NOM : Mc Mahon
PRENOM : James Henri
AGE : 33 ans
ORIENTATION SEXUELLE: A priori, hétérosexuel mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
RACE: Humain
GENEALOGIE (Facultatif)
Père: James Arthur Mac Mahon
Mère: Stephania Eliane Mac Mahon
Frère et sœur: Aucun par le sang, mais feu Patrice par le cœur.
Femme: Feu Sylvia Mac Mahon
Enfant: Feu Julia Eleanor et Arthur James Mac Mahon
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L’HISTOIRE DE VOTRE VIE : Les fleurs blanches annonçaient, doucement mais sûrement, la fin de l’hiver en perçant la neige, d’où leur nom. Un homme à l’allure royale avançait rapidement sur le chemin sinueux. Plus en dessous, son char était arrêté et les chevaux ne parvenaient plus à tirer ce dernier à cause de la roue qui était cassée. L’homme au long manteau le recouvrant semblait stressé. Il lui restait encore tant de route à faire, mais sa femme l’attendait, il ne pouvait pas la laisser seule. Il ne voulait pas la laisser seule. Lui qui était un prince, comment ne pas être présent lors d’un événement si important que cela?
Son valet le suivait et tentait de le convaincre d’aller, tout seul, chercher une autre voiture, mais rien n’y faisait, il avançait rapidement. Chassant l’importun d’un signe de main et de mots qui se voulaient dures… Son valet cessa de le déranger et se contenta de le suivre bien qu’inquiet… Il connaissait tant l’état de santé de son maître et craignait de le voir tomber inanimé devant lui.
Mais rien n’y fit, l’homme continuait d’avancer d’un pas assuré, et très rapide. Il toussait parfois, cachant sa bouche d’un mouchoir blanc. Ce dernier trahissait trop facilement l’état de santé de son propriétaire car il avait des tâches rouges. Du sang à n’en pas douter.
Enfin la bâtisse se faisait voir. Il soufflait difficilement. Mais continuait inexorablement sa route. Aller vite, surtout. Lui montrer qu’il était là. Lui montrer combien elle le rendait fière de lui offrir ce cadeau si important pour lui. De plus, bien que le mariage fût forcé pour des raisons d’argent, il l’aimait sa femme. Il l’aimait tant. Et, chaque jour, il craignait de la laisser seule. Surtout avant cet événement important qui allait arriver.
Les portes se faisaient voir, enfin. Mais il fallait encore, une fois à l’intérieur, monter les escaliers, traverser les couloirs. Mais il s’en sentait, malgré la toux qui le prenait de plus en plus, capable. Il devait le voir avant de pouvoir partir en paix.
Enfin la porte de la chambre. Quelques cris étouffés à l’intérieur de cette dernière. Il hésita, eut une autre quinte de toux, mais s’emparant de la poignée, il entra, lentement. Sa femme le vit, voulut se lever et courir l’enlacer, mais la douleur et son état l’en empêcha immanquablement.
Il fit, à sa place, ce qu’elle ne pouvait faire et vint enlacer cette dernière. Elle suait et transpirait mais s’inquiétait plus de l’état de santé de son mari qui était aussi blanc que la neige qui fondait dehors.
«
Allez donc vous coucher. Je viendrai vous le présenter une fois venu.
-Non, vous savez, pertinemment, que j’attends ce moment depuis si longtemps déjà. Même si c’est la dernière chose que je dois faire, je veux le voir arriver….
-Ne parlez pas de malheur mon cher. Vous m’effrayez. Vous le verrez grandir à nos côtés, vous lui apprendrez les maniements de l’épée, la chasse, comment monter sur ce beau cheval que vous lui avez offert avant même qu’il ne soit là…
-J’ose à espérer que vous dites vrai ma mie, j’ose à espérer….La discussion se stoppa là, car, enfin le moment était arrivé. Elle soufra durant plusieurs heures mais les cris du nouveau né se firent entendre. A peine fut-il venu au monde que son propre père s’effondra sur le sol. Le médecin se précipita vers lui et, alors que les soins ne lui furent pas encore donné, sa femme aussi. Saignant encore, elle le prit dans ses bras et le supplia de lutter, pour elle, pour leur fils.
Mais rien n’y fit, il savait que l’heure était arrivée… Il sourit à sa femme et regarda son fils qui se débattait et pleurait dans les bras d’une bonne. Il tourna la tête vers sa femme et lui murmura doucement.
