Interrogatoire [Terminé]

Cela faisait combien de temps que Sir Henry McCoy avait quitté l'Oeil Véritable ? Il n'avait aucun sens du temps, en ce qui concerne ce genre de situations en tout cas. Henry était le Général de la colère à cause des crises qu'il avait et à l'époque de l'OV c'était bénéfique pour lui, pour sa survie, pour les missions, pour ses chefs, mais maintenant qu'il était général pour Sarah, certaines notions qu'il connaissait par instinct devenaient des notions connues par acquis. Il commençait à se poser des questions sur lui-même, sur les autres et sur ce qui l'entoure. Il avait une autre ambition que celle de détruire l'OV et William Cornwood. Il se demandait à quoi il pourrait servir.

Cette nouvelle passion il la trouva dans le donjon, sans que personne ne le sache, pas même Sarah qu'il admirait sans le savoir. Pourquoi le donjon ? Parce qu'il y avait des prisonniers...

"Bonjour Nathanael. Tu sais depuis combien de temps es-tu ici ? Non, Ahahahahah !! On te nourrit une fois par semaine et c'est du sang immonde ! Tu pourrais juste me dire où Dracula se trouve, ou juste ce que tu sais !"

Le vampire n'arrivait plus bien à parler, on ne pouvait comprendre ce qu'il disait tant il était fatigué. Henry lui dit qu'il poserait son arme dehors seulement si le vampire ne faisait rien. Il acquiesça et Henry posa sa Gunblade par terre. Il entra dans la prison et s'approcha du vampire qui était allongé contre le mur et le sol. Il allait poser une question mais la bête se jeta sur lui. Sir Henry McCoy ne pouvait pas se faire avoir si facilement. C'est grâce à son entraînement qu'il put mettre son majeur et son index entre les canines du vampire et serrer d'un coup la mâchoire du prisonnier jusqu'à briser ce qui lui servait d'arme et d'engendreur.

"Mwahahahaha ! Et maintenant hein ? Maintenant que tu n'as plus de canines ? Réponds ! Réponds ! Réponds ! AAAAAAAH !!! REPOOOOOONDS !!!!!"

Sir Henry McCoy avait fait de la tête de Nathanael ce qu'il avait mangé aujourd'hui : de la purée. A chaque fois qu'il avait dit "réponds" il avait écrasé la tête du pauvre vampire sous ses chaussures. Et voilà que le Général de la Colère chez les humains faisait une crise. Quand les gardes verront la cellule, ils auront beaucoup de mal à reconnaître que ce qui gît par terre était un prisonnier...Mais l'un de ses camarades venait vers lui...

[tout ça c'est avant qu'elle soit blesser bien entendu =D]

Sarah était dans son nouveau bureau, elle installait ses affaires et rangeait des papiers avant de mettre au mur une carte de Londres avec les zones des Lycans, celles des Vampires et enfin celle des humains ! Elle la regarda longuement après s'être assis dans le fauteuil de son père qu'elle avait demander qu'on lui ramène de sa maison natale. Après quelques minutes de rêveries elle ce remit dans les papiers. Un humain frappa, Sarah l'autorisa à rentrer, elle lui sourit et il essayait de s'expliquer en bredouillant:

« Mada... Mademoiselle Stanford, un général ne va apparemment pas bien... les gardes ne peuvent rien faire... On... On ma donc envoyer vous demandez de venir au plus vite...
-Tu n'as pas à avoir peur, je ne te ferais aucun mal et je ne crierais pas après toi. Parle normalement voyons. » Elle lui sourit pour le rassurer avant de remettre la tête dans ses papiers : « Sais-tu qui est ce général mon ami?
-Non Milady, mais il paraîtrait qu'il vint à peine de revenir sans vous prévenir. Mais il faut que vous veniez vite, des cris ce font entendre jusque dans le hall. »

Sarah s'était levée d'un bond faisant tomber sa chaise, elle attrapa son manteau et dit d'une voix qui restait douce malgré la situation:

« La prochaine fois viens en directement au faites s'il te plaît. Merci d'être venu me prévenir, fais venir le médecin pour les gardes je sais qui sais! »

