon moment et enfin quand il fut venue, elle le prit pas derrière, un bras autour de son cou pendant que l'autre le maitrisait. Elle assouvit sa soif et le laissa ronfler tranquillement contre le mur, ensuite elle remonta sur un toit et s'assit contre une cheminée, lisant ses notes.

"C'est ça, enfuis-toi, vampire de malheur ! Ton heure viendra bien assez tôt ! Il ne reste plus que toi, on dirait, sac à puces de loup ! Viens tâter de ma lame, si tu oses ! Je vais te faire payer cher d'avoir abimé ma veste !"

Elle se mit en position offensive, et sortit un poignard qui était caché dans sa manche.

"Ca, c'est spécialement pour dépecer les loups ! Ta fourrure me fera un beau manteau ! Approche, aller, approche !"

Elle bluffait un peu, bien sûr. Elle savait qu'elle n'était pas tout à fait prête pour affronter un lycan de cette taille. Mais elle essayait de garder son sang-froid et de se souvenir des cours de combat reçus de ses maîtres dans la salle d'armes où elle avait passé de longues heures à espérer suivre un jour les traces de son père. La première chose, c'était d'empêcher le monstre de s'approcher à nouveau trop près d'elle. Elle fit en sorte d'avoir le dos tourné vers un mur, pour ne pas être prise par surprise ; et une petite ruelle voisine lui offrait une solution de repli, au cas où.

Ho pauvre enfant, tu tiens à cette veste on dirait... Au moins je sais ce que je peux en faire une fois fini avec toi !

Rémus lacha prise en recevant un coup sur le museau. L'animal retint un hurlement, mais recula de quelques pas en secouant la tête. Il releva les yeux vers l'humain qui avait dégainé son poignard.

Toi... tu ne perds rien pour attendre, sale gamine ! Tu crois me faire peur avec ce petit poignard ? Au risque de te décevoir, tu ne m'auras pas avec cela !

Sur ces mots, le loup fonça à nouveau sur Agatha qui parvint à l'éloigner un peu d'elle. Le général se mit à décrire des cercles autour de la jeune fille, essayant de trouver un moyen de la mordre. Mais sans réussite : plus il tournait, plus elle tournait pour lui faire face ; il ne l'aurait jamais en continuant ainsi : donc autant faire face de suite ! Ni une ni deux, il fonça sur la jeune humaine en essayant de lui ôter le poignard de la main, mais ne réussit qu'à déchirer l'autre manche de la veste.

Tu commences serieusement à m'enerver, l'humaine !

" Hé bien, tu perds déjà ton sang froid ?! Aurais-je en face de moi un adversaire incapable de contrôler ses émotions ? Crois-moi, tu n'es pas au bout de tes surprises ! Je ne serai pas une proie aussi facile que tu pourrais le croire ! "

Elle le défiait du regard et un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Elle jugea que le moment était venu de mettre en pratique une feinte apprise de son maître d'armes. Faisant mine de vouloir infliger au loup un coup de poignard, elle bondit aussitôt et, faisant un tour sur elle-même, abattit de toutes ses forces la lame de son épée sur l'épaule de l'animal qui avait été surpris et pensait n'esquiver facilement que la lame courte de la dague. Le tranchant de l'épée ouvrit une blessure certes superficielle, mais douloureuse, qui faisait apparaître une traînée de sang dans la fourrure sombre. Elle se remit en position défensive, prête à parer une contre attaque qui risquait d'être brutale... ou à tirer parti d'un quelconque signe de faiblesse.

Elle savait que le combat prendrait désormais une toute autre tournure : le lycan serait furieux de cette humiliation. Plus que jamais il voudrait se repaître de sa souffrance, lui infliger une mort cruelle. Sa concentration devait être totale, elle n'avait pas le droit à l'erreur ; le moindre faux pas, et elle n'y survivrait pas...

