NOM : Solomon
PRENOM : Owen
AGE : 24 années à son actif.
ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle bien qu'il puisse préférer la compagnie des hommes.
RACE: Humain.
Père : Jack Solomon
Mère : Isabelle Solomon
Soeur : Sylvia Solomon.
Maître : Darland.
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L’HISTORE DE VOTRE VIE :Le secret n'a d'égal que la puissance qu'on met en œuvre pour le cacher. - Inconnu.
Une histoire bien calme si on n'essayait pas de dénicher tous les secrets qui peuvent se cacher derrière des yeux aussi songeurs du grand Jack Solomon. Vous pensez qu'Owen n'a aucune richesse et que son but ultime est d'être dévorée en charpie par une créature malveillante aussi bêtement, détrompez-vous. Son histoire possède diverses péripéties étranges et parsemées de difficultés qui la rend si intrigante.
Il est né le 19 Novembre d'une année bien déplorable pour tous surtout pour le
groupe où était Jack Solomon. Il n'est pas évident de décrire ce
« groupe » dans un moment aussi heureux que la naissance de son premier héritier. Enfin...
Owen était un magnifique bébé bien grassouillet fort bien membré avec de jolies pommettes rosettes. Sa mère n'eut heureusement aucune complication à cette venue au monde hormis la lassitude de la tâche et ces douleurs insupportables. Solomon ordonna discrètement aux gardes de son manoir de garder un œil sur son fils. Et si un inconnu ose s'approcher de lui, qu’il ne reçoive aucune pitié de vos épées... Les parents d'Owen pouvaient penser aux dangers qui rôdaient dans les rues de Londres. Même un humain pourvu d'une grande bravoure et d'une volonté sans faille pourra se heurter à sa nature si fragile. On interdit à quiconque de parler à Owen des dangers de l'extérieur car il préférait qu'on préserve encore son innocence de jeunesse de la peur omniprésente. Même sa femme pensait qu’il était exagéré de fermer le
monde à son fils car un homme a besoin de connaître les…secrets et vérités qui l’entourent. Elle savait bien que la réalité peut être affreuse à encaisser. Mais on ne demande pas notre avis, on acquiesce et on continue.
Un enfant de cet âge ne peut bien évidement pas comprendre la réalité moins joyeuse que l’amusement que lui procure son esprit enfantin. Il fut un enfant plutôt sage et dormant beaucoup dans son berceau la plupart du temps. Sa mère n’eut d’ailleurs pas beaucoup à se plaindre de son comportement – bien que c’était sa suivante qui devait s’occuper des tâches ingrates-. Et comme tous les enfants, il savait se faire comprendre quand il avait besoin de quelque chose. Un bébé qui pleure, rien de mieux pour se mettre dans la réalité et sortir de ses rêves utopiques.
S’il connaissait cette réalité, la voudrait-il ? Non.
Il grandissait aussi rapidement qu’un bambou. Son père était beaucoup trop absent pour profiter de l’innocence encore touchante de son fils adoré. Sa mère était enceinte mais des affaires bien plus importantes devaient le retenir. Isabelle surprit une conversation avec Maître Darland, le futur mentor de son fils :
- (Jack) : Maître Darland, comment pourrions nous faire en sorte que cet acabit ne puisse plus venir nous voir au Conseil ? Je ne peux supporter pareille intrusion !
- (Darland) : Allons Monseigneur, allez-vous créer une crise au sein de notre
Organisation car une personne différente y vient ? Je pensais que nous avions des principes…
- (Jack) : Oui en effet mais je ne pourrais pas tolérer qu’une créature de la sorte souille notre marbre, prononce des serments qu’elle ne pourra jamais tenir. J’ai beaucoup d’ennemis et je ne veux pas encore me confronter à des problèmes aussi mercantiles !
- (Darland) : Personne ne demande que vous vous occupiez d’
eux. On ne prêche pas la paix par des menaces, Haut Commandeur…Essayez de vous reposer de votre lassitude et de réfléchir à tout cela sans lancer des jugements…
- (Jack) : Des jugements ! Des JUGEMENTS !!! [Il se mit dans une colère folle telle que la longue barbe de Darland bougeait sous l'effet de la respiration de Solomon. Ce fut la seule fois où Isabelle surprit son époux se disputer avec ce mentor qui fut aussi le sien…]. Darland j’ai un profond respect pour vous mais si vous me refaites ce genre de réflexion je….
