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| Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] | |
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Ceolnoth Bradwardine Général chez les humains
Nombre de messages : 19 Rang : Général de l'Avarice et Archevêque de Londres Date d'inscription : 22/03/2010
| Sujet: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] Lun 22 Mar - 13:22 | |
| NOM : Bradwardine PRENOM : Ceolnoth AGE : 65 ans ORIENTATION SEXUELLE: bisexuel, au mépris de son voeu de chasteté RACE : humain GENEALOGIE Père : inconnu, officiellement Howard Bradwardine, marchand de Burnley Mère : inconnue, officiellement Catherine Bradwardine née Leister Frère et soeur : inconnus Femme : une concubine non officielle, dont le nom reste secret Enfant : l'archevêque aurait plusieurs enfants, mais il ne les a jamais reconnus ++++++++ ++++++++ L’HISTOIRE DE VOTRE VIE : Qui est au juste Ceolnoth Bradwardine ? Nul ne le sait vraiment. Pour l'Eglise anglicane, il est né dans le nord de l'Angleterre, dans une famille pieuse de la bourgeoisie marchande de la petite ville de Burnley, Lancashire. Mais certains soupçonnent que son acte de baptême dans les registres paroissiaux soit un faux. Une chose est certaine cependant, il a des liens étroits avec les milieux catholiques irlandais ; aussi dit-on parfois qu'il serait en réalité né en Irlande d'une famille catholique et qu'il se serait ensuite converti à l'anglicanisme pour se mettre au service de l'occupant anglais. Une autre version affirme que sa mère était une catholique irlandaise que son père aurait ramenée en Angleterre... A moins qu'il ne faille croire la rumeur selon laquelle il serait le bâtard d'un important prélat anglais ?
Toujours est-il qu'il apparut sur la scène publique à l'âge de 20 ans, en qualité de secrétaire de l'archevêque de Canterbury. Cette fonction lui permit d'approcher la haute société et de servir ses ambitions personnelles, tout en lui garantissant une impunité bien utile. Car dès cette époque, le personnage acquit une réputation sulfureuse, avec des "affaires" vite étouffées par ses puissants protecteurs. Essentiellement des questions de moeurs, mais aussi quelques plaintes pour des escroqueries dont on ne sut jamais si elles étaient fondées ou pas... L'archevêque de Canterbury appréciait les jeunes ouvriers au corps robuste, et Bradwardine veillait à lui en fournir les meilleurs spécimens. La cathédrale et le palais archiépiscopal de Canterbury étaient sans cesse en travaux de rénovation, et les accidents fréquents parmi les plus beaux maçons ; de sorte qu'il fallait aller en chercher de plus en plus loin. Le prélat se montrait satisfait du zèle de son secrétaire, qui en échange bénéficiait de la plus totale protection en toute circonstance. Et si les impôts dus à la cathédrale se révélaient plus exorbitants qu'en tout autre lieu du royaume, bien imprudent celui qui se risquait à s'en plaindre. La déportation dans les colonies d'Amérique était alors le plus léger des risques encourus...