Les pensées se bousculaient dans sa tête. Elle pensa à Sarah, qui ignorait qu'elle s'était aventurée seule, de nuit, dans les rues de Londres ; Sarah qu'elle ne voulait pas décevoir. A ces Templiers qui lui avaient patiemment enseigné, malgré leurs réticences des débuts, l'art de combattre avec loyauté et courage. Elle repensait aussi aux récits qu'elle avait entendus sur le destin de sa famille. Ce qui était arrivé à son père, à son oncle, à sa tante... Des années durant, elle s'était accrochée à l'idée qu'un jour elle prendrait part au combat contre ces forces monstrueuses qui avaient décidé de son destin, l'avaient privée de parents. Et ce soir, elle livrait son premier vrai duel sans être certaine d'être réellement prête à vaincre son adversaire... Elle trouva dans ce qu'on lui avait raconté de sa famille la force de croire en ce combat. Et s'il fallait mourir, elle mourrait avec honneur.

"Sache avant que je te tue qui tu es en train de combattre ! , s'écria-t-elle d'une voix assurée en se redressant fièrement. Je me nomme Agatha... Agatha Sereg, fille de Tyler ! Tu as beau être fort, la haine que j'ai pour les tiens me donne plus de courage qu'il n'en faut pour t'envoyer en enfer !"

Je contrôle mes sentiments, mais pas celui-ci et heureusement, sinon je ne serais pas digne d'être ce que je suis... Mais ne sois pas trop sûre d'une possibilité de fuite face à moi, l'humaine !

C'est alors qu'elle fonça sur le lycan ; Remus, croyant à une attaque de dague, fut pris de court en sentant le tranchant d'une épée lui taillader l'épaule. Certes c'était une blessure superficielle pour un lycan, mais cela ne l'empêchait pas d'être douloureuse ; il retint un hurlement de douleur, se contentant de regarder la traînée rouge couler le long de son poil pour se dissimuler dans sa fourrure.

Qu'elle lui résiste, d'accord ; mais qu'il se fasse piéger comme un bleu le rendait plus rageur. Le lycan tira les oreilles en arrière, un grondement de colère se fit entendre du fond de sa gorge.
Il s'approcha d'un pas décidé d'Agatha, qui venait de se présenter avec une certaine fierté.

Sereg ? Héhé, encore une Sereg, tu es la 3 ème que je rencontre... Je pensais que nous les avions exterminés... Mais d'après ce que je vois, vous êtes des coriaces. William, soit, est encore vivant , je te l'accorde, ce Tyler a donc lui aussi survécu à la morsure...

Une fois assez proche d'Agatha, le général donna un nouveau coup de pattes en direction de la jeune fille. Il était devenu lycan et n'avait donc que pour seule arme ses griffes et ses crocs. Remus parvint à toucher la jeune femme au visage, lui laissant une fine marque ; elle avait eu de la chance : certes elle avait esquivé l'attaque, mais pas assez pour ne pas être blessée. Les griffes du général terminèrent leur course contre le mur auquel elle tournait le dos. Il ricana en sentant la pierre glisser sous ses griffes, laissant échapper un grincement à glacer le sang.

Héhéhé, je vois que tu as de la haine contre ceux de ma race ! Mais tache de savoir que je ne suis pas un lycan comme les autres!

Désormais, c'était lui qui se trouvait dos au mur, elle n’avait pas d'autre choix. Remus fit face à la jeune Agatha, se redressant de toute sa hauteur, le sourire aux babines laissant voir des crocs étincelant au clair de lune, le regard luisant.

- Maintenant que je connais le nom de ma prochaine victime, tache de retenir celui de ton adversaire : je suis Remus, mais les tiens me reconnaissent mieux sous le statut du général de la Colère !

Agatha sentait le sang couler de sa blessure au visage, mais sa colère était telle qu'elle ne ressentait plus la douleur. Elle ne réchapperait peut-être pas de ce combat, mais en tout cas elle infligerait de sévères attaques avant que le monstre ne la tue.

- Ainsi c'est toi le monstre qui... , elle s'interrompit, car elle était troublée par ce qu'elle venait d'entendre.