«
Il fera un bon prince j’en suis persuadé… Prénommez-le comme son père, en mon honneur, je vous prie ma chère. Je vous ai désirée, je vous ai eut, je l’ai voulu, il est arrivé. Je meurs en paix et en vous aimant tout deux. Offrez lui tout, et surtout ne cessez de lui dire que l’amour est bien la chose la plus importante au monde. Il régnera sur ce royaume un jour. Un jour… »Son dernier souffle venait d’être poussé. C’est ainsi que James vint au monde avec la dure responsabilité d’être, déjà prince, avant même de savoir ouvrir les yeux.
Il apprit, sous les ordres d’un professeur très dure, les maniements des armes, comment monter à cheval, l’art d’apprivoiser les faucons, les façons de se tenir en compagnie de la haute société, tous les cours qu’il était possible d’avoir en une journée. Il se lassait d’entendre, à longueur de journée des discours rébarbatifs. Il se hâtait d’aller chasser lorsque cela était possible et questionnait, jours après jours, sa mère à propos de son père.
Il admirait cet homme que, pourtant, il n’avait jamais connu. Il se laissait aller à songer à sa vie s’il avait eut la chance d’être toujours ici. Sans doute aurait-il eut moins de leçons ennuyeuses. Sans doute aurait-il préféré que son fils sache, parfaitement se défendre ainsi qu’attaquer…
Son grand-père, quant à lui devenait de plus en plus faible, mais restait le roi du royaume sans siller. Souvent, il discourait avec son futur héritier. Il lui apprenait ce que les autres ne pouvaient lui apprendre. A savoir, comment bien tenir un royaume. Il lui enseignait, comment bien traiter le peuple afin d’éviter une révolution. Ce qu’un roi devait et ne devait pas faire. Parfois, il lui parlait de son fils qui lui manquait tant. D’autres fois, ils plaisantaient, tous deux, à certains moments, ils discouraient à propos de la future promise qui lui était, déjà choisie.
James aurait aimé la connaître, éventuellement avant le mariage, mais cela ne se faisait pas. Il se questionnait de ce qui pourrait arriver, s’il s’avérait qu’il n’éprouvait que du dégoût à son égard. Mais bien vite, il laissa là ses réflexions pour se concentrer sur d’autres joies, comme monter son cheval offert par son père.
Le mariage fut annoncé, car, le roi perdait tant de force qu’il savait que son heure était arrivée. Il désirait que son héritier soit marié. Ainsi, il aurait tout loisir d’offrir un héritier au trône à son tour.
Le jour venu, il était angoissé à l’idée de rencontrer celle qui allait partager le reste de sa vie. Et il ne fut point déçu, au contraire. Il la trouva si belle qu’il tomba, immédiatement sous son charme. Agé de 22 ans, il fut, heureux de ce mariage forcé. Quant à elle, âgée de 16 ans, seulement, elle le trouvait beau, musclé, charismatique et il avait une façon de se tenir royale.
Tous deux consommèrent le mariage avec plaisir, bien que James ait des désirs… spéciaux, qui effrayaient, quelque peu, sa nouvelle épouse. Il désirait, simplement la posséder à chaque endroits que cela était possible. Bien entendu il désirait lui faire un enfant, mais aussi, lui montrer qu’elle lui appartenait, totalement. Elle se laissait faire et rougit de sentir un plaisir certain monter en elle alors qu’il n’était pas en un endroit que l’on dirait habituel pour des ébats. Tous deux eurent une nuit intense de plaisirs qui ne cessaient point et, Sylvia se demanda d’où lui venait ce goût certain pour la perversion dont il faisait preuve. Le fait est que, elle l’aimait encore plus après cette première nuit si torride qu’ils venaient d’échanger.
Quand à lui il l’aimait aussi et adorait la docilité dont elle faisait preuve envers lui. Il se sentait bien alors qu’elle était, littéralement parlant, à ses pieds. Elle faisait tout ce qu’il désirait et même s’il désirait la punir alors qu’elle n’avait rien fait, elle se soumettait à sa volonté. Cela lui plaisait tant et plus qu’il cherchait, bien souvent à lui faire faire des erreurs pour qu’il ait de bonne raisons de lui montrer comment agissait une bonne épouse. En dehors de tout cela, ils s’aimaient et, apprirent rapidement qu’elle attendait un enfant. Ils furent tous deux enchantés de cette nouvelles, mais loin de calmer les ardeurs de James cela en révéla d’autres.
Tous deux étaient satisfaits de cette situation et pour la première fois depuis bien longtemps le roi ne demandait pas de maîtresse. Il aimait sa femme, cette dernière l’aimait et l’honorait plus que n’importe quelle autre femme ne pouvait le faire.
