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http://institutseheia.forumactif.com/Date d'ouverture : 10 Février 2010
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VOTRE ARRIVÉEIl fait noir, mais vous êtes serein. Il n’y a rien à craindre, car il n’y a rien. Le vide. Vous vous souvenez vaguement d’un lit. Cependant, quand vous ouvrez les yeux, vous êtes sur de la terre froide. Vous n’êtes pas sale. Vous avez un sentiment de fatigue, mais cela ne vous empêche pas de vous lever. Vous ne comprenez pas ce qui se passe.
Vous regardez autour de vous. Une forêt. Ce n’est pas le jour, ni la nuit. Vous continuez de d’observer. Il n’y a que cela à faire. Un chemin. Un chemin de pierre. Cela vous attire. Pourquoi ? Nul ne sait. Vous commencez à marcher. Lentement. Et puis, vous voyez un agneau, accompagné d’une fillette. Habituellement, on cherche à comprendre ce que font ces deux êtres ensemble dans une forêt. Mais ici, il n’y a rien d’habituel. Il n’y a pas de place au questionnement. Ils vous regardent. L’enfant en premier, l’animal ensuite. Vous les regardez. Il n’y a aucune communication, mais vous sentez le besoin de les approcher. Soudainement, ils se retournent et se mettent à marcher. Vous les suivez, puisqu’il n’y a que cela à faire.
Vous perdez la notion du temps. Deux heures ou 2 minutes ? Enfin, cela ne vous intéresse pas. Ce qui vous intéresse, c’est ce qu’il y a au bout du chemin. Vos yeux s’ouvrent plus grand, une bâtisse se dresse au loin. Vous ne ressentez aucune émotion, mais il vous semble que vous accélérez le pas. Ceux qui sont devant vous se retournent et vous font signe de ralentir. Après tout, il n’y a que cela à faire pour le moment.
Vous y êtes arrivé. Vous êtes devant une clôture. La fillette prend l’animal dans ses bras et ouvre la clôture. Elle n’est pas énorme, elle est même plus petite que vous cette clôture. Vous hésitez à traverser. Première fois que vous ressentez quelque chose depuis votre arrivée. Vous jugez de nouveau les lieux. L’établissement en plutôt grand. Il est en pierre blanche. Il est orné de statues au niveau du troisième étage. On compte sept personnages aillés jouant de la musique, et plus précisément, de la trompette. Cela vous rappelle quelque chose, mais vous n’arrivez pas à vous en souvenir. Les fenêtres sont plutôt grandes, les portes dans la norme.
Et puisqu’il n’y a pas d’autre chose à faire, vous traversez et continuez de suivre la fillette et l’agneau. Vous ne comprenez pas, mais il n’y a rien à comprendre.
Vous arrivez devant la porte principale. La jeune fille laisse tomber l’agneau par terre, pour ensuite ouvrir la porte. Elle a de la difficulté et vous ressentez le besoin de l’aider. Vous lui faites signe que vous allez ouvrir la porte vous-même. Elle se tasse et vous laisse faire. Vous ouvrez la porte assez facilement et vous ne vous posez pas de questions sur le fait qu’elle ait eut de la difficulté à l’ouvrir. L’animal se met à courir vers l’intérieur, suivit de la fillette qui accélère le pas. Pour une deuxième fois, vous hésitez. Vous fermez vos yeux quelques secondes et vous entrez finalement dans l’endroit. En laissant les portes ouvertes.
Vous y êtes. Vous êtes à l’intérieur. Votre vision est un peu vague, vous secouez la tête. Après quelques temps, vos yeux se portent mieux. Vous cherchez du regard les deux êtres qui vous accompagnaient. Ils sont un peu plus loin, au milieu de la pièce. Vous commencez à marcher vers eux, mais vous arrêtez. Vous voyez une troisième silhouette. Vous ne comprenez pas, mais vous continuez de marcher vers eux.
Il y a un banc. Sur ce banc est assit la jeune fille de tout à l’heure. Vous penchez la tête et remarquez que la troisième personne est un garçon. Il est assit par terre. Ses doigts se promènent par terre, dans un liquide. Vous ne voyez pas bien la couleur. Vous vous penchez pour toucher, et ensuite regarder vos propres doigts. Rouge. Vos doigts sont rouges. Vous ne comprenez pas plus. Les enfants vous regardent. L’animal s’en va, il semble avoir peur de vous. La fillette descend du banc et s’assoit par terre avec le garçon, elle touche au liquide aussi. Les enfants n’ouvrent pas la bouche, mais vous sentez qu’ils parlent à haute voix. Une voix féminine débute, suivit d’une masculine.
« Du sang. »
« Oui, tu sais il est à qui cette fois-ci ? »
« Comme d’habitude. »
« Oh.»
Vous ne comprenez pas ce qui se passe. L’animal revient et se colle contre la jeune fille. Elle le câline un peu. Ils sifflotent un air, fredonne une chanson, sans jamais ouvrir la bouche. Vous ne comprenez aucun mot.
Ils se mettent à sourire, ouvrent la bouche et disent la même chose en même temps.
« Bienvenu. »
Les portes se referment.
Vous comprenez enfin.