Sur la recommandation de l'archevêque de Canterbury, devenu au fil des années un ami intime, il fut d'abord nommé évêque de Durham, dans la province d'York ; l'un des plus anciens et prestigieux évêchés d'Angleterre. Cette nomination ne se fit pas sans protestation de la part de certains ecclésiastiques conservateurs, mais l'appui inconditionnel de l'archevêque, ajouté à un certain nombre de services qu'il avait rendus à la Couronne, parvinrent à convaincre le Roi de la valider. Ceolnoth ne comptait pas en rester là, même si pour l'heure l'évêché de Durham lui assurait des revenus confortables. C'est à cette époque qu'il entreprit la construction de son manoir des environs de Londres, une immense propriété constituée à partir de terres obtenues par des moyens peu avouables. Le jeune évêque fut peu après envoyé en mission diplomatique à Rome, auprès du Vatican, en raison de sa bonne connaissance des coutumes catholiques. Il y demeura quelques années et laissa dans la Ville Eternelle un souvenir impérissable. Certaines Romaines le surnommaient, non sans quelque hypocrisie, « il Diavolo inglese »... - Monsignore, lui avait dit un jour une dame de la vieille aristocratie romaine qu'il courtisait avec assiduité, je pensais que le diable était au Vatican ; force m'est de constater que je me suis fourvoyée : s'il existe, il le faut chercher dans votre pays. Pour sûr, le Malin est anglican !- Vous me flattez, Signora, avait-il répondu en riant. A moins que vous ne moquiez, ce qui ne serait guère chrétien de votre part...- Il mio caro Diavolo inglese... Mais pour l'heure, ce sera mon mari qui gagnera le titre de « il cornuto » ! , telle fut la réponse de la dame avant que de succomber à ses assauts dans la crypte d'une vieille église... Le cocu en question eut bientôt vent de leur liaison, et la belle dame fut envoyée dans un lointain couvent : cela tombait plutôt bien, car l'évêque de Durham se lassait très vite de ses conquêtes. Une autre fois, à Naples, ce fut toute une famille qu'il séduisit : après avoir obtenu le pucelage des trois filles, il fit céder la mère, puis le fils aîné et pour finir le père lui-même, s'arrangeant pour que l'épouse quintuplement bafouée surprenne leurs ébats.... Et tandis que son carrosse quittait la villa en direction de Rome, la jalousie achevait de semer le chaos chez ces hôtes à l'origine respectables : il avait pris soin que chacun apprenne indirectement certains secrets d'alcôve... A Naples encore, lors d'un autre séjour, il poussa la curiosité jusqu'à entretenir une brève liaison avec l'un de ces castrats qui faisaient se pâmer les foules italiennes. Voilà le genre d'aventures qu'il enchaîna durant son séjour italien. Il apprécia tout particulièrement ses escapades régulières à Venise, capitale européenne de tous les vices, réputée depuis des siècles pour les talents incomparables de ses courtisanes. Il fréquenta également les milieux artistiques, s'acoquina avec tout ce que Rome comptait d'alchimistes et de charlatans, se fit trafiquant d'antiquités pour le compte de riches commanditaires anglais autant que pour le sien – posséder des antiques, voilà qui permettait de briller en société, on n'était rien sans une collection d'antiques... S'il n'avait eu d'autres ambitions, il serait volontiers demeuré quelques années de plus dans ce pays. Mais il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin et il n'attendit pas d'être rappelé pour rentrer en Angleterre ; le prétexte lui en fut fourni par une violente dispute avec un cardinal de l'entourage du Pape : l'affaire était sans importance, il sut trouver le talent d'en faire pratiquement un incident diplomatique... Sans pour autant rompre les relations qui pourraient encore lui être utiles à l'avenir.
De retour en Angleterre, il se réinstalla d'abord dans son évêché de Durham. Il adhéra à diverses sociétés secrètes, plus par souci de se faire des relations que par réelle conviction. Depuis Durham, il animait tout un réseau d'informateurs et d'intrigants susceptibles de favoriser sa position à la Cour. Quand il séjournait à Londres pour les besoins de son ministère, il ne manquait jamais une occasion de proposer ses services au Roi, auquel il prêta de fortes sommes d'argent. Le piège se refermait. On craignait monseigneur Bradwardine, et c'était un fait qu'il valait mieux compter au nombre de ses amis qu'à celui de ses adversaires. Si bien qu'en 1726, tout juste un an avant sa mort, le roi Georges finit par le nommer archevêque d'York ; faisant de lui, à seulement 33 ans, le 3e personnage de l'Eglise anglicane. Son prédécesseur, auquel les devoirs de sa charge l'attachaient étroitement, avait succombé à un mal mystérieux et désigné lui-même celui qu'il souhaitait devoir lui succéder. Qu'importaient les rumeurs, une fois de plus, monseigneur Bradwardine était parvenu à ses fins : se hisser jusqu'au sommet ; encore une étape, et il espérait bien devenir archevêque de Canterbury... L'amitié du vieux primat d'Angleterre ne l'empêchait pas d'espérer prendre sa place. En matière d'ambitions, Bradwardine ne connaissait aucune sorte de sentiment.En tant qu'archevêque d'York, il se fit bientôt remarquer en menant personnellement un certain nombre de procès en sorcellerie et autres diableries. La rumeur populaire