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| L'homme ou la bête | |
| | Auteur | Message |
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Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: L'homme ou la bête Jeu 10 Sep - 18:35 | |
| Il avait enlever tous les vêtements qui cachaient son corps qui avait souffert depuis tant d'années du manque de sentiments, du manque d'un contact ou d'une véritable relation avec quelqu'un. Il appuya cet énorme tissus qui faisait office de cape dfforme sur la patère, puis lissa ses longs cheveux sur sa tête. Il fit la forme de son vsage avec ses mains et le ressentiemnet le prit. Le pouvoir d'un vampire était un don pour certain, une véritable calamité pour d'autre; tel était son cas. Le contrôle des sentiements étaient un supplice cruel car quand la souffrance le frolait, les autres autour possédait cette même souffrance et ce, même sans raison. Il ouvrit la porte dans une confiance aveugle de la fameuse demeure du Comte Dracula et de ses généraux et sortit de cette chambre qui lui avait été attribuée. Très vite elle eut l'air d'un museum qui créait un atmosphère d'excitation et d'anvie de sang car le rouge surplombait sur tous les murs et les meubles.
Du couloir vint un vent froid qui entraîna qelque mèches dans son passage. Il sortit tranquillement, observant la noirceur et le manque d'achalandage dans ce manoir silencieux. Seulement quelque crit lui était venu, à supposer des expériecnes ou des victimes qui s'étaient laissé trainer de plein grés; ils regrettaient vite peu de temps après. Ses pas résonnèrent sur la pierre du planché pendant qu'il glissait comme une ombre. Il arriva dehors où le soleil couchant l'éblouhit un instant. Il partit vers le coin le plus reculé du jardin. Seul les fontaines continaient la douce musique des oiseaux.
Il observa autour de lui, insuant la méfiance dans ses gestes. Sans confirmation de présence, il crispa tranquillement ses doigts et laissa la colère et le remord surgirent. Il crispa sa machoire fin de retenir le cris qu'un tel exercise faisait faire. Son corps mince se crispa sur lui-même pour retourner à sa position initial et ainsi de suite. Sauf les cheveux blanc et la peau de la même couleur pouvait faire en sorte que quelqu'un puisse le reconnaître. Le doute s'instalait car en aucun moment, Valvady ne présentait un signe de sentiments quelconque...et pourtant...à ce moment, c'était tout le contraite.
Après un moment, les larmes coulèrent de ses yeux morts car tout avait été trop brimé depuis un moment. Il souffrait mais ne montrait qu'un visage serein, sans pensé, sans vie pour ne pas influencer les autres. Ce don, qui était un vrai malheur, le faisait attrocement soufrir car il ne pouvait aimer, ne pouvait entretenir une colère ou une méfiance vis-à-vis quelqu'un d'autre car l'autre le ressentait aussitôt. Il était mort à l'intérieur. Mais quand la vie le prenait, vallait mieux qu'il soit seul. Comme en ce moment...
(si quelqu'un était caché, ou passait par là, car la crise dure un bon 15 minutes avant les pleurs, plus il se rapporchait, plus il ressentait le même sentiment de colère vis-à-vis ses semblables. Si vous restez à côté, les larmes risquent de coulées sur vos joues car votre coeur semble se briser en mille moceaux.)
Dernière édition par Géophal Valvady le Jeu 10 Sep - 22:51, édité 1 fois | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Jeu 10 Sep - 21:44 | |
| Ma promenade m'amena près de cette immense fontaine qui dominait tout le fond du jardin, en partie cachée par d'impeccables haies, comme figées dans le temps, à l'image des habitants du château. Même le vent ne semblait pas les faire bouger d'une feuille.
Cependant, si le vent ne faisait pas ciller les feuillages, il portait les états d'âmes et les dispersait dans les airs. Mais ce jour là, ils m'atteignirent avant que l'uniformisation des souffrances n'opéra. Cette douleur me transperça et me figea un instant. Le soleil était déjà couché et la plupart des vampires étaient partis en chasse...
Lentement, je contournais les haies et atteignit cette fontaine qui coulait et coulerait éternellement, aux côtés de laquelle était posté Géophal. Je ne le connaissait que trop peu et il y avait d'autant plus un moment qu'on ne l'avait plus vu au château.