Vous êtes un nouvel habitant de l’endroit. Du bâtiment. De l’institut.
Vous levez les yeux pour voir une insigne, Institut Saint-Seheia.
CRÉATION DE L'INSTITUTCe qui est présentement n’était pas supposé être ce qu’il est.
Jacob était psychiatre dans un hôpital normal. Enfin, c’est ce qu’il considérait de normal avant qu’il eut une promotion. Il avait simplement un plus gros salaire et un accès à de nouveaux lieux. Il sut qu’il y avait des expériences, mais ça ne l’intéressait pas. C’était pour le bien de la science après tout. Autre que s’occuper des patients, il s’occupait aussi de la section des gens dans le coma. Il devait vérifier de temps à autre l’état des machines et discuter avec les familles. Surtout parler aux membres des familles.
Il savait bien qu’il ne devait pas laisser les émotions diriger son travail. Cependant, cela devait lourd sur les épaules voir des gens dormir un mois, deux mois, six mois. Des gens ordinaires. Involontairement, les familles mettaient la faute sur les employés. Les médecins. Impuissant, le psychiatre sentait qu’il devait faire quelque chose.
Jacob se mit sur des recherches. Il devait faire un essai pour un congrès et il avait son sujet. Par contre, il se foutait du congrès. Il voulait surtout aider les gens à sortir de leur coma ou du moins, que l’on puisse leur parler. Que les familles puissent leur parler. Il y avait des enfants, des adolescents, des adultes. Il devait y avoir un moyen de créer ce parallèle.
Les livres des archives ne l’aidaient pas plus qu’il fallait. Il n’en dormait pas la nuit. C’était rendu une obsession. Deux enfants préoccupaient son esprit. Une fille et un garçon. Personne ne les réclamait, ils étaient seuls, dans le coma. Il se tourna vers d’autres livres. Ce n’était pas de la magie, mais c’était une autre sorte de science.
Il ne comptait plus les jours. Le psychiatre avait finalement sa machine. Cela est impossible de la décrire, lui-même avait de la difficulté à la comprendre. Comme les malades étaient couchés et endormis, c’est un petit détecteur que Jacob passait tout autour de la tête. À côté ce trouvait des moniteurs pour suivre les systèmes vitaux et en particulier, le cerveau. Le tout était facile à transporter. Il avait surnommé sa création « Grande Connexion ». Il ne l’avait pas testé, mais il savait qu’elle marcherait. Jacob allait la tester sur les deux jeunes, pour le bien de la science. Sans en parler à ses supérieurs. Malheureusement, ils ne se réveillaient pas. Cependant, Jacob remarqua sur certains moniteurs des mouvements étranges. Ils ne les comprenaient pas, comme n’importe qui. Il voyait des paroles et des gestes sur les moniteurs. Sur un des grands écrans, il voyait une grande maison. Son sang se glaça quand il remarqua deux jeunes silhouettes. Cela ne pouvait pas être un rêve, les deux enfants avaient la même image.
Avec l’aide d’un collègue, Jacob se projeta dans ce monde. Il ouvra les yeux et s’était retrouvé dans un bureau. Un bureau qu’il avait toujours rêvé, avec ce qu’il voulait. Ses livres d’un côté et de vieilles peintures de l’autre. Il se leva pour explorer les lieux. Il ne rêvait pas, il sentait très bien l’air et tout semblait réel. Il fit le tour des étages et descendit au premier niveau. Le psychiatre vu les deux enfants. Il s’en approcha et se mit à leur parler. Ils semblaient bien, ils parlaient ensemble et s’amusaient. Jacob réalisa qu’il ne les avait pas réveillés, mais du moins, le rêve semi-réel pouvait les rendre heureux pour un certain temps.
La salle de lavage était la porte de sortie pour lui et ses collègues. De là, il pouvait contrôler la décoration, le réglage de l’heure, des jours, puis des salles, du nettoyage, de la pousse des jardins pour les récoltes, les limites du terrain, etc. Là était la salle de contrôle en fait. Derrière les produits ménagers se cachait un énorme moniteur. Lui seul avait le code pour y accéder. En activant la machine à laver, il se réveilla dans le lit de tout à l’heure. Il n’en revenait pas.
Les gens qui n’étaient pas dans le coma pouvaient aller dans ce monde et en ressortir comme ils le voulaient. Pour ce qui est des malades, ils étaient prit dans la maison. Avec sa machine, il avait pour idée de projeter l’esprit des gens dans le coma. Les familles n’auraient rien, mais au moins le malade pouvait interagir avec d’autres. Il exposa son projet enfin à ses supérieurs et les grands de l’hôpital lui firent comprendre qu’il ne devait pas en parler aux familles, aussi simple que cela. Jacob aimait bien cette réponse.
De plus en plus de gens arrivaient dans la maison que Jacob décida d’embaucher plusieurs psychiatres pour suivre l’évolution des patients, de même que des médecins. Quelques bras forts pour des cas spéciaux aussi.
En attendant la mort, les patients demeuraient dans la maison, qui devint avec le temps un institut. L’institut Seheia. Cela faisait plus professionnel.
Un monde entre deux. Ni mort, ni vivant. Le corps est vivant et endormi, tandis que l’esprit et l’âme sont à l’institut.
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