Lycans & Vampires
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 Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]

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Fingal Mc Cruimein
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Fingal Mc Cruimein


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MessageSujet: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10Sam 20 Juin - 14:07

Fingal était enfin de retour dans sa chambre après cette petite escapade infructueuse dans les rues de Londres. Il commençait à se demander s'il avait bien fait d'accepter la proposition du Maître de revenir à Londres ; sur les rives du Bosphore, au moins, on trouvait toujours à s'amuser... Son valet lui annonça une nouvelle qui le contraria : ses malles auraient du retard, le bateau se trouvant bloqué par les services de police...

* Il faudra que je demande à Bulkeley de m'introduire auprès de membres de la Cour, sinon on ne s'en sortira jamais ! * , pensa-t-il en brisant rageusement une carafe de cristal. * Tiens, Bulkeley, justement... Voilà un divertissement ! Cet imbécile sera trop heureux de savoir que je suis de retour, un jeu d'enfant de l'attirer ici.*

Fingal prit place à son bureau, retailla sa plume et se mit à rédiger une missive pour le vicomte, qu'il lut à haute voix une fois terminée :

" Mon très cher ami,
Me voici de retour de retour à Londres, et je m'empresse comme il se doit de vous écrire. Je brûle d'impatience de vous revoir. Si vous en avez le loisir, suivez le porteur de cette missive, il vous mènera à moi. Vous connaissez mon goût du secret, et il me semble savoir que cela n'est pas pour vous déplaire. Pas un mot d'ailleurs à qui que ce soit, je compte sur votre totale discrétion. Venez sans tarder, je vous espère, Mylord.
Bien à vous,
Vicomte Fingal Mc Cruimein
"

Le fameux sourire s'esquissa sur ses lèvres. Il tira sur le lacet de cuir qui enserrait toujours son cou et se perdait sous sa chemise ; bientôt en sortit un sceau à cacheter, qui était toujours en contact avec sa chair, de façon à pouvoir cacheter ses lettres de son propre sang. Il apposa donc le cachet, et remit le sceau à sa place.

"Marteinn ", dit-il à son valet, " porte ceci sur le champ chez le vicomte Bulkeley, et attends sa réponse. S'il accepte ma proposition, tu le conduiras ici, mais sois discret. Je ne voudrais pas qu'un autre vampire abime mon jouet favori. Aller, hâte-toi, j'ai besoin de me divertir un peu !"

Une fois Marteinn sorti, il passa dans son cabinet de toilette afin de se préparer à la visite qu'il attendait.

* Nous allons nous amuser un peu avec Bulkeley. Il sera mon premier cobaye. Cela me permettra de voir ce que vaut le matériel déjà en place dans la salle X... Ensuite, je n'aurai plus qu'à le persuader de me réintroduire dans la bonne société londonienne, et je disposerai d'un terrain de chasse du meilleur goût.*
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Fingal Mc Cruimein
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Fingal Mc Cruimein


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MessageSujet: Re: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10Dim 5 Juil - 23:15

Fingal attendait toujours, quand on frappa à la porte de la chambre. Il réajusta ses vêtements et prit place dans un fauteuil avec une nonchalance feinte.

"Entrez !"

Quelle ne fut pas sa surprise de voir entrer un domestique du comte. Fingal le reçut avec froideur, quelque peu déçu qu'il ne s'agisse pas de l'hôte attendu.

"Que veux-tu ? Hâtes-toi, car j'attends de la visite !", dit-il sans même regarder le serviteur.

"Sir, le Maître souhaiterait que vous veniez le voir dans son bureau. Il veut vous rencontrer, et vous remercie pour votre cadeau."

* Mon cadeau ?! * , pensa Fingal en posant sa main sur l'accotoir du fauteuil. * Ah oui, le whisky ! C'est vrai ! Il faut que je pense à lui offrir aussi la nonne... *

"Un instant, je laisse un message pour mon valet, qui va rentrer d'une mission que lui ai confiée. Et je prends un autre présent pour le Comte. Puis je te suis."

Il se leva, prit une feuille et griffonna quelques mots à l'attention de Marteinn, lui donnant ordre de faire patienter le vicomte Bulkeley s'il était revenu avec.

Puis il ouvrit une armoire et en fit sortir la jeune nonne tremblante, qui pleurait à chaudes larmes.