affirmait que des êtres étranges nommés « vampires » perpétraient des crimes atroces et gagnaient chaque jour du terrain dans toutes les classes de la société. L'archevêque Bradwardine lança donc une vaste opération destinée à entretenir les peurs, qui ajoutaient à sa fortune personnelle puisqu'il vendait la protection du clergé à qui pouvait se le permettre. L'affaire débuta par une série d'exhumations dans le principal cimetière de York, où il fit procéder à des cérémonies dont il avait entendu parler à travers ses lectures : on déterrait les défunts soupçonnés de vampirisme, on leur plantait un pieu dans la poitrine, puis on les décapitait et on réenterrait leur corps avec la tête placée entre les jambes. Au-delà du spectaculaire, il avait trouvé là un moyen de rançonner les riches familles : il s'arrangeait pour faire porter les soupçons sur de riches défunts et leurs proches, pour éviter l'humiliation d'une cérémonie publique, versaient à l'archevêché des sommes considérables... La seconde étape consista à créer un corps spécial composé d'ecclésiastiques et de mercenaires pour traquer les personnes soupçonnées de sorcellerie, vampirisme et lycanthropie. La plupart des accusés n'avaient rien à voir avec de tels phénomènes, mais avaient tout simplement le malheur de se trouver sur la route du prélat qui convoitait leurs biens, ou caressait dans le sens du poil l'opinion publique. S'ensuivirent des procès expéditifs à la chaîne, lesquels entraînèrent l'exécution sur le bûcher de plus de 3000 personnes, hommes et femmes, sur la grand place de York et des villes environnantes.- Voyez, mon cher, dit l'archevêque à son collègue et ami le primat d'Angleterre, un soir qu'ils assistaient à l'exécution d'une cinquantaine d'hérétiques, comme le bon peuple se réjouit de telles mesures... Il faut leur donner du spectacle, utiliser leurs peurs pour détourner de nous leur colère ou leurs critiques.- Tout de même, rétorqua l'archevêque de Canterbury, visiblement mal à l'aise, vous y allez fort, mon ami... Ce sont des pratiques d'un autre âge... Ne craignez-vous pas que l'on finisse par nous accuser de barbarie ?- Barbarie ?! Laissez-moi rire, sans vouloir vous offenser : le peuple aime beaucoup ces spectacles barbares, je puis vous l'assurer. Inspirer la crainte et exalter la fascination du commun pour le surnaturel autant que pour la cruauté publique, voilà l'une des bases d'un pouvoir total. Notre bon roi Georges est un faible, quel mal y a-t-il donc à ce que nous autres ecclésiastiques en profitions pour asseoir nos propres intérêts en gagnant les faveurs de l'opinion ?- Certes, Sa Majesté fait preuve d'une singulière inaptitude à enrayer les désordres naissants. Je vous le concède bien volontiers. Mais que dira-t-on de nous ? Ne craignez-vous pas que l'on nous accuse de revenir plusieurs siècles en arrière ?- On peut bien nous accuser de ce que l'on veut, à partir du moment où l'on nous craint sur nos terres et que nous y sommes seuls maîtres. Bientôt, il nous faudra traiter avec des êtres sans aucun scrupule, croyez m'en... Et là, il ne s'agira pas de faire preuve de quelque faiblesse que ce soit ! Un certain Comte a débarqué récemment à Douvres, un personnage qui fait froid dans le dos paraît-il et qui jouit d'une fortune immense... Je ne saurais que trop vous conseiller d'entrer en contact avec lui ; il se pourrait que cet énigmatique personnage soit amené à jouer un rôle qui en surprendra plus d'un dans les années à venir... Nous approchons d'un moment crucial où chacune de nos actions déterminera le rôle que nous pourrons nous-mêmes jouer... Oh, regardez là, au centre du bûcher ; je crois qu'une véritable vampire s'est glissée parmi les condamnés : voyez comme elle se tortille dans les flammes. Hum, fâcheux... Permettez que j'en touche deux mots à mon secrétaire.A la mort du Roi, lorsque la famille royale et une grande partie de la Cour partirent en exil devant les terribles menaces, notre archevêque se hâta de gagner Londres, qui était en proie au chaos ainsi qu'il l'avait prédit. Ceolnoth Bradwardine s'était tenu informé de l'évolution de la situation dans chaque province du royaume et savait pertinemment ce qui allait advenir. Mais loin d'en avertir les autorités, il avait fait en sorte de placer ses pions dans l'ombre. La plupart des personnages importants ayant pris la fuite, il s'autoproclama archevêque de l'église St-Raphael de Londres et nouveau chef de l'Eglise anglicane. Tout en se présentant officiellement comme l'un des derniers défenseurs de la foi, faisant régner la terreur partout où il passait avec ses méthodes habituelles, il entendait bien tirer profit au maximum de la situation. Sans aucun scrupule. Depuis son manoir des environs de Londres, il était entré d'abord en contact avec des chefs lycans pour des négociations secrètes ; en gage de bonne volonté, il les invita à une entrevue dans un couvent et leur offrit les malheureuses nonnes pour amusement... Les Lycans voulaient le pouvoir, lui voulait le profit : il y aurait donc moyen de s'entendre. Divers trafics fructueux eurent lieu dès lors entre l'administration de l'archevêque et les lycans. Il fit la même chose avec de hauts dignitaires vampires, de sorte que sa fortune ne cessa de croître et son manoir de s'embellir.