Ils vivaient aisément et le peuple aimait leur roi et leur reine. Ils attendaient fébrilement la naissance de l’enfant. Si c’était un fils, tout serait bien, car la descendance au trône serait, ainsi, assurée. Si c’était une fille, ils seraient également heureux mais cela n’aurait, assurément pas la même portée. Certains leur disaient qu’il s’agirait d’un garçon, d’autre d’une demoiselle, si bien que les parents ne surent rien avant même que la mère enfanta enfin. Et quel ne fut pas leur surprise de remarquer que tous avaient raison. Car il s’agissait d’un garçon et d’une fille, les deux. L’événement était rare, d’autant que la mère survécut à cette couche. Elle s’en remit doucement mais recouvra des forces grâce aux bons soins de son aimé qui restait à son chevet nuit et jour.
Lorsqu’enfin, elle fut, totalement soignée, ils reprirent leur vie, surtout, leur vie passionnelle. Ils s’aimaient de plus en plus et elle s’offrait à lui de plus en plus. Passionnellement, ardemment, pulsionnellement. Bien entendu, ils s’occupaient de leurs enfants, mais ils s’aimaient et se voulaient plus que tout.
Mais il délaissa, enfin du moins il lui accorda moins d’importance, sa femme, devant enseigner à son fils ce que les rois doivent savoir. Quand à sa femme, elle enseigna à leur fille ce qu’une demoiselle de son rang devait connaitre. Mais, pour autant, ni James, ni Sylvia, ne prirent d’autres amants. Ils restaient unique l’un pour l’autre. Une fidélité qui n’était pas d’actualité en ce temps, mais une fidélité qu’ils se voulaient envers et contre tous.
Une fidélité qui lui fera refuser des avances d’une demoiselle fort jolie mais vampire lors d’une soirée alors que sa femme refusait celles d’un lycan. Tous deux ignoraient la véritable nature de leurs charmeurs. Ils repartirent, ensemble, et passèrent une nuit torrides, encore une fois. Ce qu’ils ignoraient c’est que c’était la dernière nuit qu’ils passeraient tous les deux.
En effet, le lendemain fut le jour le plus funeste pour James. Alors qu’il partit chassé avec son fils, il ne se doutait pas qu’en embrassant sa femme et sa fille il ne les reverrait pas. La chasse fut bonne et son fils âgé de seulement 8 ans se révélait excellent chasseur.
En revenant avec leur butins, heureux et ravit de montrer leurs prises aux femmes, James fut pris d’un mal-être en entrant dans le château silencieux. D’ordinaire il y avait toujours du bruit, de l’animation, etc. De plus, il n’entendait pas sa fille rire elle qui riait pour un rien.
Sentant le problème et pris d’une peur qu’il n’avait, encore, jamais ressentit, il se précipita à l’étage dans la chambre de sa femme, son fils sur ses talons. Il poussa en tremblant, la lourde porte laissée entre-ouverte. Comme s’il savait ce qu’il allait découvrir de l’autre côté de la porte…
Et, il ne fut pas « déçu » si je puis dire. Car le spectacle qui s’offrait à ses yeux et à ceux de son fils qu’il cachait d’une main lui arracha un haut le cœur. Une marre de sang, s’étendait devant lui. Les corps de ses domestiques, étaient au sol, éparpillés dans la pièce. Certains ne saignaient pas, mais portaient une marque de crocs sur le côté du cou. D’autres, étaient lacérés et laissaient voir bien plus que les yeux ne peuvent observer sur un corps humains.
Sa femme et sa fille, étaient couchées sur le lit et semblaient s’enlacer. Après avoir interdit à son fils de venir dans la chambre, il s’approcha des deux corps. Il poussa un cri puissant entre rage et tristesse en s’apercevant que sa fille portait des marques de crocs et sa femme, elle, avait, sans doute été tuée par un coup bien placé. Sur sa poitrine, comme une signature ensanglantée. La patte d’un loup, se dessinait à merveille sur la peau blanchie.
Il prit ses deux êtres dans ses bras et, bien que mortes toutes deux, il les embrassa longuement en les berçant. Les larmes venaient, seules, mais il ne voulait pas les montrer à son fils. Un roi ne pleure pas, un roi agit. Là, il ne pouvait pas agir dans l’immédiat.
Son fils fut rejoint, rapidement, par le peu de domestiques qui avaient survécut en se cachant. C’est ainsi que James apprit, sans problème qu’un vampire et un lycan étaient venus attaquer le château ensembles, répétant que, quiconque refusaient leur avances en payait les conséquences.