"Tu ne vas pas te présenter ainsi devant le Maître, espèce de sotte ! Cesse donc de pleurer ! C'est un grand honneur que nous te faisons là, et je commence à me demander si tu valais la peine que je m'encombre de toi... Remettons un peu d'ordre dans tout ça, que tu sois présentable ; le Maître n'aime que les marchandises de choix. Et si tu ne te montres pas coopérative, je peux te jurer que je te le ferais payer dans d'atroces souffrances..."

La malheureuse, terrifiée, s'efforça de ne plus pleurer et de se résigner à son sort. Peut-être l'homme que Fingal appelait "le Maître" serait-il un gentleman... Fingal remit de l'ordre dans les vêtements de la nonne, lui nettoya le visage et ne put s'empêcher de caresser son cou à l'endroit où palpite la veine qui procure tant de plaisir aux fils de la nuit...

"Voilà ! " , dit-il enfin au domestique. "Nous sommes prêts. Conduis-nous auprès du Maître. Nous ne devons pas le faire attendre, ce serait incorrect."

Ils quittèrent la chambre et s'engagèrent dans le couloir vers l'escalier menant aux étages supérieurs.
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Sir Adrian Bulkeley
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MessageSujet: Re: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10Jeu 9 Juil - 5:36

Le vicomte Bulkeley arriva enfin, accompagné de Marteinn, dans les appartements de Fingal Mc Cruimein. Le valet avait pris mille précautions superflues, et bandé les yeux du jeune aristocrate à peine étaient-ils montés dans le fiacre qui les attendait à quelques rues du QG. Ainsi, Bulkeley ne savait pas où on l'avait amené, car il n'avait pu ôter son bandeau qu'une fois entré dans la chambre de Fingal.

"C'est pour votre sécurité, Mylord," avait dit Marteinn.

Et Adrian n'en était pas à une excentricité près de la part de son ami. Il se prêta donc de bonne grâce à ce qu'il prit comme un jeu. Le plus périlleux fut de descendre un premier escalier, puis d'en monter un autre très étroit se déployant en colimaçon jusqu'à l'étage des appartements privés. Bulkeley fut plusieurs fois à deux doigts d'enlever le bandeau, mais Marteinn l'en avait à chaque fois dissuadé.

Lorsqu'ils eurent pénétré dans la chambre et que Marteinn eut refermé la porte, Bulkeley s'attendit à voir aussitôt Mc Cruimein riant de sa mésaventure. Il fut très déçu en enlevant le bandeau de soie noire de ne voir personne d'autre dans la pièce que le valet et lui.

"Où est ton maître ?", lança Adrian d'un ton agacé. "S'il s'agit d'une plaisanterie, elle est de fort mauvais goût ! J'exige des explications, sur le champ !"

"Je ne sais, Mylord." , répondit Marteinn, embarrassé, en l'aidant à se défaire de sa cape. " Sir Mc Cruimein m'a demandé de vous amener ici auprès de lui. Peut-être est-il dans son cabinet de toilette ? Prenez place dans un fauteuil, Mylord. Je vais le chercher."

"Mc Cruimein et son éternel souci du paraître ! Fingal, inutile d'en rajouter : si tu es là, hâte-toi de venir ! Tu ne m'as déjà que trop fait attendre !"

Marteinn fut absent un certain temps et ne trouvait pas trace de son maître. Le vicomte Bulkeley, comme tous les gens de son rang, pouvait se montrer fort impatient et capricieux, et ainsi entrer dans des colères effroyables. Il montrait déjà des signes de vive impatience. Or, il fallait à tout prix éviter d'attirer l'attention et de révéler qu'un humain avait été introduit secrètement dans le château. Le domestique trouva enfin le mot laissé par Sir Mc Cruimein, lui expliquant qu'il se trouvait chez le Maître et qu'il devait faire patienter Bulkeley jusqu'à son retour.

"Alors ?", s'écria Bulkeley en le voyant revenir. "Où est Fingal ? Monsieur a-t-il enfin fini de se pomponner ?"

"Mylord, mon maître a été appelé par une affaire urgente. Il vous prie de bien vouloir l'en excuser et fera tout son possible pour revenir au plus vite... Considérez que vous êtes ici chez vous. Que puis-je faire pour vous permettre de patienter ? Souhaitez-vous que je fasse monter une collation ?"

