Un bol d'air { Libre }

Rien de tel qu'un bon bol frais de la nature sauvage et indomptable. Vous ne pensez pas ? Quelle est là chose plus magique et magnifique que la beauté de la nuit ? Peut-être le reflet d'une lune dans le liquide d'un petit étang, ou le léger vent qui fait danser les branches des arbres ? Une nuit des plus paisibles portée par une atmosphère de chaleur. Il ne faisait pas très froid, ce qui était bien rare à cette heure-ci. Normalement, l'humidité se réveille timidement pour déposer sa rosée sur les fleurs du jardin public, toujours aussi bien entretenu. Les oiseaux avaient laissé place au terrain de chasse pour les chauves-souris du jardin. Qui cherchaient la moindre onde d'une proie facile pour aller la dévorer sous la branche d'un arbre. Cette nuit était charmeuse et excitante à la fois. Une nuit où rares étaient les personnes qui prenaient le risque de s'aventurer dehors. Mais c'était une si belle nuit, comment rater cela ? Peut-être que la prochaine nuit ne laisserait pas un ciel dégagé avec un vent chaud. Justement, Justin n'allait pas laisser passer cela. Le soleil avait été triste pendant toute la journée et la lune redonnait un peu de chaleur à son cœur. En même temps, il fit sortir un peu son chien qui l'accompagnait toujours dans ses déplacements. Sortant de son appartement, il marchait d'un pas léger et décontracté dans les ruelles jusqu'à apercevoir l'entrée du jardin public. Une fois pénétré à l'intérieur, le jeune chien courut, la langue qui pendait dans la pelouse légèrement humide du jardin. Il était tard, ce qui voulait dire que le jardin était vide de toute âme humaine. Justin suivait le chien du regard, le sifflant parfois quand il s'éloignait trop. Il chercha entre les herbes et vers l'étang un bâton comme jouet pour le chien. Derrière un buisson, il trouva un bâton ni trop long, ni trop court, assez épais pour bien le lancer. Le chien arrivant, sautant sur place attendant le lancer de son maître, qui d'un geste le lança assez loin. Justin avait sorti une écharpe rayée de noir et jaune pour se protéger un peu du froid. Le chien mit un total de trois minutes pour revenir avec le bâton dans la gueule. Justin s'accroupit pour récupérer le bâton et fit une caresse sur le crâne de l'animal qui apprécia beaucoup. Puis relança le bâton. Le chien revenait avec un bâton quant une chauve-souris lui passa seulement sous nez, il n'eut que la seule idée en tête de lâcher le bâton. Justin fit un signe en criant :

-Hé ! Ravel ! Reviens ici !

Trop tard, le chien était déjà parti loin. Justin ne s'inquiétait pas pour lui. Il avait l'habitude que son chien fasse ce genre de choses, il reviendrait quand il se retrouverait tout seul et qu'il abandonnerait sa course contre l'animal volant ; et puis Ravel connaissait le chemin de la maison. Mais quand même, Justin préféra l'attendre un peu. Il partit vers un banc non loin d'un étang puis se posa ici. Regardant l'eau bouger légèrement avec le reflet de la lune.

Stewart revenait d'une soirée avec les nouvelles recrues à travers le parc. Les jeunes avaient voulu continuer à faire la tournée des pubs, mais lui préférait rentrer ; ça n'était plus de son âge, les pubs, les filles de joie et la bière coulant à flot. Il entendit bientôt du bruit et vit un chien courant après une chauve-souris. Il lui prit l'envie de dévorer l'animal, ce cousin du loup qui servait les humains. Aussi, il se transforma et se mit à l'affût... Mais les chiens ont gardé du loup l'instinct et le flair : quand il fut prêt à bondir sur lui, l'animal sentit sa présence et se mit à japper, la queue entre les jambes, avant de s'enfuir.