La troisième Sereg ?! William et son père Tyler étaient donc encore en vie ?! Pour la première fois depuis longtemps, elle recevait une information sur sa famille... Mais il ne fallait pas se laisser troubler, rester concentrée dans le combat. Il fallait qu'elle trouve un moyen de survivre elle aussi, elle devait retrouver son père, le voir au moins une fois. Elle ne pouvait pas mourir là, dans cette ruelle sordide, sans jamais l'avoir rencontré.

- Si tu savais la haine que les tiens m'inspirent, et toi tout particulièrement ! Il n'est pas de haine plus profonde, de celles qui déplacent les montagnes et embrasent le ciel !!! C'est vrai, tu n'es pas un lycan comme les autres : tu es le plus abject d'entre eux ! Ta tête fera un beau trophée de chasse au-dessus de la cheminée du salon du Quartier Général ! Remus, général de la colère, bats-toi au lieu de jacasser comme une vieille femme !!!

Elle s'élança et lui planta la lame de sa dague dans la cuisse tandis que son épée lui entaillait une oreille. Avec une rapidité qui l'étonna elle-même, elle fit un bond sur le côté et se remit en garde, prête à parer la contre attaque. Depuis qu'elle avait entendu les noms de son père et de son oncle, elle était emplie d'une rage guerrière.

Il était à peine arrivé en ville que la guerre éclatait toujours entre les trois races de ce monde. Une bataille continuelle qui s’aiguisait entre les insultes et les menaces, et il put en prendre de la veine quand ses sens lui indiquèrent le nom de Rémus. Affreux lupin trop sûr de lui-même qui essaya de s’attaquer comme un fou au cou de leur chef il y a tout juste vingt années. Ce même lycan qui s’attaqua à leur famille et tua ses parents ainsi que son frère adoré. La morsure qui le rendit fou pendant des années était celle de ce chien qui se baladait tranquillement autour d’une jeune femme. Si ce chasseur avait été un humain normal, il n’aurait pas senti la présence de cette vampire qui s’amusait du combat dont elle était maintenant exclue. Il s’approcha furtivement comme un vent qui passe dans le gouffre ouvert d’un défilé et arriva juste devant les yeux de l’homme trop musclé pour n'être qu’un simple humain. La jeune femme lui faisait dos, mais la volonté qui émanait de ce corps était forte. Il approuva sa maintenance mais pas les mots qui sortirent de sa bouche. Cet homme au manteau noir et à la bannière secrète des templiers qui sortit de l’ombre n’était pas un inconnu pour Rémus. Loin de là. Il n'était même que trop familier pour lui. Le venin circulait toujours dans ses veines dilatées de cet instant. Le même poison qui emplissait la bouche du semi-humain, du monstre.

Le templier sourit avec ses yeux d’une vengeance qui faisait rage à l’intérieur de lui. Après tant d’années de recherche, il trouvait enfin la raison de sa folie, si la folie en a une. Il fixa le lycan dans les yeux pour l’obliger à le regarder et lâcher sa présente proie qui se maintenait en garde au milieu de cet endroit. Il abaissa sa main qui fit voler un mouchoir brodé de la croix, lequel tomba à terre et roula vers le mur. La demande de duel venait d’être lancée. Aucun mot n’était de mise, mais il devait faire en sorte que la jeune femme, aussi courageuse qu’elle soit, se déplace du combat qui allait commencer. Un assaut féroce où certainement l’un d’entre eux allait laisser sa vie, ou pire, les deux.

«Ce combat n’est pas le vôtre mademoiselle. Laissez-moi l’honneur de mettre fin à sa vie.»

Le visage de l’homme était vaguement neutre mais une telle vendetta se lisait des les iris dilatées de la nuit. Son pied prit par au sol pour donner son élan. Déjà il avait commencé à déboutonner son manteau de cuir au cas où le loup n’aurait pas repéré sa proie dans ses souvenirs. Les quatre longues cicatrices paraissaient déjà de son cou. Une blessure meurtrière qui laissa sa marque durant toutes ces années de recherches et d’errance dans le trouble et la peine de la perte de sa femme tuée si lâchement par l’un de ces loups de l’enfer. Il garderait en tête l’image de ce loup noir comme la nuit où il s’attaqua à la très noble maison des Sereg et en tua ses membres, jusqu’à l’apparition de l’un d’entre eux aux côtés de l’ordre des templiers.