- (Darland) : Eh bien ! Qu’allez vous faire ? [Et à ce moment, une charismatique dame rentra dans la pièce. Son maintien et sa beauté ne rendaient pas indifférents ceux qui la regardaient.]
- (Isabelle) : Je vous en prie mes
frères, époux et Maître. Je ne peux pas élever mon enfant dans pareille agitation. Pourquoi ne pas se calmer en reprenant nos occupations ?
- (Jack) : [Son regard se posa sur son épouse qui avait ce talent remarquable de le calmer à moitié. Il souffla un moment et fit une révérence à Darland…lui, le Haut Commandeur] Veuillez me pardonner, nous réglerons cette affaire plus tard.
- (Darland) : Essayons de garder notre sang froid tous les deux. Pardonnez-moi également. Encore une fois Madame, vous avez l’art et la douceur de réconcilier deux personnes en querelle.
- (Isabelle) : Soyons soudés plutôt que séparés…Venez mon époux, allons voir notre fils en train de jouer.
- (Jack) : Mais où est-il ?!! J’espère qu’il n’est pas à l’extérieur !
- (Isabelle) : Allons, je ne suis pas inconsciente. Il est dans sa chambre. Maître Darland, merci.
Dans la lumière je te verrai, dans les ténèbres je t’envierai. - Inconnu
Même les protections des "frontières" entre
races ne pouvaient pas interdire un incident pouvant être tragique pour le jeune Owen qui vient de fêter ses 7 ans. Il se souvient de ce jour qui aurait dû être heureux : son père revint avec une colère folle…Ni Isabelle ni n’importe qui d’autre dans l’entourage de Jack Solomon pouvaient savoir ce qui se tramait derrière cette rage. Le vieux Darland s’inclina devant son ignorance. D’où venait le problème ?
Sa mère vint le rejoindre dans sa chambre où il étudiait encore et toujours sous les bienfaits de son maître. Ce vieillard avait des yeux noirs cachant des années d’expérience et de savoir, tandis que sa vieillesse n’était qu’un tour subtil pour dissimuler une vigueur encore bien présente. [Humain ?] Owen se souvenait de ce précieux tuteur qui lui apprenait tout ce qui devait être bon à étudier : mathématiques, philosophie, les langues (français, latin…), sciences, etc…
Jamais il ne leva la main sur Owen (Heureusement pour lui ? Ce n’est pas prouvé. Isabelle admettait qu’il était naturel de
corriger un effronté de cette façon). Pourtant on penserait qu’il vous arracherait le globe oculaire quand il est en plein courroux. Owen se souvient encore lorsqu’il enseignait sa sœur Sylvia sur les sciences – qui n’étaient pas à l’époque très avancées mais plutôt considérées comme une matière dangereuse -, elle cassa les fioles contenant diverses potions inconnues (rien de bien surnaturel je vous rassure)…Il se mit dans une colère telle que la petite mit 4 jours à se consoler dans les bras de sa mère. Une sœur. Eh oui, le destin changea le cours des choses. Au début il était l’Héritier de Jack Solomon. Bien qu'étant l’aîné de la fratrie, il savait que sa sœur représentait un obstacle pour la reconnaissance du paternel. Elle chercherait par tous les moyens de le destituer du point de vue moral.
Owen voyait sa sœur cadette telle une étrangère car ils n’eurent jamais des moments très paisibles ensemble. Loin de lui l’idée de lui faire du mal. Les enfants de cet âge inventent des jeux et des rêves dont les grandes personnes ne se souviennent plus. Sylvia était encore trop jeune. Son frère avait 9 ans.
Sept ans plus tard, un douloureux problème vint aux oreilles de Maître Darland : le jeune Solomon était devenu un adolescent ! Pire que des vampires ou des lycans assoiffés !! Un adolescent en proie à sortir de sa prison dorée et à courir les demoiselles !