* Bof ! Tant pis... , pensait-il. Si je devais éliminer tous ces traîtres qui servent les humains, je ne m'en sortirais plus ! Tu as eu de la chance, le chien, remercie ta peur ! *

Tout à coup, il pensa que ce n'était pas un chien errant : il avait un collier. Donc soit il s'était sauvé pour aller traîner... soit son humain se trouvait dans les environs. Stewart regarda tout autour de lui, et finit par apercevoir une forme humaine assise sur un banc. Il s'approcha doucement, à pas de loup, et surgit d'un coup derrière la silhouette de l'imprudent.

- Tiens, tiens, tiens ! , ricana-t-il. Un jeune humain égaré dans le parc en pleine nuit ! Et pas costaud avec ça ! Tu es inconscient ou tu as des envies de suicide, mon garçon ?! Tu tombes très bien, car j'ai justement un petit creux...et ton chien m'a juste servi d'entrée !

Il disait ça car il savait que les humains sont très attachés à leurs chiens. Le garçon aurait sans doute beaucoup de peine à l'idée que son chien avait été dévoré. Et Stewart adorait faire souffrir. Pour preuve, il tendit sa main aux griffes de laquelle étaient accrochés quelques poils du chien qu'il avait manqué, mais quand même pu griffer.

Le temps s'écoulait lentement, les aiguilleq tournaient au ralenti. Le temps se montrait plus frais comme la nuit avait maintenant enveloppé l'atmosphère. Justin fixait le ciel qui était rempli d'étoiles. Il appréciait beaucoup cette atmosphère de tranquillité. Mais pas pour longtemps. Il entendit le jappement d'un chien suivi d'un grand souffle qui se montrait plus froid ; ce qui fit frémir Justin. Comme si l'atmosphère fuyaitquelque chose. Mais quoi ? Le jeune homme n'arrivait pas à deviner, il tourna les yeux de droite à gauche pour observer les alentours et ne vit rien de suspect, sauf, quand il sentit comme la légère douleur de la morsure que le lycan lui avait fait. Ses yeux tournèrent vers sa droite comme pour voir derrière, quand il sentit une présence derrière son dos. Une voix grave ricana envers lui. Pas de doute, rien qu'à l'entendre, on pouvait bien voir que s'était un lycan. Une partie de la peur avait traversé son corps, mais aussi de la colère contre ces créatures qu'il haïssait. Mais la colère avait enveloppé sa peur quand il l'entendit parler de Ravel. Justin s'était relevé d'un coup, il avait sorti sa dague qui était cachée dans sa ceinture, se mettant devant le lycan, séparéde lui par le banc de bois et de fer. C'est alors qu'il aperçut dans sa main la touffe de poils : il reconnut sans mal la couleur de son chien. Ses yeux s'agrandirent, son coeur battait la chamade, ses jambes le lâchant. La colère qui s'était mélangée avec la peine. Ses poings resserrés sur le manche de la dague qui tremblait par la peine :

-Ravel... Ravel est ma seule famille. Il est la seule personne qui est importante à mes yeux, et un monstre dans ton genre a osé le toucher !

La colère avait pris le dessus sur Justin, il tenait à Ravel comme à la prunelle de ses yeux. Surtout qu'un lycan, créature qu'il hait, l'a touché, cela avait mis Justin hors de lui. Il ne put retenir sa colère et se leva, dague en main, bondissant par-dessus le banc. Se retrouvant face au lycan, tous deux était entourés d'arbres, la dague sur le cou du lycan, serrant les dents par la colère, fixant le lycan dans les yeux. Il s'est tout de même dit que Ravel était toujours vivant, car le Lycan n'avait pas d'odeur du sang d'un chien et sa fourrure n'était pas tachée de sang. Mais la simple idée qu'il l'ait touché pour essayer de l'attraper l'avait énervé :

-Où est Ravel ? Où est-il ?!

Cette simple question était courte, mais sa réponse pouvait être réconfortante et rassurante sur l'idée que Ravel allait bien.