A mesure que je m'approchais, les sentiments me transperçaient de plus belle, mais c'est quand je vis que ses larmes coulaient de concert avec la fontaine que je m'arrêtais. Il y avait longtemps que je m'étais mis en tête qu'un vampire n'était plus disposé à pleurer. Et ses pleurs m'emplissaient d'une fascination morbide. Je dois avouer que voir les gens pleurer m'a toujours troublée, émue et fascinée. Ces larmes qui les rendaient plus beau, plus vulnérables, plus mystérieux. Les tréfonds de l'âme qui quittaient leurs corps...
Je restais ou j'étais, par pudeur, mais n'arrivait pas à me résigner à repartir et restais là, les yeux écarquillés devant cet homme presque inconnu. | |
| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Jeu 10 Sep - 23:31 | |
| Les larmes coulaient encore comme rarement elles le faisaient au visage des vampires. La légende disait que certain vampire se faisait dominé par la bête après un certain temps ou un manque de contrôle. Mais ce pouvoir transportait celui-ci à un degré plus qu'humain malgré qu'il contrôlait tout habituellement. Le vampire s'appuya contre les rebords de la grande fontaine en serrant la pierre qui restait froide et dure. Il ferma les yeux aussi fort que lui en permetait son enveloppe charnel qui l'emprisonnait sur terre.
Quand il les ouvrit, il aperçu la silhouette élancée de la soeur de Dracula qui attendait sagement. Il ignorait la signification des expressions de son visage, à la fois troublées et facinées. Il tourna ses yeux vers elle surpris. Il se tourna complètement en effaçant toutes traces d'eau sur ses joues. Jamais il n'avait été surpris à faire quelque chose ainsi. Une perte de contrôle total de son pouvoir, c'était une pure et simple démonstration de faiblesse.
Il resta dos à cette vampire en redevenant une totale statue où seuls les cheveux bougeaient encore dans la brise. La honte était sur lui et il ignorait si il avait causer un domage psychologique à celle qui l'avait vu. Si il y avait d'autre vampire du clan autour, il aurait sans doute des problèmes avec le maître. Il avait promit de ne point perdr ele contrôle, de garder tout pour lui mais après plus de 700 ans, c'était difficile. Sept siècles à refouler aux fur et à mesure des émotions appartenant à lui-même ou ceux des autres. Quelque fois, une crise pouvait arrivée de temps en temps mais pouvait avoir de grosses conséquences sur d'autres.
Peu après, il murmura à peine.
-Je suis désolé.
Son corps était encore tout aussi immobile et cette crise oublier dans sa mémoire.La honte était plus dure que la colère elle-même, elle vous suivait toujours et le monde se souvenait toujours et s'amusait à le rappeller. Il espérait que ce moment soit aussi effacé des souvenirs de cette jeune femme. | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Ven 11 Sep - 11:52 | |
| Lorsque Géophal m'aperçut, sa première réaction fut de vivement se retourner. Lorsqu'il me fit à nouveau face, son regard était dur comme la pierre de cette fontaine, et son corps ne vacillait plus. Je savais cette réaction normale pour un vampire, et plus encore qu'à l'accoutumée avec moi, le femme la plus proche de leur maître. Mais bien que j'aime profondément mon frère et plus que tout, j'espérais qu'un jour on cesserait de ne me considérer que par rapport à lui, qu'on agirait face à Athénaïs, et non face à "la soeur de Dracula". Du côté des miens aussi bien que du côté de mes ennemis pour qui j'étais une proie de choix.
Ce "je suis désolé" possédait cependant beaucoup moins de vigueur et de conviction que dans son apparence, je sentais que sa voix pouvait défaillir à tout moment. Ne sachant trop quelle attitude adopter, et ne voulant pas mettre à mal mon hôte en le forçant à en dire plus, je privilégiais la courtoisie. Je savais que trop d'entre nous, ses amis même l'auraient immédiatement et avidement questionné; mais je ne voulais qu'il ne me parle que s'il en éprouvait le désir. Mais une fois de plus, étant "la soeur de Dracula", je n'espérais pas qu'il se confie à moi. C'est ainsi que je m'approchais de lui lui tendais ma main et lui offrait mon sourire, l'invitant à se présenter en bonne et dûe forme.
[Désolée pour ce post encore muet, c'est voulu ^^] | |
| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Sam 12 Sep - 4:53 | |
| (Ça m'ajoute un continuel défi car tous les vampires semblent muet face à moi!)