Aujourd'hui, l'archevêque partage son temps entre ses « obligations » religieuses, qui l'amènent à séjourner dans la Forteresse ou à l'église St-Raphael, et son manoir des environs de Londres d'où il dirige ses affaires juteuses. Parfois, il fait le voyage vers son palais archiépiscopal d'York, où est cachée une partie de son immense fortune. Mais il ne s'éloigne jamais bien longtemps de Londres, car c'est là, il le sait, que se jouera l'avenir du pays. L'arrivée des templiers maudits l'a beaucoup contrarié, bien qu'il ait eu la prudence de ne rien en montrer ; son corps de mercenaires d'élite n'hésite pas à livrer secrètement certains templiers imprudents aux forces des ténèbres. Et il fait volontiers aux humains effrayés un redoutable chantage sans que jamais son nom ne soit prononcé...
Dernière édition par Ceolnoth Bradwardine le Mar 30 Mar - 2:32, édité 3 fois | |
| | | Ceolnoth Bradwardine Général chez les humains
Nombre de messages : 19 Rang : Général de l'Avarice et Archevêque de Londres Date d'inscription : 22/03/2010
| Sujet: Re: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] Jeu 25 Mar - 2:24 | |
| ++++++++ DESCRIPTION PHYSIQUE : Monseigneur Ceolnoth Bradwardine paraît plus jeune que son âge, mais cela est-il vraiment étonnant au regard de sa biographie ? Puisque la chance semble lui avoir toujours souri, il n'a pas eu à souffrir des rigueurs de la vie qui tracent sur le visage des êtres ordinaires leurs profonds sillons... Ses quelques rides, en particulier au front, sont celles d'un homme qui a passé de longues heures à étudier et à réfléchir. Il n'est pas affecté comme de nombreux ecclésiastiques de haut rang par les stigmates des excès, pas plus ceux de la table que ceux de la sévérité exagérée. Il reste mince sans être maigre ni desséché par les privations, ses joues ne sont ni creusées par les jeûnes, ni bouffies par la gourmandise. Ses traits d'une virilité sereine, relativement beaux dans sa jeunesse, sont presque sans expression ; tout comme son regard qui, bien qu'animé à propos quand il le faut, ne laisse rien transparaître de ses émotions véritables. Ses lèvres fines ne se départissent jamais d'un sourire neutre, ni forcément énigmatique, ni spécialement bienveillant, et encore moins moqueur ou méprisant. Il porte ses cheveux blancs mi-longs, méticuleusement ramenés en arrière, et dédaigne la perruque mise à la mode sous l'influence française. Comme sa façon de se vêtir, sa coiffure a quelque chose de soigné mais d'intemporel, au-delà des usages du monde. Il porte le plus souvent une soutane noire rehaussée du lourd collier d'argent auquel est suspendue la croix symbolisant sa dignité d'archevêque ; la soutane en impose toujours, il aime jouer de ce vêtement religieux pour se donner une allure de prestance. Mais parfois aussi il adopte l'habit civil de couleur sombre, plus sobre, notamment lorsqu'il reçoit en son privé. Elancé et de haute stature par rapport à nombre de ses contemporains, il a une silhouette élégante et un port de tête altier, des gestes assurés et le plus souvent mesurés et délicats, mais sans affectation. Il a les manières d'un homme du monde sans en avoir les outrances : il n'en a nul besoin, car lorsqu'il pénètre en un lieu il semble jouir du don naturel d'occuper à lui seul toute la scène. Il fut atteint durant son adolescence de la petite vérole, qui a laissé sur son visage et sur son corps de légères cicatrices. Aussi sacrifie-t-il par contre à la mode française de se poudrer le visage, ce qui le fait paraître plus pâle encore qu'il ne l'est déjà naturellement. DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : L'Avarice est-elle vraiment le trait saillant de sa personnalité ? Il ne l'a