*Henry ! Qu'est ce que tu as encore fait!*

Sarah ce mit à courir le plus vite possible pour aller vers le Donjon. Tout le monde en la regardant courir ce mit à s'interroger. Elle attrapa un de ses gardes personnels et lui ordonna de calmer tout le monde ! Elle monta les marches quatre à quatre pour arriver au niveau des cachots où les cris s'étaient changer en gémissement ! Elle vit Henry avec le pieds sur la tête d'un prisonnier. Devenant rouge de rage : elle ne ce mettait jamais en colère c'était donc exceptionnelle. Elle cria :

« SIR MCCOY ! Je vous ordonnes de vous calmez immédiatement! »

Elle s'avança dans la prison et lui fit face : elle n'avait pas peur. Son but le calmer même si il la frappait:

« Enlevez vos pieds immédiatement ! Il paraîtrait que vous avez frapper des gardes ! »

Sarah le regardait noir et poussa sa jambe tant bien que mal. Le vampire était dans un salle état :

« Comment veux tu maintenant qu'il soit interroger ! HEIN?! Avez-vous seulement penser deux petites secondes que ce vous faites peut ruinez nos espoirs de savoir où le conte est ! HEIN?! Réponds moi ! »

Sarah était vraiment en colère, elle essaya de reprendre son calme et parla d'une voix plus douce en rattachant le vampire tant bien que mal:

« Pourquoi êtes vous venus ici? Vous deviez venir me voir avant toutes choses et vous le savez mon ami. »

Elle n'avait même pas laisser le temps à son général de parler. Si il continuait à s'énerver même Sarah ne pourrait plus rien faire. Il fallait donc tout de suite remettre les points sur les i.

Pauvres gardes. A quatre il ne pouvaient l'arrêter, mais ils en savaient plus sur Henry que sur les autres généraux. Il connaissaient Henry comme désordonné mentalement, c'est pourquoi il n'attaquaient pas, c'est pourquoi ils ne faisaient que tendre leurs lances, essayant tant bien que mal à contenir Henry. Mais rien n'y faisait, Henry ne voyait plus que des corps hostiles, rouges, laids, dangereux. Mais, une part de raison était encore présente. Il ne les tué pas, il frappait avec le plat de la lame et avec ses pieds. Bientôt d'autres gardes arrivaient, toujours aussi laids et effrayants. Mis dans ce carnage visuel, un ange apparut. Une femme aussi pure que Cy Twombly avant que Rindy Sam ne pose ses lèvres sur son art. Henry ne la voyait pas encore, il y avait trop de rouge, de pointes, de prisons. Alors il hurla quand elle cria son nom.

"QUOI ??? AAAAAAH NON ! Il...Il ne parlait pas ! Il fallait le punir et..."

Mais Sarah avait le dessus, psychologiquement parlant. Elle le regardait dans les yeux, il cherchait du regard. Elle parlait directement, il cherchait ses mots. Elle ne bougeait pas, il cherchait comment se placer. Puis la blancheur grandit et Henry tomba à genou. Il avait l'air de s'être calmé. Henry ne voyait plus rien autour de lui, juste cet être divin. Henry avait les yeux vides mais il regardait Sarah, ou du moins, il l'a voyait. Henry fit signe aux fantômes rouges de partir. Il voulait être seul avec Sarah. Il se passait quelque chose d'inhabituel dans sa tête. Avant, on utilisait un tranquillisant pour arrêter les crises d'Henry et là, la présence d'une personne avait suffit. Sa vue redevenait normale, la crise disparaissait et il l'a vit, ses cheveux blonds et ses yeux énervés, strictes.

Henry ne se posait pas de questions, mais d'autres comme William seraient restés perplexe. Qu'est-ce que ce silence voulait dire ? Que Henry ne pourrait avoir de crises sur le champ de bataille s'il voit Sarah ? Non, William aurait été plus perspicace. Henry été faible mentalement, c'est pourquoi il n'avait rien comprit de tout ce qui s'était dit. Henry avait juste suivit ce qu'on lui disait quand il était jeune. Henry ne le savait pas mais il admirait Sarah, William aurait su pourquoi. Il aurait comprit que Henry considérait Sarah comme la mère des frères du tableau de l'OV, la femme la plus pure.