Il ignorait ses intentions, il ignorait qui elle était vraiment dans son ensemble, il ignorait comment elle allait réagir dans le futur. La seule chose qu'il savait était constituée de rumeur; comme toutes choses qui se rassemblait autour du maître de ses lieux. Sa soeur, son amante, sa confidante, sa préférée parmi ses femmes. Il n'avait pas assez fait attention et aurait dût aller s'exiler sur une île quelque part. Une île solitaire au milieu d'un grand océan et y lâcher toutes les impulsions que son corps subissait.
Mais elle avait été là et il resta de pierre en espérant son silence ou une confiance. Elle lui tendit la main. Était-ce un signe de consolation? de compréhension? de présentation? Une menace?
Il baissa les yeux vers cette main tendue dans le vide et revint vers ses yeux pour y lire quelque chose. Seulement, il ne savait pas quoi faire et ce moment l'embarrassait autant que le silence que cette femme gardait. Rester comme ça aurait été un geste qu'on pourrait qualifier comme étant grossier et absurde. Sans sa cape, il semblait minuscule, presque fragile. Le fait que les larmes avaient coulées sur ses joues le faisait passer d'avantage faible. Mais il a préféré voir cette femme qu'un de ses ennemis.
Il prit la main qui restait toujours dans l'espace dans l'attente d'un geste semblable. Sans pression, seulement une douce caresse suivi d'un serrement léger.
-J'aimerais que vous oubliez ce moment. Je compte sur votre silence pour ne pas que cette faiblesse soit divulguée, et ce particulièrement contre nos ennemies.
Il remit son bras à ses côtés et redevient de glace en formant un grand décor avec la fontaine de pierre. Son regard ne lâchait pas celle de son interlocutrice, même si elle gardait un étrange silence aussi froid que lui-même. | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Sam 12 Sep - 19:43 | |
| Il inclina légèrement sa tête sur ma main, sa bouche restant à 5 millimètres de ma peau, comme la bienséance le voulait à cette époque. Sa gêne était palpable, je supposait qu'il s'en voulait de s'être laissé aller ainsi à des sentiments impropres à un vampire en présence d'un autre. D'une femme, de la soeur de Dracula. Ce qu'il dit confirma mes soupçons.
Mais je ne comprenais pas,
"Soyez sûr que je ne permettrais pas de conclure attivement à une quelconque faiblesse de votre part après quelques secondes seulement."
Non, je ne pouvais pas croire que cet homme si robuste en apparence, qui semblait avoir traversé déjà tant de choses, et dont le regard était marqué par la dureté que tout vampire se doit de s'imposer au fil des décennies pouvait prétendre être faible. Cet homme à la haute stature encore renforcée par la fontaine de granit.
"Je ne me suis pas présentée, je suis Athénaïs."
Il savait qui j'étais, mais nous ne nous étions jamais officiellement rencontrés, cela me semblait nécessaire.
"Puis-je me permettre de vous demander ce qui vous amène ici, alors que tous les habitants du château sont partis chasser?"
Ma question n'était pas agressive, presque maternelle. Elle me paru d'autant plus stupide qu'il pouvait parfaitement me la retourner... | |
| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Mar 15 Sep - 2:10 | |
| Son visage restait neutre même si un sourire aurait été mieux vu. Il était redevenu lui-même et ce pour un bon moment; sauf en cas de guerre contre les Lycans bien sûr. Son rang de soldat, même si on lui avait proposé mieux que ce poste simpliste, lui tenait à cœur et ferrait tout pour se mettre au premier rang et faiblir l’ennemi. Bien qu’elle lui ait dit son nom, il le connaissait bien avant de l’avoir aperçu dans le manoir. L’entourage de Dracula était bien connu, on disait que ses femmes étaient d’une exceptionnelle beauté et que les vampires se donnaient corps et âmes pour les protégées. Mais celle de sa sœur était plus fade dans les paroles, cette vampire était effacée du monde des immortelles, et pourtant, elle n’en était pas moins délicieuse. L’innocence de la jeunesse et la maturité d’une mère l’a laissait entrevoir comme étant une très bonne alliée. Déjà dans ses premières paroles elle avait été plus diplomatique que son frère.
-Est-ce une tradition de suivre les chasses collectives comme le clan des loups? Je suis un solitaire, un nomade qui s’établit un moment quelque part et disparaît peur de temps après. Je ne serai pas longtemps dans votre vue, Athénaïs, et c’est pour ça que je veux éviter qu’une rumeur parte au sujet de mes sentiments. Vous serez sans doute la seule de votre génération à me voir ainsi.