Oh non, Owen était plutôt le sage garçon qui préférait obéir aux enseignements de son maître que de chercher la petite pierre déclenchant l’avalanche. Mais avouez qu’à son âge, les hormones commencent à tourner l’esprit.
Il se regarda dans son miroir, nu. Il n’était pas narcissique, loin de là, mais le jour précédent, il étudiait le corps humain avec son maître et cela l’avait grandement inspiré. Owen n’avait pas un corps bien musclé hormis ses beaux traits et cette pâleur laiteuse. En plein hiver, on peut vite imaginer l’envie de se vêtir le plus vite possible. Il « s’admirait » sans pour autant aduler son corps. Owen partit dans son lit de la sorte en s’emmitouflant dans ses draps encore glacials. Il lâcha un léger gémissement de surprise tandis que le reste de son corps tremblait de froid. Le jeune homme se passait les mains sur ses bras en se mordant la lèvre. Pourquoi avoir voulu jouer à ce petit jeu ? Voulait-il attraper froid ?
Il sentit petit à petit que la température redevenait acceptable. Tel un petit chat, il se prélassait dans son lit en regardant la belle dorure. Que faire maintenant ? Il préféra…ne pas faire quelque chose qui lui serait
interdit pour l’instant. Il se couvrit encore une fois et souffla sur la lampe à huile qui éclairait sa chambre.
Mmh c’était si bon de sentir la douceur des draps toucher son corps dénudé. Cela lui procurait une légère excitation qui le fit rire. Etait-il fou ? Il mit ses longs cheveux châtains sur le côté de son épaule et baissa la couverture jusqu’à sa poitrine. Il devait réfléchir…Tant de pensées lui venaient en tête : le comportement de son père, sa sœur et ses pleurs incessantes [n’oublions pas qu’elle n’a que 8 ans], les disputes de plus en plus fortes entre Solomon et Darland. Il fallait vite trouver une solution car son maître l’intéressait plus sur les sujets du corps humain et ses attributs que de l’avenir de cette fichue
Organisation.
"Qu’elle aille au Diable cette
Organisation, je veux parcourir le monde et pourquoi pas…hum…connaître une jeune fille de mon âge. Oh non, ses parents ne voudront jamais ! Et moi je verrais Père en train de me sermonner sur mon attitude. Pourquoi Mère est-elle distante avec moi ? Cela me fait peur. Depuis quelque temps déjà, Maître Darland me fait des énigmes sur d’autres sujets que mes matières. Quoi de mieux pour avancer dans ma vie que de sortir de cet enfer."
Cette nouvelle sensation lui parcourait l'échine et surtout dans des parties assez sensibles. Quelle douce sensation, il fermait les yeux pour s'en imprégner encore plus. Il pinça ses lèvres...Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt se disait-il. En effet, c'est si bon de se retrouver nu sous des draps chauffés par son propre corps. Il se prélassait durant plusieurs heures dans ces draps avec la pleine Lune haute dans le ciel affreusement éteint. Sa fenêtre empêchait un vent glacial de pénétrer sa chambre douillette tandis que des bruits devenaient incessants dans les escaliers et les caves. Personne n'aurait pu dormir face à un tel vacarme sans penser automatiquement à des choses surnaturelles qui dépassent l'entendement.
Owen ne se souciait pas de ces bruits de vent et de bois craquant au beau milieu de ses nuits. A force on acquiert une force d'esprit qui nous fait oublier toutes ces vilaines choses. Son corps bouillait littéralement d'un désir toujours inconnu, un excitation certaine taraudait son esprit embrumé, il poussait quelques gémissements comme s'il se plaignait...ou jouissait. Les rideaux fins de la fenêtre bougeaient de plus en plus à cause des infiltrations d'air. Peu importe qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse tempête, Owen se souciait moins de la météo que de son plaisir propre.
Le lendemain, il se réveilla avec une sensation bien étrange. Quelque chose de nouveau dans son lit qui n'était jamais apparu. Owen possédait tous les symptômes de la gueule de bois. Un mal de crâne pas possible et la sensation d'être devenu
opérationnel du coté reproduction. La porte toqua si fortement que les vitres manquèrent de se briser sur le sol. Il fit un bond par la surprise de cette venue totalement impromptue ; il essaya d'enfiler des vêtements pour cacher sa nudité
innocente mais la porte s'ouvrit. Il mit ses draps juste à temps afin de pouvoir cacher un épisode que personne ne devait connaître...