C'est pourquoi Henry ne bougeait plus. Et là, son cerveau se déconnecta, ou justement, fit le contraire. Une larme coula le long de son œil gauche et il resta plongé dans le regard de son supérieur, ne pouvant plus bouger, ne pouvant plus parler, ne pouvant que la regarder.

Lorsque Sarah cria son nom, Henry cria plus fort qu'il ne voulait pas parler et qu'il fallait le punir. Pour Sarah ce n'était pas une bonne excuse. Tout s'enchaina vite, disant tout ce qu'elle voulait dire. Elle n'aimait pas cette manière d'interroger les prisonniers. C'était le dernier recours mais elle préférait utiliser la manière douce avant tout. Longtemps critiquer : c 'était elle la chef, c'était elle qui décidait ! Elle renvoya les gardes leurs demandant de les laisser seuls. Sarah s'inquiétait en voyant que son général était à genou et palissait à vue d'œil. Elle ce sentait mal, elle n'aimait pas faire des remontrances aux gens. Elle détestait au plus haut point mais c'était parfois nécessaire. Le silence d'Henry était des plus rassurants. Il c'était calmé et Sarah fut soulager. La chef des humains savait que Henry avait besoin qu'on l'écoute et qu'ont prennent soin de lui pour que tout s'arrange. Elle savait également que quand elle était là, il ce calmait plus vite mais parfois même sa présence ne suffisait pas. Elle faisait confiance entièrement à son général. Il était la nuit et elle le jour, Henry représentait son coter qui ne ce montrait jamais. Cacher au fond de son esprit une Sarah ne sortait jamais. Ressemblant à Henry, elle ce retrouvait en lui et partageait avec lui un lien profond. Elle ce considérait comme sa maman.

Lorsqu'une larme coula Sarah craqua et alla rapidement vers lui pour s'agenouiller, essuya son œil avec son mouchoir et le pris dans ses bras en le serrant contre lui:

« C'est finit Henry, ne t'inquiète pas. Je suis là. »

Elle ce sentait très protectrice envers ce jeune homme. Ils avaient quasiment le même âge et pourtant elle ce sentait responsable de lui comme une mère pour son enfant. Elle passa sa main dans ces cheveux avant de dire:

« Allez viens, rentrons, il fait froid ici. »

Sarah ce releva et le tira avec sa main. Un médecin arriva pour soigner en partit le vampire tandis qu'elle quittait les cachots avec son général. Elle avançait rapidement pour pouvoir arriver au plus vite à sa chambre où ils pourraient parler tranquillement, sans que Henry ne sente le regard des autres sur lui. Une fois dans son bureau, elle lui prit la main et le fit s'assoeir sur son lit avant de prendre une chaise et de s'asseoir devant lui. Là assis face à lui elle dit d'une voix douce:

« Excuse moi de mettre énerver tout à l'heure, mais... Je n'aime pas quand tu te met dans des états comme ça... J'ai peur que tu te fasse du mal. Je m'en voudrais toute ma vie si il t'arrivait quoique ce soit. » Elle attrapa sa main et la serra en lui souriant: « Depuis quand tu es revenu? »

[Ce soir j'essaye quelque chose de nouveau !]

Sarah s'agenouilla à côté de moi et me prit dans ses bras. Depuis que j'étais près d'elle j'avais apprit quelque chose que je ne connaissais pas avant, l'attention. Elle avait été la seule à m'accepter, aussi intelligent fusse-je. Je buvais ses mots. Ils me faisaient autant de bien que l'aurait fait le liquide de la fontaine de jouvence à une vieillard mourant. Et cette caresse dans mes cheveux fut la plus douce que j'eus de toute ma vie, du plus profond de ma mémoire. Je passai alors mes doigts entre les siens, me sentant de nouveau calme, protégé même, moi qui n'avais jamais eut besoin de personne, moi l'enfant prodige, le surdoué, le miracle. Contrairement à William, L'enfant roi, celui dont la volonté d'être le meilleur était à toute épreuve, je n'eus ni parent, ni respect dû à mon rang, ni passion, ni compassion lors d'un échec...Moi j'étais toujours parfais car je n'avais pas le choix, car c'était naturel.