Il avait insisté sur son nom et avait évité de lui demander ce qu’elle faisait, elle aussi, dans la cour alors que tout le château c’était vidé. Le corps de Valvady sembla se refermer sur lui-même dans sa minceur. Il n’avait jamais été reconnu comme intimidant physiquement, mais mentalement, la torture pouvait arriver à un tel point qu’on préférait la mort. C’était un être étrange, sans réelle beauté ni d’attirance. Le fait qu’il se positionnait neutre sur tous les points faisait en sorte que les vampires ne l’approchaient pas, et les humains l’oubliaient vite. Seulement son regard qui devenait rouge de temps en temps trahissait ses brèves pensées. Ce qu’ils firent à ce moment précis.
-Je vous remercie de ne pas vous fier à une première impression et de me laisser une chance de me racheter. Rare sont ceux qui ont un esprit aussi ouvert que le votre et tout cela m’est très agréable.
Il semblait vouloir se confier mais ses paroles se perdaient rapidement comme s’il voulait tout oublier. Ses phrases se terminaient sans cesses dans un voix basses et monotones. | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Jeu 17 Sep - 18:31 | |
| Lorsque son regard se durcit, le mien devint jaune, instinctivement. Si je pouvais être agréable, je n'aimais pas l'être pour rien et me heurter à un mur.
"Il n'est pas ici question d'instinct de meute, mais de survie. Je ne vous forcerait pas à chasser, mais vous êtes ici dans la demeure du Comte Dracula, et on ne s'établit pas ici comme on s'établit n'importe où. En d'autres termes il faut veiller à faire attention, les langues se délient très facilement et les rumeurs non fondées font des ravages."
Je ne voulais pas être menaçante, mais j'avais malheureusement compris qu'il fallait ici que je me comporte d'une main de fer, pour assurer le respect du à mon rang, et la crédibilité du sang qui avait jadis coulé dans mes veines ainsi que dans celles de mon frère. Seulement je préférais agir d'une main de fer dans un gant de velour...
"Je veux dire qu'il faut veiller à ne pas faiblir dans un endroit si peu discret Géophal, je n'aimerais pas qu'on vous ennui pour si peu."
Ma voix était redevenue plus amicale et douce, et mes yeux noirs.
"Accepteriez-vous de me conduire à la ville?"
J'aurais beaucoup aimé continué à lui parler, et j'avais beaucoup de questions à lui poser, mais pas ici. | |
| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Ven 18 Sep - 18:20 | |
| Il aima ce regard qui changeait comme le sien et qui signifiait la sagesse de l'âme et l'âge que celle-ci avait prit depuis un temps oublié. Elle n'aimait pas son caractère et elle le montrait sans gêne mais il était ainsi; une statue sans vie qui ne faisait que parcourir le monde sans espoir. Il n'avait plus aucun but, plus aucun désir. Il était un véritable fantôme qui agissait seul et sans escorte.
-La survie pousse les jeunes vampires à agir en véritable troupeau si je puis m'exprimer ainsi. Je sais parfaitement que cette demeure n'est pas comme celles des vagabonds et des maîtres plus jeune. Mais sachez que je quitterai ce manoir si jamais une règle est brisé et qui causerait votre instinction. Je suis supris cependant que vous m'appreniez que plusieurs ne sont pas loyaux envers leur congénères. Une famille ne devrait pas se trahir ainsi.
Elle semblait vouloir lui expliquer les fondements, ce que Dracula avait omis de mentionner lors de leur brève rencontre qui fut intérompu par le scientifique.
-Je n'ai donc pas causé de problème puisque vous affirmez vous-même qu'ils étaient tous partit à la chasse. Je ne courais donc aucun risque sinon que vous y étiez.
Son regard redevint normal et noir et il pouvait resentir qu'elle était plus sereine qu'au début.
-Je peux vous accompagnez si c'est votre désir et si vous m'en donnez l'ordre mademoiselle. Puisque mon devoir est de protéger les secrets de notre race et les gens que forme chaque famille, je me dois de vous suivre si tel en est votre sentiment. C'est un serment prêté à tous ceux qui m'ont vus.
Il lui tendit son bras dans l'attente d'un ordre. Puisqu'elle en avair déjà mentionnée l'intention, il se doutait qu'elle accepterait et l'emmerait où elle le voulait. | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Sam 20 Fév - 14:27 | |
| [Toutes mes excuses, je n'avais pas vu que vous aviez répondu...]