Le plus abject des miens ?, merci pour le compliment

Remus se prépara à attaquer quand quelque chose attira son attention... Pas n'importe pour ainsi déconcentrer le général de la colère ça ne pouvait être qu'une personne lié à lui, le lycan se redressa de toute sa hauteur tournant la tête vers la ruelle. Un picotement se fit sentir à sa cuisse, son adversaire avait profité de son inattention pour lui planter une dague dans la cuisse.
Idiot ! il avait vraiment été idiot de s'être laissé avoir comme un bleu.
Le général se pencha attrapa le poignard et l'arracha de sa chair, il n'avait pas vu la jeune Agatha lui foncer dessus lui entaillant l'oreille.
ok... là, elle est morte...

Remus poussa un grondement rageur en direction de la jeune fille, retroussant les babines, il leva la patte se préparent à l'attaquer quand un homme sortit de l'ombre.

que...

Un frisson parcouru l'échine du lycan, c'était donc lui qui avait attiré son attention plus tôt. Remus l'observa un moment avant de tirer les oreilles en arrière, Thyler... Il le reconnaîtrait sans mal, normal, il fut il y a des années l'une de ses proies tout comme l'avait été William.
Thyler sortit un mouchoir qu'il laissa tomber au sol, ouvrant ainsi un duel entre eux deux.

Toujours aussi sur de toi! Après toutes ces années. Je pensais t'avoir tué, mais je vois que j'ai fait erreur ; je vais donc réparer cette faute dès ce soir.

Remus s'approcha d'un pas légèrement boitant, le sang continuant à couler le long des poils noirs du lycan ; il contourna Agatha s'approchent de sa nouvelle victime. Le regard sombre du lycan plongé dans celui de sa "création", il fit un large sourire dévoilant des crocs blancs luisant au clair de lune.

Agatha savait pertinemment qu'elle n'avait que très peu de chances de sortir vivante de ce combat. Mais la seule chose qui lui restait, c'était l'honneur, et elle ne ferait pas le plaisir à un lycan, si puissant soit-il, de s'enfuir devant lui. Elle avait blessé l'homme-loup, qui semblait désormais encore plus déterminé à la tuer, à ajouter une Sereg à son tableau de chasse. Quand l'inconnu fit irruption, elle fut à la fois soulagée et vexée : la prenait-il pour une frêle jeune fille incapable de se défendre ?

- Qu'en savez-vous, sir, répondit-elle avec fierté, que ce combat n'est pas le mien ? Le monstre que vous voyez là a massacré ma famille, n'est-ce pas une raison suffisante pour vouloir lui régler son compte ?!

Mais elle fut écartée et le vit défier le lycan. Ils semblaient se connaître. L'homme était visiblement un templier, mais elle ne l'avait jamais vu dans la Forteresse. Etrange, car elle connaissait tous les templiers avec lesquels elle avait grandi. Peut-être l'un de ces renforts venus renforcer les troupes de Londres ? Quand l'homme montra ses cicatrices, elle eut un mouvement de surprise. Et les paroles du lycan ne firent que conforter son sentiment.

*Se pourrait-il, songeait-elle, par la sainte Croix du Temple, que mon père soit de retour ? Le lycan a dit qu'il a survécu à sa morsure... Mais pourquoi ne me l'aurait-il pas fait savoir ? *

Elle restait sur ses gardes, mais elle était troublée. Les idées se bousculaient dans sa tête. A présent qu'elle était en retrait, elle réalisait combien ce lycan était puissant et qu'elle n'aurait eu aucune chance face à lui. Si l'inconnu était bien son père, elle priait pour que le destin, une fois de plus, lui joue un mauvais tour, qu'il ne meure pas sous ses yeux.