"Tu te fiches de moi, maudit Ecossais !!!", éclata Adrian en se levant du fauteuil dans lequel il avait pris place. "Un Bulkeley n'a jamais attendu un enfant de p***n, se fasse-t-il appeler vicomte pour flatter son ego ! Ma cape ! Je pars immédiatement ! Appelle une voiture que je puisse rentrer chez moi ! Où sommes-nous ? Il me semble que nous avons roulé longtemps, nous devons être en dehors de Londres, je suppose..."

"Je vous en prie, Mylord. Je comprends votre colère, mais ce n'est qu'un petit contretemps. Mon maître brûle de vous revoir. La première chose qu'il fit en arrivant ici est de m'envoyer vous chercher. Regardez comme il a dû partir précipitamment et à regret : il a laissé sur son bureau le médaillon contenant votre portrait qui ne le quitte jamais."

La ruse improvisée fonctionna ; en réalité, Mc Cruimein avait ressorti le médaillon du fond d'un coffret dans lequel il se trouvait avec quelques souvenirs de son passé londonien et des documents compromettants destinés à lui assurer la coopération de vieilles connaissances. Le vicomte Bulkeley s'approcha du bureau et prit le médaillon : c'était un cadeau qu'il avait fait à Fingal au moment de leur séparation, lorsque celui-ci était parti pour l'Orient... Il sentit sa volonté vaciller, sa main se referma sur l'objet et il le porta à ses lèvres pour y déposer un baiser ; il reconnut le parfum de Fingal, et c'en était fini de sa colère...

"Aide-moi à me dévêtir," dit-il calmement à Marteinn. "Je vais me coucher en attendant Fingal. Si tu connais une catin, ou à défaut un garçon, vas me chercher de quoi passer ma colère et patienter. Une nuit sans plaisir est une nuit perdue... Prends ce que tu trouveras, si possible quelqu'un que personne ne réclamera s'il arrivait que mon plaisir aille jusqu'à sacrifier la créature..."
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MessageSujet: Re: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10Mar 14 Juil - 2:05

Marteinn avait accédé à la demande de lord Bulkeley et fait venir du centre ville de Londres deux obscures catins avec lesquelles l'ami de son maître pourrait laisser libre court à ses fantaisies... Il avait grassement payé leur maquerelle, qui faisait partie de ses vieilles... connaissances, dirons-nous par pudeur, pour qu'elle ne pose aucune question.

Tandis que le jeune aristocrate se divertissait donc, Marteinn dut s'acquitter d'une autre mission parmi celles que son maître lui avait données : porter à la demoiselle Yéliel Mälaren une lettre de Sir Mc Cruimein. Il profita de ce que l'hôte était pour l'heure occupé à ses plaisirs - deux filles, voilà de quoi occuper lord Bulkeley pour un certain temps - pour s'éclipser et gagner les appartements de la jeune fille, qui se trouvaient par chance sur le même étage du château...


Dernière édition par Fingal Mc Cruimein le Sam 25 Juil - 0:32, édité 1 fois
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Sir Adrian Bulkeley
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MessageSujet: Re: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10Ven 17 Juil - 1:15

Lord Bulkeley avait beau se divertir avec les deux filles amenées par Marteinn, il commençait à trouver le temps long. Fingal le faisait trop attendre, et cela l'agaçait fortement. Tandis que tous trois reprenaient leur souffle, il fit signe à l'une des filles de se lever, et à l'autre de rester allongée sur le lit.

"Mon Dieu, mais que tu es grasse, ma pauvre fille !", dit-il en riant à celle qui se tenait nue devant lui. "Grasse et sans grâce ! Tourne-toi un peu que j'admire cette offense à la beauté qu'est ton corps tout entier !"

Les deux filles étaient stupéfaites, et quelque peu effrayées par l'étrange lueur qui s'allumait dans le regard du vicomte. Celle qui était encore allongée voulut se lever elle aussi, mais Bulkeley l'attrapa brutalement par ses cheveux défaits.

"Reste là, catin ! T'ai-je dit de te lever ? Sers-nous à boire au lieu de m'importuner !"

Elle obéit et servit trois verres de whisky. Bulkeley saisit sa canne, qui se trouvait près du lit, et brisa net le troisième verre d'un coup violent.

"Pas pour elle ! Juste toi et moi ! Elle, elle va devoir se faire pardonner sa vulgarité en nous divertissant..."