choisie que parce que la rumeur publique s'attache principalement à son goût des richesses... " Le peuple a toujours tort, mais il faut veiller à lui donner l'illusion d'avoir raison", aime-t-il à répéter ; c'est en vertu de cette maxime qu'il se laisse passer pour avaricieux. L'arbre qui cache la forêt... Prétendre décrire ou résumer en quelques lignes la psychologie fort complexe de l'archevêque Bradwardine est sinon impossible tout au moins risqué : on a toutes les chances de passer à côté de l'essentiel, tant il y a de contradictions dans cet esprit retors. Deux personnes prétendant le connaître parfaitement et le fréquentant quotidiennement ne donneraient pas de lui le même portrait, car il sait mieux que tout autre brouiller les pistes et se révéler en toute occasion fort imprévisible. A première vue, il présente les qualités habituelles d'un prélat : croyant inébranlable dans sa foi et au fait de toutes les subtilités des choses de la religion, lettré imbu de son rang nimbé dans la fierté de sa dignité ecclésiastique, autoritaire avec une apparente bienveillance pour le salut de ses ouailles ; soucieux des intérêts du clergé et défenseur de la morale, de la foi et de la bienséance, sourcilleux sur les questions touchant à la doctrine ; protecteur des arts tout autant que détenteur de secrets insondables ; débauché juste ce qu'il faut pour être un grand homme d'Eglise, moralisateur avec les grands, indulgent envers les petits ; amateur de luxe et de richesse tout en prêchant l'observance des règles de la foi... Un puissant homme de foi comme il en existe dans tous les pays et toutes les religions, en somme. Subtil mélange de propagande et d'escroquerie intellectuelle, d'apparences à peine trompeuses, et de réalités moins avouables auxquelles on ne trouve rien à redire en raison de sa position. Mais au-delà de ces banalités se cachent bien des choses moins communes. L'une des principales caractéristiques de monseigneur Bradwardine est sans doute son goût extrême du mystère : il use du mystère comme les plus habiles prélats catholiques, se retranchant derrière Dieu à chaque question embarrassante ; et elles ne manquent pas à son sujet. Il fait mystère de tout, et même lorsqu'il se prétend sincère on n'est jamais totalement certain qu'il le soit. Il a un esprit vif, capable de cerner rapidement la personnalité et surtout les faiblesses d'un interlocuteur ; une froideur et une distance qui lui permettent de considérer les êtres, les choses et les situations sans passion, sans émotion et surtout sans aucune espèce de sentiment. Il ne connaît aucun scrupule lorsqu'il se fixe un objectif, ou se laisse aller à l'une de ses nombreuses lubies ; et ensuite, il est incapable d'éprouver le moindre remords, sinon par ruse si les circonstances l'exigent... Ceolnoth Bradwardine aime les richesses et le pouvoir, mais sans que l'on sache réellement pourquoi ; habituellement, un tel être a toujours quelque motivation inavouée, quelque revanche à prendre... Rien de cela dans son cas : ses motivations sont sans cesse fluctuantes, imprécises. Il amasse, manipule, ne cesse de se hisser toujours plus haut en balayant quiconque se trouve sur son passage. Mais la jouissance qu'il peut en tirer est très difficile à définir : le sait-il seulement lui-même ? Tantôt il se montrera impitoyable jusqu'à la cruauté, croyant jusqu'au fanatisme ; et l'instant d'après sensible aux supplications, au malheur d'autrui, irrévérencieux envers les choses de Dieu dans ses actes - qu'il s'agisse de ses goûts littéraires et artistiques, de sa curiosité pour la philosophie, les sciences ou la politique, ou plus prosaïquement dans sa débauche... Tantôt il caresse et tantôt il punit, avec