Le manteau qui était au paravent sur les épaules du templier fut jeté tel un torchon dans la ruelle salle. Le son sourd du tissu contre le pavé fut le moment de sa narration.

-Tu n’a que planté tes griffes et tes crocs dans mon torse. Si tu m’as cru mort c’est que tu es plus stupide que je le croyais Rémus. Croyais-tu vraiment que cela allait mettre fin à ma vie? Je suis plus tenace que tu le croyais et ça causera ta perte ce soir. Non seulement tu m'as donner ta morsure des enfers mais en plus tu m'as laissé libre. Tu regretteras plus que ton geste, j'en fais le sermon devant Dieu et devant les créatures de l'enfer.

Il continua de regarder le loup dans la croisée pour parler indistinctement à la jeune femme trop fière d’elle-même. La lueur qui l’allumait et qui l’entourait se changea instinctivement en doute mais il ne fléchit pas à la curiosité.

-Sache que vous n’êtes pas la seule à qui c’est arrivé.

Son épée fit un bon en avant sans osé encore attaquer même si la vengeance le brulait de l’intérieur, même si son corps et son esprit ne faisait qu’un pour réaliser son rêve qu’il nourrissait amèrement depuis une vingtaine d’années. Mais une question le laissait toujours dans le doute car de tous ceux qui habitaient la maison à ce moment là, seule sa sœur aurait pu survivre à cette féroce attaque. Les images lui vinrent en mémoire une autre fois, une autre parmi tant d’autres; celle de son frère, mort en avant, sa mère et son père, morts également. Sa petite sœur était-elle donc morte dans le brassier qui avait consumé ce qui restait de sa vie?

-Il y a maintenant vingt ans que je te cherche. Je me suis jurer de te tuer après le mal que ta fait à ma famille et que je vois que tu as répété ce geste et sans doute à ton grand plaisir! Mon frère est mort! Mes parents sont morts et je n'ose pas imaginer ce que tu as pu faire à ma soeur après déguster notre vue à terre baignant dans notre propre sang. Je ne crierai pas haut et fort toute la haine que j’ai pour toi car je finirai ma vie à essayer de le faire! Je vais simplement te faire goûter ma lame.

De son autre main, il traça les marques déjà assez impressionnantes en fixant toujours son ennemi, son meurtrier, son créateur. Il sentait le même lien puissant qui les liait. Le poison courait toujours dans ses veines malgré le contrôle absolu dessus. Ce venin lui avait donné la force qui lui manquait pour soutenir sa vendetta puissante dans son cœur. Il monta ses poignets liés au dessus de sa tête laissant supporter la lame bien et haute, prête à frapper. Il n'osait pas faire le premier geste mais il voulait simplement attiser la colère qui animait la bête. Il voulait que la jeune femme regarde ce qu'un paladin de l'ancien monde pouvait faire.

Certes je n’ai que planté mes crocs et mes griffes et toi mais regarde cela a suffit pour nous lier. Oui tu est assez tenace je dois l’avouer un chouilla casse pattes à ce niveau là tu aurais au moins pu faire comme tous ceux que j’ai mordu soit mourir soit agrandir la meute de mon seigneur… mais bon ça n’arrive cas moi se genre de choses des jeunes qui se veulent différents montrer qu’il peuvent être supérieur et c’est souvent cela qui cause leur perte.

Remus ricana en l’entendant faire sermon une lueur de plaisir se voyait dans son regard aussi noir que son pelage, le fait que Tyler croit son frère mort l’amusait plus que tout.
Tyler… Tyler… Tyler tu me déçois beaucoup, je te croyais plus intelligent que cela, certes j’ai attaqué ta maison et gouté à vos chaires, délicieuses je l’avoue surtout celle de tes parents mais je n’ai pas su ou plutôt pas pu gouter à ta sœur, il n’y avait plus personne après notre attaque et surement pas une petite fille.