Il vida à demi son verre, puis versa le restant sur la poitrine de la prostituée qu'il avait attirée à lui, avant de goûter sur sa peau le liquide ambré. Comme elle ne buvait pas, il la saisit à nouveau par les cheveux et l'obligea à boire le whisky d'un trait. Il lui donna alors un baiser, puis se leva. Tandis qu'il avançait vers elle, la seconde fille reculait. Il lui bloqua toute retraite et l'obligea à s'agenouiller devant lui.

"Quel est ton nom, ma fille ?", dit-il d'une voix douce en lui soulevant le menton. "Le vrai, pas un de ceux que tu inventes pour tes clients..."

"M... Ma... Mary" , sanglotait la fille. "Je m'appelle Mary, mylord, c'est mon vrai nom, je le jure."

"Bien, Mary...", rétorqua Bulkeley. "Et où travailles-tu ? Comment s'appelle le bordel où tu vends ces charmes, disons... bovins ?"

"Oh, je ne suis pas assez éduquée pour travailler dans un bordel, mylord. Je travaille tantôt sur les quais, tantôt dans des tavernes ou les ruelles..."

"Tu ne mérites pas mieux, en effet, Mary !", dit Adrian en approchant son visage du sien. "Pourtant, je vais te faire une faveur, si tu réponds encore à une question... As-tu de la famille à Londres, Mary ?"

"Oh par pitié, mylord ! Mes parents ignorent tout de ce que je fais pour vivre ! Mon pauvre père est malade, il ne peut plus travailler, et ma mère fait des travaux de couture... Nous sommes du quartier de Whitechapel... J'ai deux enfants à nourir, mylord, leur père m'a abandonnée. Et je dois payer les remèdes de mon père !"

La catin pleurait à chaudes larmes et implorait. Elle connaissait les goûts pervers de certains aristocrates, sachant qu'ils étaient prêts à tout pour assouvir leurs fantaisies.

"Et toi ?", lança-t-il à celle qui s'était recroquevillée sur le lit. "Quel est ton nom ? Où travailles-tu ? Et où vit ta famille ?"

« Sarah, je m'appelle Sarah, mylord ! », répondit la jeune fille apeurée. « Je ne suis pas comme Mary, je ne travaille pas dans les rues. On me connaît au Hightgate, et au Hell's Bitches... Je n'ai pas de famille, mylord, je suis une enfant abandonnée qui s'est enfuie du couvent où on l'avait placée. »

Elle le regarda, puis jeta un oeil vers sa compagne. Elle se redressa sur le lit et écarta les draps qu'elle avait rabattus sur son corps nu.

« Voyez, mylord, je ne suis pas comme Mary ! Voyez comme mon corps est tout entier fait pour votre plaisir ! »

« Fort bien, Sarah... », fit simplement Bulkeley. « Tu es une bonne garce... Et une menteuse ! Je suis un habitué du Hightgate et du Hell's Bitches, et je ne t'y ai jamais vue, pauvre sotte ! Crois-tu qu'on y laisse entrer de la marchandise de ton espèce ?! Je vais te faire payer ton mensonge, j'ai horreur qu'on me mente ! Mary au moins a dit la vérité... »

Lentement, il tira la lame qui était dissimulée dans sa canne, en s'approchant du lit, prit Sarah par les cheveux et lui trancha la gorge en éclatant de rire. Puis il se retourna vers Mary, qui avait étouffé un cri d'horreur et croyait sa dernière heure venue.

« Rhabille-toi, Mary, tu n'as rien à craindre de moi. » , lui dit-il d'une voix calme en l'aidant à se relever. « Pardonne mes paroles cruelles, je voulais confondre cette maudite catin. Toi au moins, tu as le courage de dire la vérité, et je le respecte. Promets-moi seulement d'oublier ce que tu viens de voir, d'oublier jusqu'au nom de cette Sarah ! Nous sortons en ville, je vais te faire découvrir ce que sont les lieux de plaisir de Londres où on ne t'a jamais laissée entrer... Je te payerai comme on ne t'a sans doute jamais payée.»

Lui-même se rhabilla, puis s'installa pour écrire un message à l'intention de son ami Fingal. Lorsqu'il eut fini et apposé son cachet, il prit Mary par le bras et ils sortirent des appartements de Sir Mc Cruimein pour regagner le centre de Londres.



