Maman...

Cette nuit Henry McCoy se réveilla en sursaut. Il avait rêvé de Sarah et il lui était arrivé quelque chose. Il était alors sorti se promener dans les rues du QG.

Peu de temps après Sarah mourut. En tant que Général il dut aller à son enterrement, chose qu'il ne pouvait concevoir. William n'étant pas là, il avait apporté son épée avec lui. C'est en pensant à son caractère pourrit que Henry maintenait son calme. William aurait dit que la colère et la tristesse c'était pour les faibles. C'est pourquoi Henry portait tout le temps l'épée de son rival en son absence, absence que tout le monde prenait pour une mort et une disparition...

Elle n'avait pas pu disparaître comme ça, c'était impossible pour Henry, c'est pourquoi il était resté non loin de sa tombe toute la journée et la nuit. Pourquoi faire ? Pour voir un monstre la déterrer. Elle était donc vivante ! Heureusement Henry avait tout prévu. En tant que Général on connait les deux autres races par coeur, c'est pour ça qu'il avait prit un sac avec quelques affaires dedans, dont une poudre concoctée par l'apothicaire et qui cachait toute odeur.

Il suivit comme il put Lestat et le corps de Sarah mais il allait trop vite et bientôt il fut perdu. Henry marche alors partout et nulle part, quelque part, n'importe où et quelques heures après il se trouva devant un portail hideux. Une demeure immense, ce ne pouvait être que là.

Qu'allaient-ils faire d'elle ? Il devait la sauver, aussi aveugle fut-il. Il se mit donc à frapper contre le portail avec les deux épées, la Gunblade et le Katana à la lame noire mais n'arriva pas à l'ouvrir. Comme Achille hurlant Hector devant les murs de Troie, Henry appela n'importe qui pouvant lui ramener Sarah. Mais personne ne répondait alors qu'il savait qu'on l'entendait. Il tapait contre le portail, encore et encore...

Je venais de quitter ma sœur après un entretien qui avait duré un bon moment. Je m’apprêtais donc à sortir, lorsque je vis quelqu’un pestant devant le portail. Mais non, je ne rêvais pas, il s’agissait bien d’un humain…

*Mais c’est pas vrai, que vient-il faire ici…*

Je décidai de l’approcher par les airs. Me transformant en chauve-souris, je le survolai sans qu’il ne puisse me détecter. Je finis par me percher sur la branche d’un arbre qui surplombait le portail. Sa façon se frapper le portail m’exaspérait.

*Franchement ces humains, tous les mêmes, à crier sans prêter attention à ce qui les entoure ! Ils se croient tout-puissants alors que ce sont les êtres les plus faibles qui puissent exister.*

A cette pensée, je ne pus m’empêcher de me rappeler mon combat contre cet « homme » qui avait réussi à me tuer… Quel affront de sa part. Je serrai ensuite le poing. Il était temps d’expulser cette chose qui se tortillait devant le château. Je repris forme humaine, restant sur la branche.

« Raaaa, mais vas-tu te taire à la fin ? Tu ne vois pas que tu fais fuir tout le monde ? »

Je venais de dire ça alors que je me protégeais les hommes ; ces cris me faisaient mal aux tympans. Bon, maintenant que j’avais attiré son attention, je pouvais descendre de ma branche. Je sautai de celle-ci et atterris avec grâce au sol, juste devant lui. Je m’approchai ensuite de lui sans me soucier de ses armes qu’il tenait fermement, prêt à les utiliser.

« Que viens-tu faire ici ignorant ? N’as-tu donc aucune peur, ou alors es-tu assez idiot pour ne pas connaître cet endroit ? »

En effet même si les vampires et lycans étaient pourchassés par les humains, ceux-ci ne cachaient pas l’endroit où ils habitaient, estimant n’avoir rien à craindre.