Stewart se mit à rire à gorge déployée quand le jeune humain sortit sa dague. Puis il montra les crocs et laissa échapper un grognement sourd avant de s'asseoir sur le banc. Il lui lança la touffe de poils arrachée au chien.

- Ah ah ! , lança-t-il avec un sourire moqueur. Ton chien est parti se terrer quelque part dans le parc, et tu ferais bien d'en faire autant ! Regarde ce que vous avez fait de ces animaux : des esclaves pour vos caprices, des dérivatifs pour vos peurs et vos frustrations... Qui pourrait encore voir en eux la trace de la fierté sauvage qui était la leur à l'origine ?

Il regardait l'humain avec dans les yeux à la fois de la haine et du mépris. Au fil du temps, Stewart avait de plus en plus détesté les humains, ces êtres prétentieux qui se voulaient maîtres du monde. Qui traitaient les autres de monstres, alors que la créature la plus monstrueuse que la terre ait jamais portée était en fait l'homme lui-même : capable de tous les crimes, de toutes les bassesses. L'être humain était un fléau, il fallait le réduire au seul rang qui pouvait être le sien et lui rabattre son caquet : en faire un esclave...

- J'ai beau mépriser ces cousins qui vous servent de jouets vivants, sache que je ne les tue que par nécessité. Ton chien est vivant. Mais toi, tu ne verras pas le nouveau jour jeune humain... Prépare-toi à mourir, au mieux... ou à te retrouver prisonnier à notre service, au pire !

Il fit crisser ses griffes sur le banc, arrachant la couche de peinture. Il aimait jouer avec ses proies. Surtout que celle-ci était bien jeune et maigrichonne. Avec sa petite dague et sa colère mal maîtrisée qui lui ferait faire des erreurs.

- Si tu tiens tant à ton chien, laisse-le se cacher. Lui pourra ainsi avoir la vie sauve. J'hésite encore entre te dévorer sur place et t'emporter au manoir pour que mes recrues et moi puissions nous amuser avec toi... Qu'en dis-tu ?

Une vague de soulagement avait emporté Justin quand à ses oreilles, les paroles du lycan lui disaient qu'il allait bien. Justin en était rassuré comme jamais. Sa colère s'était quelque peu apaisée, mais seulement un peu. L'entendre dire sa définition entre un chien et son maître l'avait rendu silencieux et réfléchissant, baissant la tête, ses quelques mèches de cheveux cachant ses yeux d'un bleu éclatant. Justin donna sa réponse :

- Ravel n'est pas un esclave, je ne le considère pas comme cela, il est libre de faire ce que bon lui semble ; s'il veut partir, je ne lui en empêcherai pas.

C'était sa réponse qui disait que du vrai dans ses paroles. Mais maintenant, Justin était plus calme, sa colère ont été presque partie, il avait tout de même toujours ce pinçon au coeur en voyant le lycan. En parole du Lycan, lui disant des menaces, ainsi après sa proposition quelque peu désavantageuse, bien sûr, Justin n'allait pas accepter ses propositions. Il avait déjà un but et comptait bien le trouver. Mais il se devait de détruire ce lycan en tant que Templier maudit. Mais il lui répondit tout de même :

- Ni l'un, ni l'autre, je ne deviendrai pas votre jouet ou me laissez tuer. J'ai un objectif avant de mourir et je compte bien l'achever. Retrouver l'assassin de mes parents qui est un lycan après que celui-ci m'ait blessé, c'est mon seul but.