Le lycan s’approcha un peu se penchant pour être à la hauteur de sa création sourit à pleines dents
Une chose cervelle de moineau ne m’accuse pas à tord, j’ai déjà assez de soucis aussi, tu me disais stupide mais crois moi tu l’es bien plus que je ne puis l’être. Tu cherches vengeance c’est loyal mais bon le passé est le passé et on ne peut revenir dessus, ton frère est mort parmi les humains je n’y peux rien ont ne peu pas tous contrôler notre lycan.

Remus eut un mouvement de recule en voyant la lame du templier faire un bon vers lui, il avait beau se contenir pour retrouver son calme le fait d’avoir deux humains près de lui l’appâtait plus qu’autre choses surtout les Sereg, surtout toute la famille qu’on l’accusait d’avoir tué, il en avait éliminé que deux… les parents
Tyler se tenait là devant lui, William que le templier croyait mort était dans les environs, oui il l’avait repéré son autre création et enfin la petite fille la soit disant sœur des deux jumeaux Sereg était devenue son alter égaux féminin dans les rangs vampiriques…
Tu as raison sur le fait que j’ai répété mon geste sur d’autre famille mais tel est l’instinct du lycan, chasser pour se nourrir, tuer afin de survivre… mais si tu penses que ta sœur est morte ce n’est surement pas de ma patte cela je suis certain, mais bon tu es surement têtu comme les autres, une choses anime ton cœur de lycan la vengeance… tu ne veux que te venger de moi me faire gouter à ta lame et bien vas y mais tu risque d’y perdre la vie

Remus se pencha, se mettant à quatre pattes près à bondir sur Tyler, le lien qu’il avait avec le templier l’excitait un peu plus à chaque instant, plus il tardait à attaquer plus se lien le poussait à succomber à l’envie d’attaquer se qui ne tarda pas à arriver quand Tyler leva les poignets au dessus de sa tête levant avec eux une lame aiguisée luisant au claire de lune, Remus ne put s’empêcher de répondre à l’appel de l’attaque et chargea Tyler, il esquiva sans grandes difficultés les coups précis porter par son adversaire, il dut admettre qu’il maniait bien l’épée mais pas aussi bien que les lycans avec lesquels il s’entrainaient, après un moment d’esquive il parvient enfin à toucher les bras de Tyler, ces griffes coupant net la chaire sur leur passage, tout cela en échange d’une misérable coupure créée par la lame qui avait fondue sur lui.
Un léger grondement se fit entendre, trois fois ! Cela fessait trois fois qu’il s’était fait blesser sur la soirée et cela commençait à être de trop à son goût. Il soupira avant de renfoncer sur sa nouvelle proie, ne lui laissant que la chance d’espérer que quelqu’un vienne retenir voir calmer le général dont la colère se mit à grandir de plus en plus afin d’éviter un carnage total.

[Corrigé par Lestat]

Le loup, son créateur et son ennemi de droit se replia pour une charge. Il était donc réellement stupide car le faucon pouvait accueillir cette charge sans trop de difficulté. La lame entailla la peau cuivreuse du semi-animal le laissant grogner et geindre dans cette projection de jais. Il se retourna pour admirer son coup mais les griffes lui transpercèrent le bras. Il répliqua rapidement ne touchant presque pas sa cible. Les années avaient rendu ce lycan plus fort et plus orgueilleux que lui-même. Tyler n’eut qu’un seul moment de pensée et la dédia à sa sœur. Il avait toujours cru qu’Elle avait périt de la main de ce monstre comme tout le reste de sa famille.

Par trois fois Rémus avait prononcé le nom de son fils, par trois fois il se fit maudire par celui qui brandissait sa lame et son étendard dans la nuit. La rage s’emparait de son adversaire mais lui jubilait de pouvoir enfin exécuter sa vengeance.

-Tu dis mon geste royal mais je ne le retiens pas de toi. Ma vengeance est la mienne, pas de ton héritage que tu dis noble. Je ne serais pas fier à ta place.