+ Message de lord Adrian Bulkeley à Sir Fingal Mc Cruimein +


"Mon cher ami,

Je m'étais attendu à quelque surprise de votre part, connaissant votre esprit fantasque. Mais me faire attendre ainsi m'horripile, vous auriez dû vous en souvenir. Je n'en puis plus de demeurer enfermé ici à attendre des retrouvailles que pourtant je n'espérais plus tant je les ai souhaitées. Et votre idiot de valet s'est volatilisé. Lorsque vous en aurez fini avec vos autres distractions, venez donc me retrouver au Hightgate. Je compte sur vous cette fois. A défaut de mes caresses, ta peau pourrait se souvenir de mes représailles si tu ne te hâtes pas, méchant ami qui me payeras ce retard...

Ah, désolé pour le désordre. Il a fallu que je me trouve une distraction en votre absence. La catin est une fille de rien que nul ne réclamera, Marteinn vous l'expliquera ; il vous sera aisé de vous en débarrasser.

Je suis et demeure, Sir, votre humble et dévoué serviteur,

Lord Adrian Bulkeley "
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Fingal Mc Cruimein
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MessageSujet: Re: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10Mer 22 Juil - 4:19

Ayant pris congé du Maître avec tout le cérémoniel qui les amusait tous deux - révérence stylée et sortie à reculons de façon à ne pas tourner le dos au Comte - , Fingal s'engouffra dans les couloirs pour redescendre vers l'étage de ses appartements. Il se réjouissait que Dracula lui laisse carte blanche pour les travaux et soit impatient de le voir débuter ses expériences. L'allusion du Maître à la rapidité de ses conquêtes le fit sourire ; il savait Dracula volontiers libertin lui aussi. En revanche, Geophal Valvady était un personnage bien étrange, sans doute encore peu habitué aux coutumes des vampires mondains...

Quand il arriva dans sa chambre, il ne trouva personne. Il s'attendait à y trouver le vicomte Bulkeley, comme il l'avait ordonné à Marteinn. D'ailleurs, où était donc passé Marteinn ? Il entra dans une violente colère et se préparait à briser de rage un vase chinois de grand prix, lorsqu'il remarqua le cadavre ensanglanté gisant dans son lit.

"Par tous les fils des Ténèbres ! Mais que s'est-il encore passé ?", s'écria-t-il. "Oh Bulkeley ! Tu n'as pas pu t'empêcher de te livrer à tes gamineries d'enfant gâté ! Voilà pourquoi tu es parti !!!"

Il renifla le cadavre encore tiède, une assez jolie fille à la belle poitrine et à la croupe généreuse, mais avec quelque chose de vulgaire ; sans doute une catin des rues comme Bulkeley les aimait, idiotes et crasseuses... Il fit venir des serviteurs pour débarrasser sa chambre de la chose morte et nettoyer un peu, ordonnant qu'on descende ce cadavre-là lui aussi dans la salle X. Ainsi, ses travaux commenceraient donc par une nonne et une catin !

En s'approchant de son bureau, il trouva un message rédigé de la main de lord Bulkeley.

*Le bougre !*, pensa-t-il après l'avoir lu.*Pourvu qu'il ne se soit pas fait surprendre ! Un humain dans le château du Maître !!! Ce Bulkeley est vraiment insensé ! "Je n'en puis plus de demeurer enfermé ici à attendre des retrouvailles que pourtant je n'espérais plus tant je les ai souhaitées... A défaut de mes caresses, ta peau pourrait se souvenir de mes représailles si tu ne te hâtes pas, méchant ami qui me payeras ce retard..." Bulkeley m'est toujours acquis, tant mieux... Il va falloir trouver un moyen de le faire revenir ici discrètement... Filons au Hightgate sans plus tarder.*

"Hey, toi !", dit-il au serviteur qui finissait de nettoyer la chambre. "File me chercher un fiacre ! J'attends dans le hall. Et tu préviendras mon valet, si par hasard tu le vois, que je suis sorti en ville et que j'aurai deux mots à lui dire en rentrant !"

Il enfila sa cape, se coiffa d'un tricorne noir à garnitures d'argent et sortit pour se rendre au plus vite au Hightgate.

(la suite au Hightgate, là... )
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MessageSujet: Re: Missive au vicomte Bulkeley [Terminé]   Missive au vicomte Bulkeley [Terminé] Time10

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