Mais il réfléchit un petit moment, la personne qui se trouvait devant lui était un lycan ; si celui-ci l'amènait dans leur manoir, il aurait peut-être plus de chance de retrouver le lycan qu'il cherchait. Mais cela pourrait avoir de gros risques, il pouvait se faire tuer à tout moment. Mais cela pouvait être plus facile, étant un templier maudit : même s'il était de sang humain, la force et l'odorat du lycan étaient en lui. C'est ce qu'il avait appris sur les templiers maudits. Il serra la dague tellement fort que sa main en tremblait, qu'est-ce que c'est ? De la peur ? Ce n'était pas le moment de ressentir une chose pareille dans un moment comme celui-là. Mais pourquoi de la peur ? Peut-être que la simple pensée que le lycan qu'il cherchait se trouvait là juste devant lui. Justin releva la tête, pour le fixer. Il essayait de contrôler cette peur qui l'envahissait.

- Tsss tsss tsss ! , fit Stewart avec amusement, rapprochant dangereusement ses griffes du jeune garçon. Pas un esclave ?! Tiens donc ! Et tu vas me dire que ton chien est ton égal, aussi ? Vous autres humains, vous êtes si... pathétiques !

Il laissa échapper un rire moqueur avant de bondir face au petit humain qui prétendait résister. Le jeune homme ne manquait pas de courage, à moins que ce ne soit de l'inconscience pure et simple ; sans doute, étant donnée la capacité des humains à se surestimer, un mélange des deux...

- Oh, le pauvre petit ! , fit-il en prenant un air de chien battu. Voyez-vous cela : un vilain Lycan a tué ses parents et l'a lui-même blessé ! Et le petit garçon, avec sa petite dague, veut se venger de ce crime... C'est touchant, mon garçon, vraiment touchant...

Il prit le temps de tourner autour de lui, sans manquer de remarquer combien sa main tremblait. Pour sûr, c'était là un débutant, une proie facile ; bien que parfois il faille se méfier des proies faciles : leur peur peut réserver des surprises. Il humait l'air et semblait se délecter.

- Je sens ta peur, petit "templier"... J'adore l'odeur que dégage la peur des humains, un doux parfum qui aiguise l'appétit, aussi doux que peut l'être votre sang sur la langue et dans la gorge... Laisse-moi sentir ta peur, me délecter d'elle avant de jouer plus sérieusement ! Et diable, tiens ton arme comme un vrai guerrier, sans trembler ! Campe-toi solidement sur tes deux pieds, fléchis légèrement les genoux, tends le peu de muscles de ton corps juvénile pour te préparer à mon assaut... On ne t'a rien appris dans ce vieux donjon des humains ?!

Il lança sans prévenir un coup de griffe qui lui cisailla net une mèche de cheveux, passant à moins d'un centimètre de son oeil. Puis il bondit de côté, faisant signe au garçon de passer à son tour à l'attaque. Avant de rentrer, voilà un petit moment de divertissement qui promettait d'être délassant...

- J'ai décidé ! , s'écria-t-il en continuant de le provoquer. Tu seras mon prisonnier, tu verras, nous allons bien nous amuser... enfin surtout moi, pour être franc ! Approche, jeune "templier", que je me délecte encore de cette odeur avant de te capturer... Tu sens si bon la peur qu'on ne perçoit plus la haine que tu contiens aussi... Approche, mon futur esclave !

Le loup-garou semblez persistant sur son idée d'esclave, mais comme si Justin allez se laissez faire contre ce dernier, se n'est point lui qui lui donnera des ordres. Le jeune homme était moins rassuré, son ennemi avait découvert qu'il était un jeune templier ainsi même que sa peur qui essayait tant bien que mal de la cacher. Mais cela avait échoué puisqu'il l'avait découvert, il fallait si attendre d'un loup-garou. Ce qui fit serrer les dents de Justin par la colère était bien s'est paroles, l'ennemis se moqués de lui, il le sous-estimé grandement ce qui pouvait être normal. Justin n'avait pas encore suivi de cours au temple pour apprendre a se battre, il passait beaucoup plus de temps à ses recherches qu'à son entrainement. Les conseils du loup-garou avait parfaitement bien atteins, c'est vrai qu'il tremblait et sa position n'était pas vraiment celle d'un soldat, mais une position des plus normal.
L'attaque du loup-garou avait été rapide et imprévisible, Justin n'avez fait qu'un bref geste de recule qui par une chance, il ne lui avait coupé que quelques mèches de cheveux, néanmoins, il avait bien sentiment la griffe du loup-garou qui avait frôlé son oeil, son coeur s'était mis à battre rapidement par ce coup. On pouvait voir sur son visage de dessiner cette expression de surpris, la peur, la rage et l'inquiétude avec cette pointe de sentiment qui était l'infériorité. C'est normal non ? Justin ne s'est pas encore se battre contre ce genre de créature, cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait pas croisé.