Sur le corps poilu et monstrueux du général de la colère on pouvait voir trois marques de lames laissées. Par trois fois le nom de Tyler sortit de la gueule béante et prouvait son identité. Non il n’était pas étranger à tout ce combat, il se devait de remplir sa tâche. Son châtiment comportait aussi trois phases; la première, tuer le lycan qui avait détruit sa famille et son corps lui-même. Une errance de plusieurs siècles à rattraper. La seconde, la mort de Dracula, sermon de tous templiers qui était dans l’ordre. Ce vampire, aussi beau et puissant soit-il avait tué sa femme alors que sa vie recommençait enfin de nouveau. La troisième, retrouver sa fille de vingt ans et enfin vivre libre. La liberté que tout homme désire en son cœur même si il fut corrompu.

-C’est pour toi…Agatha…

Il murmura ses mots entre ses dents crispées et le maintient de son bras lacéré. Le sang emplissait ses doigts et le coup se faisait encore ressentir dans ses muscles blessés. Mais alors qu’il chargeait lui-même vers le lycan couvert de la nuit, son geste passa outre dans sa tête et manqua sa cible. Quelque chose l’empêchait de s’attaquer à ce monstre.

*Aucun lycan ne peut réellement en tuer un autre, ils sont une meute, une famille. Ils sont suicidaires à leur manière mais le lien est trop fort pour ne pas protéger les siens.* *Et si nous renions cet héritage?* *C’est impossible. Tu ne pourrais tuer ton créateur, même si ton désir de le voir mort est plus fort. Mais le contraire est fort possible; pas obligatoire mais je pense qu’il pourrait, lui, mettre fin à la vie d’un de ses enfants.*

La science était contre lui. Il ne pouvait tuer son créateur sinon mettre fin à sa propre vie. Il crispa sa mâchoire en maudissant sa seconde origine. Dans ses yeux brillaient maintenant un doute concernant sa quête et sa vie. Tyler devait servir sa seconde nature tant qu’il n’avait pas refait la paix avec lui-même. Sa vengeance avait réanimé son désir de tuer, son instinct animal du lycan. Rien n’était encore perdu. Une seule personne avait pu lui faire voir une faille dans la morsure, mais elle avait laissé sa vie dans les mains d’un vampire. L’hésitation qu’il venait d’avoir avait trahit ses paroles et son esprits. Il se reprit et garda son épée à la hauteur de sa taille. *Si je ne peux pas te tuer, je pourrai au moins me défendre.*

Agatha avait été éloignée assez brutalement du combat par l'inconnu, ce qu'elle n'appréciait guère : elle n'aimait pas qu'on la prenne sans cesse pour une faible jeune fille, elle qui aurait pu en remontrer aux guerriers les plus émérites. Mais les paroles qui s'étaient échangées entre les deux adversaires avaient achevé de semer le trouble en elle. Les paroles que l'homme avait laissé échapper dissipèrent ses derniers doutes : il s'agissait bien de ce père dont elle avait tant espéré la venue. Sur le moment, elle crut défaillir tant l'émotion était forte. Elle finissait par croire que ce moment ne viendrait jamais, ou qu'on lui avait tu une terrible vérité afin de la ménager. Et à présent il était là devant elle, s'interposant face au monstre menaçant qui vomissait ses paroles de haine et de mépris. La tête lui tournait un peu, elle se croyait tout à coup au beau milieu d'un rêve tant cette rencontre était improbable. Mais très vite elle se ressaisit et, se remettant en garde, vint se placer aux côtés de celui qui avait prononcé son nom.

- Je suis là, père, dit-elle dans un murmure. Agatha, cette fille que vous avez confiée à lady Sarah. Qui vous attend depuis toujours, qui vous espère à chaque instant depuis qu'elle est en âge de comprendre. Permettez que je me joigne à vous pour renvoyer ce monstre dans cet enfer qu'il n'aurait jamais dû quitter ! Mon épée crie vengeance pour tout ce qu'il nous a fallu endurer, et je ne vous laisserai pas disparaître à présent que le hasard nous a réunis !

Elle toisa le Lycan avec de la haine et du défi dans le regard, cette inconscience de la jeunesse qui n'est que fougue de l'idéal. Toute sa vie jusqu'à présent n'avait eu de sens que dans la perspective d'un instant comme celui-là, elle ne le laisserait pas passer. Elle voulait prouver à son père qu'elle avait été la plus assidue des élèves du donjon, jusqu'à en oublier le danger.