la même distance et le même cynisme apparent. Il ne prétend recevoir ses ordres que de Dieu lui-même, ce qui se révèle très pratique pour laisser libre cours à ses ambitions personnelles et aux fantaisies dont son esprit est particulièrement fécond ; néanmoins, il prend toujours soin de s'attirer les bonnes grâces des puissants, qu'il n'affrontera jamais de face. Qu'a-t-il donc tant à cacher ? Quel vide remplit-il par l'accumulation des biens et des richesses ? Nul ne le sait, et il est probable que nul ne le saura jamais. Une chose en revanche est certaine : s'il entre dans votre vie, ne serait-ce que pour un instant, elle en sera vraisemblablement à jamais bouleversée... ++++++++ LES LIEUX DE L'ARCHEVEQUE : ( je me permets de suggérer ces lieux, qui ont leur importance pour mon personnage) - il dispose, comme tous les officiers humains, d'un appartement au sein de la Forteresse, mais il lui préfère parfois la résidence archiépiscopale attenante à l'église St-Raphaël - son manoir des environs de Londres, où il peut manigancer à sa guise avec les vampires et lycans - son palais archiépiscopal de York, où il cache une partie de ses richesses et certains de ses secrets... ++++++++ RANG : Général de l'Avarice et Archevêque de Londres POUVOIR : - ARMES : - sa bague d'archevêque et la croix autour de son cou contiennent du poison ; la partie inférieure de cette dernière se détache pour former une petite dague d'argent très acérée - un flacon d' "eau bénite" (une petite décoction de sa fabrication) [Code complet] : vu by Dracula
Dernière édition par Ceolnoth Bradwardine le Mar 30 Mar - 5:49, édité 1 fois | |
| | | Ceolnoth Bradwardine Général chez les humains
Nombre de messages : 19 Rang : Général de l'Avarice et Archevêque de Londres Date d'inscription : 22/03/2010
| Sujet: Re: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] Mar 30 Mar - 2:44 | |
| Voilà, je pense que pour l'heure vous en savez assez sur l'archevêque... | |
| | | Dracula Maître des Ténèbres
Nombre de messages : 731 Age : 37 Rang : Maître des ténèbres Date d'inscription : 24/06/2007
| Sujet: Re: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] Mar 30 Mar - 12:47 | |
| Tout d’abord à toi sur Lycans VS Vampires. Alors que dire à propos de ce personnage, c’est un vrai monstre mais il me plait . J’aime bien l’idée d’un trafique avec les vampires et lycans, ça me donne des idées de post . Sinon la fiche en elle même est très bien. Un peu de mal, je l’avoue, à tous lire mais je l’ai fait ^^. Donc je ne vois aucun problème pour qu’elle soit accepté. Ta fiche est donc validée, je te mets ton rang et d’incorpore à la bonne race. Bon RP à toi . | |
| | | Ceolnoth Bradwardine Général chez les humains
Nombre de messages : 19 Rang : Général de l'Avarice et Archevêque de Londres Date d'inscription : 22/03/2010
| Sujet: Re: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] Mar 30 Mar - 14:49 | |
| Merci, cher Comte, en espérant de juteux trafics avec vous. Quelques nonnes, ou quelques moinillons ? Un templier tremblant d'effroi ? | |
| | | Ceolnoth Bradwardine Général chez les humains
Nombre de messages : 19 Rang : Général de l'Avarice et Archevêque de Londres Date d'inscription : 22/03/2010
| Sujet: Re: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] Jeu 15 Avr - 13:08 | |
| Je suis au regret de devoir abandonner mon personnage, désolé. J'ai pris soin au préalable de terminer par correction les RP qui étaient en cours avec d'autres personnages. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] | |
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| | | | Ceolnoth Bradwardine, archevêque de St-Raph [Fiche Validée] | |
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