Et pourtant, la présence de Sarah fut réconfortante. Elle ne m'avait pas puni alors que j'avais fait quelque chose de mal...Qui plus est, notre mission avait été un échec total. Nous arrivâmes alors dans la chambre de la chef des humains et elle m'assit sur son lit avant de prendre une chaise et de se mettre en face de moi. Je n'osais pas la regarder.
"J'ai peur que tu te fasses du mal..."
Je ne supportai pas cette phrase et me leva en attrapant mon arme et en la pointant sur ma supérieure. Je reniflai et tremblais. On aurait dit un enfant de sept ans se rebellant face à sa mère.

"Je n'ai pas oublié la première chose que je t'ai dit. Si un jour je remarque que ton regard dévie, je te tue sur le champ. J'ai été entraîné pour être parfait malgré ces crises de colère, crises que les prêtres appelaient "Colère Divine". William et moi avons toujours était proche et rivaux. Il a hérité de l'Esprit Divin, un caractère et un courage inébranlables et moi j'ai hérité de la Colère Divine, une force qu'on ne peut contrer. On m'a toujours dit que ces crises étaient faites pour nous protéger tous. Et si le jour du jugement dernier je ne fais pas de crises alors je serais inutile.

J'essayai de dire ça d'une traite, mais la colère et la tristesse me fit perdre mon souffle à plusieurs reprises. Je ne savais pas pourquoi je ne me contrôlait pas, moi l'homme sans expression, sinon celui de la colère. Ma main tremblait tellement que je n'eus plus de force pour porter mon arme. je m'assis de nouveau et repris la main de Sarah. J'avais froid et cela me réchauffait un peu. Sans la regarder je la tirai sur le lit avec moi. Je ne pouvais lui dire quand j'étais revenu sans lui faire mon debriefing. Mais...

Je suis arrivé hier soir et je n'ai pas dormi depuis...Depuis... Et oui, comment aurais-je pu dire depuis quand j'étais revenu ? Je n'avais pas la notion du temps. "Bref, j'ai apprit qu'en Écosse les vampires ne considèrent pas leur chef comme étant Dracula et...mais... J'eus des frissons, je n'avais jamais essayé de me rappeler un moment de crise. J'avais prit les deux mains de Sarah et les avais serrées un peu plus. "Ils étaient trop nombreux. J'ai fait une crise... Je ne voyais plus William... Il y avait du sang partout dans les feuillages, sur les arbres... Chaque pierre... Des dizaines de morts, peut-être une cinquantaine... Sa lame noire... On les a massacrés... Nous, pourchassés... Je suis revenu à pied et... et...

Un membre de l'OV, même après les querelles, même après la mort des siens par sa propre main, bref, quoi qu'il arrive, Toute personne portant la veste de l'OV n'enlève jamais cette veste. Ce fut la première fois que je le fis. Je prit alors ce que je cachais sur moi. En fait, ce que je cachais tomba quand j'enlevai la veste sur laquelle était brodée une croix surmontée par un œil ensoleillé. Je tins le katana dans mes mains et regardai sa lame noire. La seule lame capable de tuer les deux races. Une lame en argent refroidie dans de l'eau bénite. Je voulut me lever mais je n'avais plus de forces. J'avais donc parcouru une distance énorme, du fin fond de l'Écosse jusqu'à Londres. Sans m'en rendre compte je m'étais allongé sur les genoux de Sarah. Je venais de m'endormir. Dans mon sommeil je ne dis qu'une chose :

Je t'aime, Maman...

Sarah était comme ça depuis de le début avec Henry, il avait manqué d'attention et Sarah lui en donnait. Tout ces généraux étaient traiter pareil, mais Henry était plus attachant bizarrement. Sarah entretenait pas la même relation avec lui qu'avec les autres. Henry ce confiait à elle, et lui faisait confiance. Bien que la plus part des généraux fassent ça, Henry était plus sincère surtout lorsque la colère est passer. Là ressortait un être bon et doux qui ne ferait pas de mal à une mouche. Malgré tout il reste sur les nerfs et il ne faut pas l'énerver mais c'est autre homme qui ce cache sous cette carapace qu'est la colère. Sarah comprit qu'il était calmé lorsque ce dernier passa ses doigts dans les siens. A ce signe, Sarah ne put que penser la tête et lui faire un beau sourire. Et c'est à ce moment là qu'elle décida de l'emmener avec elle. Alors qu'il gardait le silence, Sarah lui avoua ses craintes et il s'enflamma. Cette phrase, il ne la supportait pas et Sarah le savait mais peu importe, elle avait toujours été franche surtout avec ses généraux et ce n'est pas maintenant que cela va changer! Elle le laissa la menacer et écouta attentivement son monologue.