Ses sentiments, en cet instant étrange, étaient mêlés. La joie, bien sûr, de retrouver celui dont l'absence avait été si cruelle. Mais la colère aussi, des questions par dizaines et sans doute des reproches à venir : pourquoi l'avoir abandonnée ? Pourquoi ne s'être jamais montré à elle ? Comment avoir pu tolérer qu'on la maintienne dans un tel secret, prisonnière de la Forteresse, toujours surprotégée ?

Cela fessait une bonne partie de la nuit que William déambulais sans but précis dans les ruelles de Londres le regard fixe droit devant lui. Le jeune homme marchais ainsi pas qu’il n’avait rien a faire que du contraire il cherchait une bonne proie, contrairement à certain de sa race il avait un penchent pour la chaire d’enfants mais bon il restait parfois bredouiller peu de parents laissais leurs jeunes courir ainsi dans les rues de la capitale anglais durant ces nuits peu rassurantes qui durant depuis bien des années.

Pensant rentrée au QG sans avoir mangé, il continua sa route ou il vie au loin une bande de jeune fille marcher sur un trottoir, accélèrent le pas il traversa aussitôt et se cacha dans une ruelle plus loin. ces proies enfin devant lui il sortit un bras du noir et attrapa la dernière d’entre elle étouffent ces cris, les autres n’ayant pas vraiment remarquer sa disparition continuaient leurs chemin comme si de rien n’était.
William ne tarda pas à tuer sa victime et de se préparer à se délecter de la chaire tendre de la jeune femme un bruit venant d’une ruelle voisine attira son attention pas que les bagarre lui était plaisent mais c’était plutôt les odeurs qui l’attirais, il y avait celle d’un membre de son clan et l’odeur de son sang mais aussi celle de deux autres personnes.
Permettez que je me joigne à vous pour renvoyer ce monstre dans cet enfer qu'il n'aurait jamais dû quitter ! Mon épée crie vengeance pour tout ce qu'il nous a fallu endurer

William tourna la tête vers le ciel, comme hésitent mais instinct de meute le poussais à quitter se repas qu’il allait prendre pour aider un des siens, surement un acte suicidaire mais bon, les lycans était comme les loups sauver la vie de l’autre au péril de la sienne.
Le jeune homme fixa les toits prit un petite élan et grimpa vers les hauteurs sautant d’une façade à l’autre de deux maison voisine. Une fois en haut William s’approcha du bort en toute discrétion observent la scène un frisson parcouru son échine en voyant le lycan sombre, un seul homme dans la meute avait le poil aussi foncer, Remus l’un des généreux et par-dessus tout son créateur, il avait envers lui un respect sans égal a part pour Marcus et Elizabeth.

Se lycan tend redouter pour sa colère st aux yeux de william l’homme qui l’as à la fois enlevé de sa famille si cher à ces yeux mais aussi celui qui lui à permit d’avoir une nouvelle vie ou il a put se perfectionner au combat.
Il porta son attention sur les deux personnes qui sentais devant le colosse noir, il put sans difficulté reconnaitre à leurs odeurs qu’il était des templiers et plus précisément l’homme
Hé bien mon général je vois que vous chercher toujours à vous surpasser !, deux templiers à la fois c’est impressionnent…. Mais bon l’odeur de votre sang l’est moins je pense qu’un petit coup de pattes sera le bienvenue

Dissent cela, l’homme sauta du toit sa longue veste noir flottent dans son dos. Il retomba au coter de Remus se dressent de toute sa hauteur. La lumière de la lune venant sur lui donnais l’empressions du à ces cheveux blanc qu’il était plus vieux que son général.
William porta son attention sur les deux templiers la jeune fille elle avait une ressemblance flagrante avec sa sœur qu’il avait rencontré il y a peu. Des deux c’était l’homme qui l’intriguais le plus lui rappelais son défunt frère