Tout était calcul, courtoisie et distance chez cet homme. Une courtoisie comme apprise par cœur, de celle qui reviens toujours dans les mots mais qui a été oubliée depuis bien longtemps… Sans grande surprise, Géophal accepta de m’accompagner à la ville. Par devoir, même plus par courtoisie. Il me tendait ainsi son bras de soldat, parfaitement plié. Je le saisissais et me dirigeais vers le grand portail en fer forgé qui dominait l’entrée.
« Comme vous l’avez si bien dit, le vampire est un être solitaire. Vous comprenez donc facilement que chaque vampire voit son intérêt propre avant de se voir comme appartenant à une famille. Avant que Dracula ne s’établisse définitivement à Londres, aucun repère, aucun quartier général à proprement parlé n’existait. Nous sommes le seul clan de vampires aussi important. »
Nos pas claquaient de concert sur les dalles de pierre, et le silence se fit pendant quelques minutes. Le vent s’était levé, et si je ne pouvais le sentir sur ma peau, je l’imaginais à travers les branchages qui s’agitaient de plus en plus et par nos capes qui s’envolaient.
« Vous aussi vous êtes comme cela Géophal. Vous vous dites appartenir à notre famille, mais vous n’hésiterez pas à partir dès que vous jugerez le moment opportun, comme vous l’avez déjà fait à de nombreuses reprises. »
Je me tournais vers lui et le forçais à affronter mon regard.
« N’est-ce pas ? »
Mes questions n’étaient pas agressives, j’étais tout ce qu’il y a de plus calme, mais ferme, de façon à obtenir une véritable réponse ; pas quelques mots difficilement alignés et plus ou moins vaseux comme beaucoup le faisaient pour éviter d’être sincères. | |
| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Ven 26 Fév - 23:19 | |
| (Je n'ai pas vu non plus votre réponse. Il eut donc confusion et je ne m'en inquiète pas. Si vous voulez poursuivre bien entendu. Je dois cependant vous spécifier que j'étais absent et en Haiti durant un mois. Je n'ai donc pas pu donner de nouvelle. J'attends votre réponse avec hâte madame.)
La dame accrochée à son bras de soldat essayait de découvrir ce qui se cachait dans cette enveloppe charnelle. Mais qui pourrait découvrir le vrai sens qu’une statue représente sinon son propre créateur? Elle cherchait la vérité de ce vampire plus froid que la glace dans une curiosité absolu, sinon avec une part de peur.
«Vous avez raison et je ne puis le nier sinon au contraire, en fabuler une grande histoire sans queue ni tête qui vous ennuierait certainement. Si ma propre quête prend fin ici, je partirai oui. Où? Et quand? À quel moment? Je sais que les questions se bousculeront dans votre bouche pour m’extirper la raison mais je ne dirai rien de ce qui n’est pas encore. Je ne m’attache point au monde car le monde n’a point voulu de ce que j’étais. À de nombreuses reprises je l’ai fait, mais ce n’était pas pour la raison de la vengeance ou du vouloir mais bien qu’en nécessité. L’ennui d’un vampire peu duré des centaines d’années. Je n’ai pas encore atteint ce point car la connaissance nous guète à chaque pas que nous posons sur ce plancher froid.»
Leurs pas résonnaient sur les dalles frigorifiées car la marche reprit quand il accepta de répondre. Non pas en simple simplicité mais en longues phrases qui voulaient tout dire sans rien dévoiler nécessairement. Il avait accueillit la question comme une autre sans y voir aucune méchanceté ni manière détourner d’abuser de lui. Il était certes méfiant envers bien des inconnus mais cette femme lui dictait une confiance absolue. Elle était la dame qu’il fit son sermon de protection. Il en faisait maintenant sa quête personnelle. Peu de temps avant, il avait donné un morceau de parchemin à une forte guerrière qui se laissait envahir par la colère. Il avait essayé de lui dicter une autre voie car la rage qui l’animait était une menace pour elle, et ceux qu’il voulait protéger en ce même instant.
«Puis-je vous poser une question à mon tour? Comment pouvez-vous prétendre être la sœur de Dracula. Puisque de toute évidence, nous le sommes tous mais ce titre semble vous suivre plus près que votre ombre à la lueur des chandelles. Nous partageons tous un lien avait un maître ou les enfants de ce dernier. Mais jamais je n’ai pu croiser quelqu’un avec un tel titre. Est-ce amicalement ou simplement pour éviter que l’on vous nomme comme son épouse ou son enfant. Laissez-moi comprendre.»