- Se n'est pas à vous de décider de mon sort, je préfère encore suivre une séance de torture que d'être votre esclave ! Je suis bien un jeune templier, mais que depuis quelque temps, je ne passe pas mon temps à m'entraîner mais, plutôt à continuer mes recherches.

Son regard montré une once de doré, une faible couleur était présente par le reflet de la nuit. Il serra son poignard alors que l'ennemi tourner autour de lui. Un bruit de rage s'était échappé de sa gorge. Il fléchit légèrement les jambes quand il fit un geste en avant brusque, le poignard en mains de côté qui vient se poser sous la gorge du loup-garou, son coude le fessant reculer jusqu'à le faire coincé contre un arbre, il hésitait de le tué ou non, sa main un peu tremblante. Il devrait le tuer mais, à quoi ça lui servira de le tué ? Il n'est pas celui qu'il recherche et préfère garder ses forces contre ce loup-garou.

( HJ : je te propose un petit combat d'honneur, qui ressemble plus à une sorte de joute d'entraînement qu'à un combat féroce. Ca te dit ? )

Stewart ricanait et goûtait le plaisir de cette rencontre divertissante ; le petit humain l'amusait, et en même temps il devait lui reconnaître de la volonté puisqu'il s'efforçait de contrôler sa peur et de faire face. Il avait toutes les apparences d'un novice, même si en tant que templier il avait dû suivre un minimum d'entraînement ; ceci dit, de la théorie à la pratique sur le terrain, il y avait une différence. Visiblement, il n'avait pas dû souvent combattre sur le terrain. La réponse du jeune humain l'amusa, ainsi que son attaque. Il le laissa le bloquer contre un arbre, le couteau sous la gorge, puis d'un geste vif se dégagea ; c'était un jeu d'enfant pour le formateur des Assassins, mais il appréciait toujours la bravoure chez un adversaire. Il ne voulait pas faire de mal à ce garçon, mais juste s'amuser. Il le repoussa de façon à ce qu'il soit déstabilisé, mais pas au point qu'il tombe à terre. Et lentement il tira son couteau de chasse, le tenant comme à l'exercice.

- Tiens tiens ! , plaisanta-t-il. Notre petit templier fait des recherches ? Et que dirait-il d'être à son tour l'objet de recherches ? Ah, et je serais toi, je réfléchirais à deux fois avant de choisir entre l'esclavage et la torture : les caves de notre repaire ne sont pas des lieux de plaisir pour ceux qui ont le malheur d'y séjourner, crois-moi... Prêt pour un petit entraînement, mon garçon ?

Il fit un pas en avant, fit mine de porter un coup de couteau sur le flanc du jeune homme, puis au dernier moment bondit et lui coupa une nouvelle mèche de cheveux ; cette fois-ci avec sa lame. Il attterrit derrière lui et se mit à rire, tout en se mettant en position de défense pour inviter son adversaire à passer à son tour à l'attaque. Au loin, on entendait aboyer le chien, qui devait hésiter entre sa fidélité à son maître et la crainte que lui inspirait la créature...

- Alors ?! J'attends ta riposte, templier chercheur ! Ah ah ah !

» Marcus Spartacus, Roi des lycans [LIBRE]