« Mon regard ne dévie pas Henry, je te fais toujours autant confiance et je serais toujours là pour toi mais tu me connais je suis franche. Je voulais te rappeler que tu était important au sein du clan et qu'il fallait que tu prenne soin de toi. Lorsque tu ma dit ça je me suis tout de suite demander si tu aurais le courage de le faire? De toute façon si ce n'est pas toi qui le fera ça sera un autre, à choisir je préférerais que sa soit un de mes généraux qui m'ôte la vie plutôt qu'un ennemi, je préférais que sa soit toi qui me tue si je suis trop mal au point. Je suis ignoble n'est-ce pas? Mais au moins lorsque le jugement dernier arrivera tu pourras dire que tu as soulager une jeune demoiselle de ses douleurs. »

Sarah lui fit un sourire, il avait parler d'une seule traite, et moi doucement. Je savais que cela ne servait à rien d'élever la voix. Surtout dans un moment comme ça, j'en avais profiter pour parler pendant qu'il reprenait sa respiration, ainsi il ne pouvait me couper. Son arme tomba, il tremblait de partout et reprit sa main. La sienne était froide, alors que Sarah attrapait une couverture mais il la tira vers lui. Henry avait poser sa tête sur son ventre et ce mit à faire son contre rendu. Au début mal à l'aise, Sarah posa finalement une de ses mains dans ses cheveux. Sarah écoutait attentivement ses confessions, en ne le coupant pas et en prenant des notes dans sa tête. Soudain, alors qu'il racontait son aventure, il attrapa l'autre main de la chef et la serra. Son discours s'accéléra de plus en plus, il bégaillait et n'arrivait plus à faire une phrase sans s'arrêter. Instinctivement Sarah ne put que chuchoter:

« Chuuuuuuuuut c'est finis... Tu es en sécurité maintenant... »

Elle libéra une main pour la repasser dans ses cheveux ce souvenant que c'était ainsi que sa maman la calmait étant plus jeune, lorsqu'elle était en vie. Ce fus la première fois qu'elle vit Henry enlever son écusson laissant tomber un étui avec une épée, un katana à la lame noire. La fameuse épée, Sarah n'en croyait pas ses yeux, elle ne l'avait jamais vu de près, elle la pris pour la mettre à coter d'elle. Ainsi elle ne tourmenterait pas Henry. Torse nu, Henry c'était endormis sur ses genoux, la scène aurait put paraître suspecte à quiconque rentrerait mais Sarah n'osait pas le réveiller. Il avait traverser tellement d'épreuve qu'il méritait du repos. Doucement Sarah attrapa tant bien que mal son plaide qui était sur son lit avant de le mettre sur Henry. Puis elle ce releva pour s'appuyer contre le mur et ainsi ce tenir « droite », alors qu'une de ses mains caressait la tête de son général, l'autre chercha un livre. D'une main elle l'ouvrit, ne voulant pas s'occuper tout de suite des affaires des humains. Elle voulait elle aussi ce reposer et profiter de ce moment de calme. Soudain il parla dans son sommeil:

« Je t'aime, Maman... »

Ce fut ces paroles, bien qu'au début Sarah pensait halluciner, elle ce rendit compte qu'elle avait très bien entendu. Est-ce que Henry le prenait pour sa maman? Peut-être bien mais en tout cas, si Henry le voulait, elle pouvait très bien faire office de maman. Après tout elle était une maman pour tout les humains étant orphelins à cause de cette foutue guerre !

« Dors mon enfant... »

Cette phrase sortit spontanément, elle réussissais à ce plier en deux pour déposer un baiser sur le front de son général. Avant de s'assoupir à son tour essayant de lutter contre le sommeil : du sommeil elle allait en avoir besoin : bientôt elle partirait pour aller vers sa maison natale. Et Sarah redoutait le moment où elle l'annoncerait à Henry surtout après ces confessions.