Il restait froid tout comme à son habitude et regardait l’horizon en murmurant la question. Non pas qu’elle était si importante mais tout cela lui permettait de mieux comprendre son nouveau gouverneur ainsi que ses suivants. Si une hiérarchisation avait lieux, il accepterait peut-être temporairement le titre de général comme il lui avait demandé dans ses premiers jours à l’intérieur des murs de l’enceinte. | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Dim 28 Fév - 23:12 | |
| Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’étais pas à l’aise avec cet homme. Rien chez lui ne cherchait de toute façon à me mettre à l’aise. Le plus gênant était le silence, ou tout au moins, la superficialité de nos propos dans laquelle il semblait se complaire. J’avais pour habitude de respecter le silence des gens, mais celui-ci me dérangeait. Ma curiosité n’était pas mal placée, mais je m’estimais en droit d’en savoir un peu plus sur celui qui partageait mon bras. Je comprenais en tout cas mieux pourquoi je n’avais que vaguement entendu parler de lui depuis son arrivée. Aussi discret que misanthrope on dirait.
Mais qu’on le veuille ou non, et même en restant superficiel, on ne peut se cacher autant qu’on le voudrait, je ne le savais que trop bien. Me concernant, j’avais fait un choix. Rejoindre mon frère à Londres était faire une croix définitive sur un semblant d’anonymat et de tranquillité. Jalousée par ses femmes, surveillée par ses hommes et pourchassée par ses ennemis… Pour Géophal c’était différent. Je voulais bien admettre que sa vie n’était pas seulement dictée par des choix d’intérêt. Mais sa carapace semblait lui peser.
« Ce n’est pas l’ennui qui vous pousse à quitter chaque endroit dans lequel vous établissez vos affaires. Peut-être la nécessité mais pas seulement. C’est la solitude. Errer signifie n’avoir aucune épaule sur qui se reposer, aucune oreille attentive et aucune parole réconfortante. Et à plus forte raison pour un vampire, je me trompe ? Vous paraissez aussi seul que tourmenté… Pourquoi ? »
Géophal n’avait pas cillé. Il me demanda l’autorisation de me poser une question mais n’attendit pas mon approbation pour la poser. Enfin une once de vie et de curiosité animait cet esprit si discret ; mais son corps restait aussi froid que dur. Sa question me surprit.
« Vous n’avez donc jamais entendu l’histoire de notre maître ? Ce n’est pas une épouse ni un enfant qui se cache derrière moi ; mais bel et bien une sœur. Une sœur de quatre ans son aînée. Dans les veines de Dracula et dans les miennes a jadis coulé le même sang. Le premier vampire qu’il ait enfanté… »
Nos pas nous avaient rapidement menés à la ville, à l’entrée des nombreuses ruelles qui composaient Londres. Nos pas s’arrêtèrent de concert à l’entrée de ces nombreux carrefours.
« Où vous rendez-vous ? »
Pour ma part, je comptais me rendre à la bibliothèque, mais je ne lui avais pas demandé ce qui l’amenait en ville.
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| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Jeu 4 Mar - 2:59 | |
| Entendre l’histoire du grand Dracula. Tellement de rumeurs aussi farfelues que réalistes courraient de part le monde concernant le Comte Dracula. Sa soeur était souvent qu’une part de l’ombre qu’elle partageait jalousement avec les femmes du maître, délicieuses créatures du diable, et les servants. D’une part et d’une autres, on ne pouvait pas toujours ce fier à ce genre de ragots. Valvady, vampire sans renom et sans attache, vérifiait tout de lui-même qu’en passant un bref moment autour de ceux qui l’entourait rarement. Il voyait sa conversation s’écourter quand ils entrèrent dans l’enceinte de la ville et continuait son rôle le plus fidèlement possible. C’était une marche lente et profonde mais qui manquait particulièrement de philosophie. Elle avait un point en vue mais lui, ne marchait que dans des ténèbres toujours plus profondes. Il savait qu’elle ne l’aimait pas, comme la majorité du monde. Elle le prenait pour un sot et un ignorant. Mais ignorait-elle qu’il était presque aussi ancien? Qu’il avait ce problème, ce pouvoir, qui le rendait aussi solitaire. Elle l’avait vu dans une crise mais sait-elle vraiment ce qu’il vie. Valvady connaissait déjà l’enfer, la mort, la seconde, ne serait qu’une délivrance ou peut-être la porte vers un autre enfer. Il eut un passage de remord et de tristesse. Quelque chose d’éphémère mais qui pouvait être ressentit.