Sa mère le trouva à demi éveillé avec le torse complètement dénudé. Il lui vint une certaine curiosité touchante que Solomon devint rouge tel le sang.
(Isabelle) : Owen. Il est temps de se lever.
(Owen) : Euh...mère...je.
(Isabelle) : Mais es-tu fou mon fils ?!
(Owen) : non mère !!!
Elle n'attendit pas son accord pour retirer rapidement le drap et découvrir son innocence bafouée par le désir et la luxure. Isabelle se résigna et partit de la chambre en claquant la porte...Le pauvre Owen resta penaud dans son lit en caressant délicatement son oreiller. Il pleura durant plusieurs minutes. Tout le monde allait le savoir, surtout son père qui voulait respecter une rigueur beaucoup trop fastidieuse pour un adolescent en mal de vie.
Ni son père, ni sa mère ni Darland ne lui parlèrent de cet épisode qu'Isabelle avait appris aux dépens d'Owen. Le jeune homme partit dans la Salle de lecture où Maître Darland attendait depuis plusieurs minutes qu'il pointe le bout de son nez. L'adolescent s'attendait à recevoir des sermons de son maître car il avait fait quelque chose de répréhensible. Le vieillard lisait un document incompréhensible pour le jeune homme. Il prit un livre que le maître avait préparé pour son apprenti et il patienta durant plusieurs minutes jusqu'à ce que Darland commence à parler. Owen voulut ouvrir la bouche dans le but de briser ce silence fort pesant pour lui. Et là lui revint tout ce qu'il avait fait cette nuit...
(Owen) : * mmmh.... *
(Owen) : Hum. Maître pourquoi on ne commence pas la leçon d'aujourd'hui ?
(Darland) : …
(Owen) : *Il doit le savoir, mère lui a dit...J'en mettrais ma main à...
(Darland) : parlons de toi mon jeune apprenti.
(Owen) : que quoi ? Euh je veux dire, moi ?
(Darland) : Owen, tu as beaucoup grandi et depuis de nombreuses années je t'enseigne tout ce qu'il faut savoir pour être un bon Solomon. Nous avons discuté avec ta mère et...
(Owen) : Maître je suis désolé pour ça, je...je n'aurai pas dû....
(Darland) : Silence.
Le jeune homme se tut comme une tombe et baissa les yeux devant son maître. Il se leva de sa chaise avec une certaine difficulté et Owen hésita à vouloir l'aider.
(Darland) : Ta mère et ton père pensent qu'il est temps pour toi de passer à un nouvel enseignement. Je suis sûr que cela va te plaire.
(Owen) : * comment ça ? Oh non... *
(Darland) : Etant donné que tu adores tout ce qui se rapporte aux secrets et à la physique, je suis sûr que
notre enseignement va pouvoir te changer les idées...
Il n'y a que le temps qui atténue la douleur mais il n'assure pas son entière guérison. - Owen Solomon.
Il aurait voulu pouvoir disparaître et ne pas suivre les enseignements de maître Darland concernant l'
Organisation. Cela devenait trop ennuyeux pour lui qu'il manqua de montrer son désespoir. Pourquoi personne ne pouvait le comprendre ? Il voulait s'épanouir et vivre autre chose que cette vie d'apprenti […].
Deux ans passèrent après cette nuit si bénéfique. Après un repas où ses parents discutaient de la
Cérémonie qui allait bientôt se dérouler, le jeune Solomon se leva de la table afin de ne plus entendre son futur tout tracé d'avance. Il monta dans sa chambre et se regarda dans ce miroir qui lui avait renvoyé une si belle image de son corps. Il n'avait pas recommencé depuis ce jour là...Les ténèbres étaient trop pesantes pour ne pas ressentir que quelque chose se préparait.