Il resongea à la veille et se souvint, parfaitement bien de qui il s’agissait. Il la maudit, et, prit d’une rage extraordinaire, chevaucha son cheval jusqu’au château de la belle. Elle venait tout juste de rentrer d’une promenade avec d’autres de ces demoiselles et c’est, sans crier gare qu’il se jeta sur elle, sous les cris des femmes présentent. Elle, elle riait et le traitait de pauvre fou.
Peu lui importait. Il avait une rage de vaincre et de vengeance. S’emparant de sa dague il trancha la gorge de la femme qui, ne riait plus. Il sauta, à nouveau sur son cheval, et, se moquant de savoir s’il était parvenu à la tuer ou non, il retourna auprès de son fils.
Il savait, pertinemment, que la nouvelle se répandrait rapidement et qu’il devrait quitter son château. Mais, pour l’heure, il offrit une belle cérémonie à sa femme, sa fille ainsi que ses domestiques décédés de la folie de deux êtres.
« -Père, pourquoi?
-Je ne sais, mon fils. Sache, simplement, que parfois l’être vivant devient fou. Que parfois, il se permet tant de choses. Il prend ce qui ne lui appartient pas.
-Et vous? Vous les avez vengées?
-Non, j’ai calmé ma rage. Ce que j’ai fait, n’est pas un comportement digne d’un roi. Ce que j’ai fait est digne d’un fou, mon enfant. Simplement, parce que j’étais fou de ta mère et de ta sœur….
-Moi aussi, père, j’étais fou d’elles, pourquoi ne pas m’avoir emmené?
-Tu es trop jeune. Trop jeune pour savoir ce que ca fait d’ôter la vie à quelqu’un. Je souhaiterai, même, que tu ne saches jamais quel sentiment cela procure. Si, un jour, j’apprends que tu as tué quelqu’un de tes mains, je reviendrai pour te demander des explications mon fils.
-Père, vous… vous partez? Non, ne m’abandonnez pas, je vous en prie. Je ne veux pas, pitié.
-Allons, mon fils. Je sais que vous ferez un excellent roi. Je ne peux rester ici. Avec l’acte que j’ai commis l’autre jour, tu sais qu’une guerre pourrait nous être déclarée que trop aisément. Je ne veux, je ne peux, pas te perdre. Trop de sang a déjà coulé, le tient doit rester en ton corps.
- Prenez-moi avec vous alors père, par pitié.
-Mon fils, c’est impossible. Je t’écrirais et tu me répondras. Mais, là où je vais, je ne peux te prendre. De plus, tu dois gouverner le royaume en mon absence. Je sais que mon conseiller t’aidera avec aisance dans cette tâche. Et, si un jour, tu te demandes pourquoi toi, souviens-toi que, toi, tu es toujours là. N’oublie jamais le jour où ta mère et ta sœur on été mise en terre à cause de la folie des êtres de la terre. N’oublie jamais, avant de tuer, avant de déclarer une guerre, la douleur que tu ressens en ce moment. Une personne qui meurt, c’est autant de gens qui souffrent comme nous souffrons en ce moment, mon enfant.
-Vous êtes sage père. Je prendrai, grand soin, de me remémorer votre discours.
-Je ne suis point sage. J’ai bien appris. De plus, si j’avais fait preuve de plus de sagesse, je ne serai, aucunement, obligé de t’abandonner pour préserver ta vie.
- Jurez-moi de faire attention à vous père. Je vous en prie, sinon je ne vous laisse point partir. »James éclata de rire, malgré le jour funeste. Il prit son fils dans ses bras et, ce soir là, il resta à ses côtés jusqu’à ce qu’il ait fermé les yeux pour dormir. Il partit doucement après lui avoir, encore, laissé une lettre dans laquelle il lui promettait de revenir aussi rapidement que cela lui serait possible et de ne rien croire de ce qu’il entendrait au sujet de son père….
« -Vous m’avez fait demander Sir?
-Patrice, mon bon Patrice. Voilà des années que nous nous connaissons non? Toi, mieux que quiconque doit savoir combien mon fils m’est précieux. Toi, mieux que quiconque doit savoir combien je m’inquiète pour sa vie.
-Sir, vous êtes bon. Votre peuple, vos valets, tous les gens vous connaissant vous aiment pour cela. A commencer par moi Sir.
-Patrice, vous me flattez. Mais, aussi bon que je fus, j’ai hotté la vie à une personne. Même si c’était légitime, même si elle avait fait la même chose avec un être dont l’absence me fait souffrir. J’ai laissé ma colère l’emporter sur la raison. Et, aujourd’hui je dois abandonner mon fils et les personnes que j’apprécie. Tel que toi Patrice.