«Dois-je me fier aux rumeurs et paroles de tous les vampires et humains que je croisent. Je voulais, pardonnez-moi ma curiosité, l’entendre de votre propre bouche. Vous avez un grand honneur dans votre famille. Le monde doit envier votre situation.»
Ce monde, ce n’était pas lui. Il aimait sa position autant qu’il l’a détestait. Sans attache, il pouvait faire ce qu’il voulait malgré les centaines d’années qui s’était passé depuis la morsure qui marquait son cou de deux petits points plus foncés que sa peau de cristal. Gardien de la nuit ou démon sur les champs de batailles, plusieurs titres suivaient son nom mais personne ne croit vraiment ses exploits provisoires. Il n’était qu’une vague de murmures mais ce vampire était bien réel en son genre.
«Je me rends n’importe où et nulle part à la fois. La vaste ville ouvrira ses grands portes vers l’horizon et je pourrai valser au milieu des vagabonds vendant leur valise pour moins que quelques sous.»
Il était un personnage plein de couleur mais restait dans sa propre ombre pour se cacher du monde. Il variait ses services d’une place à l’autre sans ne jamais demander rien d’autre qu’un peu de compagnie. Mais les gens le fuyaient, le regardait dans sa platitude. Il était un vampire, non pas un humain. Voila pourquoi cette statue de chaire reniait son pouvoir et le cachait tout comme ses pensées. Avoir des sentiments, penser aux humains comme des êtres de part entière et se tenir comme eux étaient faibles. Outre, il hérita des sentiments humains, l’amour, la tristesse, la colère, la jalousie et la honte. De plus, il les transmettait au fils du temps à d’autre par des vagues invisibles qui pouvait faire mourir les plus forts. Il ne devait rien ressentir. Il devait être le néant et rester inconnu de tous; se faire oublier.
«Dois-je vous conduire à quelque part de précis où vous vous pressez à vous séparer de moi. Si c’est le cas, je vous laisserai ici et repartirai veiller sur les murs. Sinon, je serai, ce qu’on peut dire, ravie de vous aider dans votre quête, quelle qu’elle soit. De mauvaise compagnie je peux être mais ne vous fier pas seulement à cette apparence froide, car vous avez vu comment j’étais un bref moment, aussi futile fut-il pour vous, il était une faille dans mon ensemble. Et encore en ce moment, vous devez ressentir le regret qui me ronge de l’intérieur et que je ne puis rien faire, sinon m’éloigner d’avantage, ou vous prouver ma bonne fois.» | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Sam 6 Mar - 19:51 | |
| Je sentais bien que quelque chose n’allait pas chez Géophal ; mais je voyais difficilement comment faire parler un homme contre son gré. Je sentais comme un épais nuage au dessus de nous, nous astreignant tous deux au silence. En même temps que ce malaise palpable, je pouvais constater que d’épais nuages, pour le coup réels, se rejoignaient au dessus de nos têtes, qui achevèrent de masquer la lune encore claire qui nous éclairait.
« Tout le monde envie la place de ceux qui sont auprès des hommes de pouvoir. Mais combien savent réellement ce que c’est que d’occuper cette place ? Je ne suis pas libre. Je l’ai été, mais je ne pense plus l’être un jour. Etre la seule personne capable de tenir tête à Dracula n’en signifie pas moins lui appartenir ; de mon corps jusqu’aux tréfonds de mon âme, plus que quiconque.»
Ces pensées s’accompagnèrent d’un douloureux mal de ventre qui me fit ployer. La douleur était aussi aigüe qu’inattendue. C’était comme si une épée me transperçait le ventre, et je manquais de peu de perdre conscience. Alors que Géophal me soutenait de tout mon poids, je luttais contre la douleur et tentais de tenir par moi-même sur mes jambes qui se dérobaient sous mon faible poids.
« Pardonnez-moi… »
Cette douleur me ramena à la dure réalité de l’enfant qui sommeillait en moi, et de toutes les conséquences qu’il engendrerait. Mais une douleur en appelant une autre, c’est celle de Géophal que je ressentis, se superposant à la mienne ?
« Parlez-moi, je vous écouterai. », dis-je dans un soupir.
Face à un nouveau silence de mon hôte, il me fallut prendre les devants.