Il retira ses vêtements pour montrer sa peau blanche devant son miroir. Selon lui, il était temps de pouvoir avoir de vraies expériences avec des femmes...Owen se sentait
libre et prit une profonde inspiration. Il glissa dans ses draps pour y retrouver cette sensation si alléchante.
Owen tentera de le cacher à l'avenir, mais il l'a fait quelquefois lorsqu'il sentait une frustration ou une envie innocente de satisfaire des besoins.
Le jeune homme recouvrit son corps dénudé par sa couverture froide. Il eut les mêmes frissons qu'auparavant en lançant quelques gémissements plaintifs. Tout à coup un rugissement se fit entendre non loin de la forêt où Owen ne se promenait pas souvent tout seul. Il ouvrit les yeux et ne vit rien dans la chambre. Contrairement aux autres fois, il resta sur le ventre en ayant des excitation répétitives en sentant son drap lui procurer des sensations si exquises. Owen essayait de fermer les yeux doucement et d'oublier son destin inéluctable tout tracé d'avance. Il se tourna sur le côté en lançant un soupir d'ennui...Tandis que les heures descendaient vers l'aube et que le ciel était encore noir, Owen ne pouvait pas sentir sa couverture descendre avec une lenteur romantique vers le bas de ses pieds. Il eut un frisson mais ne se réveilla pas pour autant et son échine sentit une chaleur inhabituelle au niveau de ses jambes, de son dos et enfin sur tout le haut de son corps.
L'homme qui était au-dessus de lui n'en était pas un. En aucun cas le jeune homme ne pouvait s'imaginer ce qu'il allait vivre.
Sa main toucha la partie inférieure de la hanche et lui arracha un râle dans son sommeil. Son corps ondulait sous l'homme allongé sur lui qui possédait des cheveux longs et soyeux. Il baisa son cou sans pour autant lui causer une quelconque blessure. Owen paraissait dans un rêve éveillé où il pouvait enfin vivre un acte charnel et passionnel aussi fort. Il ne pouvait cacher son excitation physique et l'homme déjà libre de tout vêtement ne s'attarda pas à lui faire gouter les prémices de l'amour...
Un amour sadique. Aussitôt où Owen revint complètement à lui, il ne pouvait pas refuser la condition que l'inconnu lui faisait subir. Owen ne pouvait pas crier. On ne pouvait entendre simplement ses plaintes étouffées par la main de son agresseur. Qui était-il ? Pourquoi ? Owen ne se souciait pas de ces questions. Il ne pouvait rien faire que de ressentir
ça. Au moment où cela se terminait, l'inconnu le retournait vers lui et continua pour qu'il le voit. Owen ne pouvait pas voir son visage à cause du manque cruel de lumière et des cheveux qui balancent aux mouvements répétitifs. A peine le temps qu'il eut pour respirer, le jeune Solomon sentit cette main puissante sur sa bouche tandis que des larmes coulaient de ses yeux humides. L'homme lançait des gémissements bestiaux dans son oreille. Au fur et à mesure que l'inconnu lui faisait subir cela, Owen s'en voudra à jamais d'avoir senti un plaisir certain dans cette torture horrible.
Quand tout se termina, Owen ne se souvint de rien à son réveil de cet épisode hormis des petites blessures, griffures et maltraitances de son bourreau. S'il savait à son réveil ce que cet inconnu a fait après sa basse besogne, Owen souhaiterait repartir dans un sommeil profond.
Maître Darland et Sylvia Solomon étaient à son chevet. Une suivante s'occupait de changer l'eau d'une bassine pleine de sang.
Ce n'est qu'une semaine plus tard où le jeune Solomon reprit totalement ses esprits que son précepteur et sa sœur lui apprirent la terrible nouvelle...
Six années sont passées depuis cet épisode qu'il avait presque oublié. En tout cas, la mort tragique de ses parents et son désintérêt ostensible pour l'
Organisation lui offrirent le droit de partir du manoir familial. Peu importe comment Maître Darland le chassa peu après malgré toutes les années où il fut son mentor, le vieillard était inconsolable. Sylvia Solomon ne put en rien empêcher cette décision totalement arbitraire.
Installé à la Forteresse, Solomon espère reprendre confiance malgré tout ça. Il apparait comme désintéressé de tout...