-Seigneur, toute personne aurait agit pareillement dans votre cas… Ne vous blâmez pas, vous ne méritez pas de vous faire pâtir une si douloureuse langueur.
-Je suis inquiet pour mon fils, même si je partais, ils viendraient le questionner. Je ne sais comment le protéger.
-Laissez-moi vous conseiller Sir. Je suis là pour ça après tout, non? Il faut leur faire croire à votre mort, Sir. Ainsi, ils laisseront votre fils et vous-même en paix. Du mois jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que vous êtes toujours vivant.
-Patrice, je reconnais bien là les qualités pour lesquels mes parents, t’ont quémandé à mes côtés. Tu as l’intelligence que je n’ai pas dans ces moments de stresse. Mais, ils ne sont pas idiots… Ils verront la supercherie. Ils verront qu’il n’y a pas de corps.
-Il y en aura un Sir. Il suffira de lui blesser suffisamment au visage pour qu’ils pensent que c’est vous. Le fait est qu’il ne manque plus que quelqu’un de votre gabarit, votre taille, etc.….
-A nul homme je ne pourrai demander ce sacrifice. Et je n’aurai pas le courage de prendre une autre vie ainsi.
-Sans me le demander, Sir, je donnerai ma vie pour vous. Je vous ressemble à l’exception de la couleur des yeux. Vos parents m’ont pris sous leurs ailes depuis longtemps déjà. Je leur ai juré d’être toujours là pour vous. De tout sacrifier pour vous.
-Non, je ne peux pas te laisser faire ça Patrice! Tu es comme un frère pour moi.
-Et c’est cet amour fraternel qui me pousse à offrir ma vie pour la votre et celle de votre fils.
-Non! Je refuse!
-Seigneur, avec tout le respect que je vous dois, vous me savez nettement plus obstiné que vous. Si j’ai décidé cela, je le ferai.
-Patrice, ne me force pas à te dire au revoir à toi aussi. Je t’en prie. Trop de sang à coulé…
-Alors, laissez-moi faire couler le mien pour éviter que celui de votre fils et même mieux le votre ne coule. Je le ferai, faites seulement bonne escient de mon corps. Que mon sacrifice ne soit pas vain. Me permettez-vous de vous emprunter des vêtements?
-Non Patrice, je t’en prie. Je ne veux pas. S’il te plait….
-Sir, ma vie est faite pour servir la votre. Si vous ne me donnez votre consentement, je le ferai en vous désobéissant. Je n’ai ni femme, ni enfants, ni personne d’autre que vous. Vous êtes la personne la plus précieuse à mes yeux, et votre fils compte autant pour moi que vous. Si mon sacrifice peut vous permettre, tous les deux, de trouver un repos, un temps du moins, j’en mourrai heureux.
-Rien de ce que je pourrai dire ou faire ne te fera changer de dessein?
-Rien Sir, rien.
-Soit. Tu me contraints avec une peine si grande qui afflige mon cœur à te dire adieu en ce cas. Laisse-moi, simplement, te prendre dans mes bras une dernière fois. »Il étreignit son fidèle bras droit de longues minutes, puis, pleurant sur le triste sort qu’il allait s’infliger, il le laissa se rendre dans sa propre chambre. Demain matin lorsque son fils se réveillerait, il lirait d’abord la lettre. Il saurait, en voyant le corps, que ca n’était pas son père. Il savait que son fils offrirait une cérémonie digne des plus grands à son plus fidele serviteur.
Il décida de se rendre à Londres avec son cheval chargé et son faucon qui le suivait, sans arrêt. Là, il parvint, sans aucune peine, à se faire accepter en tant que chef des espions chez les templiers. Son adresse, sa discrétion, son allure, tout, le prédestinait à obtenir ce rang au sein de cette nouvelle vie.
De plus, cela pourrait, sans problème, étancher un peu sa soif de vengeance. En effet, il pourrait, sans peine, donner des informations sur ceux qui, aujourd’hui sont ses ennemis jurés. Les vampires et les lycans. Ceux qui ont totalement détruit sa vie qui, pourtant était si agréable avant ce fameux après-midi.
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DESCRIPTION PHYSIQUE : (minimum 10 lignes)
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : (minimum 10 lignes)
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RANG :POUVOIR : (un seul pouvoir uniquement pour la magicienne)
ARMES : (seulement 2)
[Code complet] :
Vu par Dracula