« Si vous ne voulez pas me parler je ne vous y contraindrait pas, Géophal. Mais alors, notre entrevue s’achèvera ici. Dans le cas contraire, je serai également ravie que vous m’accompagniez à la bibliothèque. » | |
| | | Géophal Valvady Vampire
Nombre de messages : 69 Age : 39 Rang : Soldat Date d'inscription : 13/01/2009
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Dim 14 Mar - 16:20 | |
| Sa compagne de promenade se pencha soudain en se rappelant la dure réalité qu’elle était esclave, volontaire ou non, de son seigneur et frère. Leur corps et leur esprit ne formaient qu’un mais jusque où? Soudain, elle s’affaissa avec un rictus de douleur dans la figure. Il glissa ses bras pour la soutenir de son mieux. Ce genre d’évènement n’arrivait pas chez les immortels ou sinon que très rarement. Mais cette douleur abdominale ne signifiait que deux choses et il voulait s’en assurer. Mais elle fuit devant lorsque les pensées contradictoire se bousculaient dans sa tête. Chose curieuse et tellement agaçante. Il la rejoint en lui prenant le poignet délicatement et la força à lui faire face. Ses yeux rouges attirèrent le regard d’Athénaïs. Son autre main se posa sur le ventre, plat caché par tous les artifices.
Ses yeux grandissaient au fur et à mesure qu’il cherchait la moindre émotion qui pourrait se manifester. Il ressentit, non pas l’habituel manifestation du nouveau né, mais une colère et un esprit de vengeance enfermé encore pour quelque mois. La curiosité envahit son corps et il recula pour faire dos à sa maitresse.
-Comment est-ce possible? Aucun de nous ne pourrait avoir un enfant. J’eus à faire face à plein de choses dans ma vie mais jamais à une telle situation. Savez-vous qu…
La prophétie de Dracula, une autre rumeur qu’il avait croisée en approchant du manoir, d’où un enfant viendrais qu’à naître et les tueraient tous. Comment ce monstre viendrait? Nul le savait encore. Valvady se retourna, non sûr du geste qu’il devait poser.
-Ainsi donc, Dracula aura vraiment un enfant qui nous tuera tous…D’autre personne le savent? Répondez…
Il savait la réponse mais quelque chose le bouleversait. Si il avait véritablement appartenue à cette maison, il aurait tué l’enfant pour en éviter le carnage. Mais un esprit protecteur se tenu à lui et espérait que la dame survive en cas d’un accouchement. Car peu de femme, mortelle, ont survécu à la naissance de démon ou demi-dieu. Il en avait vu au cours des années mais jamais d’une immortelle. Cette situation nouvelle le laissait craindre la fin du monde du second plan. | |
| | | Athénaïs Soeur de Dracula
Nombre de messages : 99 Age : 32 Rang : Soeur de Dracula Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: L'homme ou la bête Sam 20 Mar - 19:26 | |
| Je ne pu cacher ma surprise lorsque Géophal dirigea sa main vers mon ventre. Son geste me surprit par la perspicacité de mon compagnon, mais surtout par sa douceur. Et je lui en étais gré ; cette grossesse était déjà terriblement douloureuse qans que des gestes maladroits n’aient besoin de s’y ajouter. J’avais toutefois le sentiment d’une intrusion de plus dans ma vie, qui cette fois-ci était belle et bien physique.
Son geste ne me laissait aucun espoir de le tromper, il avait compris et semblais maintenant se concentrer tout en appuyant un peu plus le plat de sa main sur mon ventre. Ses yeux se froncèrent, et il se recula. Je tenais avec difficulté sur mes jambes, et affrontais une fois de plus sa froideur.
"Moi-même je l’ignore… Continuez votre phrase !"
Je marquais une courte pose pour reprendre mon souffle et répondit à ses questions, je n’avais plus le choix.
« Seuls les généraux sont au courant, il ne faut pas créer la panique. Promettez moi de vous taire Géophal. »
La violence de l’enfant qui prenait vie en moi avait eu raison de moi. C’était comme si à chaque fois qu’il prenait un peu plus forme et vie, il m’ôtais une partie de la mienne. La douleur était parfois d’une violence inouïe, mais mon frère n’en savait rien, je ne voulais pas l’inquiéter. De toute façon, je ne le croisais que trop rarement. Cela faisait de nombreuses semaines qu’il n’avait pas seulement traversé mon lit. Après de nombreux refus, il avait renoncé, et je voyais parfois des femmes que je connaissais ou non sortir de sa chambre le sourire aux lèvres, satisfaites de leur entrevue. Je souffrais par ma seule faute, et peu à peu la vie semblait me délaisser.
« J’aimerais rentrer, je suis épuisée. Vous voulez bien me raccompagner au château ? » | |
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| Sujet: Re: L'homme ou la bête | |
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