Jeune femme en quête de plaisir [/!\ -18]

Après m'être rapidement préparée, je errais une fois de plus dans les ruelles sombres de la ville. Tout était désert. La solitude me plaisait, mais ce soir j'avais faim. Faim de s**e, faim de sang, faim d'orgies.

Cela faisait bien longtemps qu'il ne m'avait pas été donné d'assouvir mes fantasmes les plus bassement vicieux. Ma propore aura m'excitait, mais c'était celle d'un autre dont j'étais encore pleine...
Et je n'arrivais pas à savoir si c'était lui qui je cherchais ce soir, au hasard dans la ville. Si tel était le cas, mes chances de le trouver étaient très faibles.
J'avançais donc au hasard; je saurais me contenter de quelqu'un d'autre ce soir.

Il était une belle nuit, et ce fut celle-là. Comment le savoir ? Peut-être un instinct animal aidait notre Général chez les Lycanthropes à affirmer ses dires. C'est pour cela qu'il s'était habillé différemment qu'à l'accoutumée. Flamea ne portait pas sa veste taille mini mais une chemise blanche. Il n'avait de short et de porte-jarretelles mais portait un pantalon noir en vinyle et des chaussures pointues. Il n'avait pas froid non, il avait chaud...Très chaud. Malgré son physique et sa façon de penser et de parler vampirique, le jeune lycan préférait, au contraire de ceux-ci, se balader sur les toits...Il savait très bien qu'elle ne serait pas sur l'un de ceux qui se trouvaient en face de lui, ni sur les côtés, mais plutôt dans les ruelles, en train de chercher de quoi manger, ou autre...

Misant sur son don, Flamea savait qu'il la trouverait avant qu'elle ne le trouve, surtout s'il se trouvait en hauteur. Et ce qu'il prédit se réalisa. Il venait de l'apercevoir, juste à côté d'un pub ouvert, duquel provenait des chants et des rires...

*Des rires et des chants... Pour elle ça veut dire de quoi se régaler et de quoi jouer un peu...C'est tout toi créatures de rêve, aimant interdit dont le venin coule dans tes veines... Vas-tu me trouver ?*

Après cette douce pensée, Flamea se concentra et regarda la lune. Il empêcha la transformation mais laissa s'échapper ses volutes excitantes, son odeur et son pouvoir. Il sentait cette sécrétion s'échappait de lui comme un orgasme, rapide et en grande quantité. Il dirigea cette aura vers les narines de Loxy et attendit un petit peu, le temps qu'elle se retourne. Quand il vit l'œil de la vampire croiser son regard il s'enfuit, voulant s'amuser au chat et à la souris.

*Vient à moi beauté de la nuit, poursuis-moi, chasse-moi, bats-toi, débats-toi, montres-moi tes dents et menaces-moi de me tuer et je me laisserais faire.*

Flamea avait prévu une attaque quelconque, il avait donc sur lui deux couteaux qui pouvaient servir de couteaux de lancer. Il n'était pas empoisonné, ni en argent, ils étaient tout à fait normaux. Le lycanthrope sauta un bâtiment pour se retrouver sur une maisonnée et continua à s'enfuir, laissant son odeur derrière lui.

[une signature qui m'est dédicacée, tu m'en vois flattée Smile

]

Quelqu'un d'autre? Non. La hasard fut bien plus clément avec moi et porta jusqu'à mes narines cette odeur indéfinissable qui aurait pu me faire jouir à elle seule si je n'avais pas été nommé Général de la Luxure.
Elle m'arracha cependant un petit gémissement de satisfaction.

Je levais les yeux sur la bâtisse aux pieds de laquelle elle était et entraperçue une ombre filer comme un souffle de vent. J'aurais pu croire à un vampire tant il avait été rapide si l'odeur tant désirée n'avait pas été là.

*Attendez moi cher ami. Griffez moi, lacerez moi de vos griffes ou de vos lames mais attendez moi.*

Je sautais sur la dite bâtisse pour suivre son odeur et me retrouver sur le toit d'une maison voisine, les sens en extase, attendant ma douce torture.

"Où êtes-vous cher et tendre? Oseriez vous me faire languir plus longtemps de votre présence, ô combien attendue? Oseriez vous faire attendre une demoiselle à la cuisse blanche et laiteuse qui vous attendrais avec tant de ferveur?"

[C'est une signature magique. En fait ça met le nom de qui la regarde^^]

Elle réagissait bien vite, accroc ? Flamea rit de cette pensée. Il était censé avoir un mépris innommable envers les vampires à cause de son meilleur ami et pourtant il était attiré par celle-ci. Rappelons-nous tout de même que son ami, devenu vampire, a tué les parents de Flamea, ce pourquoi il a décidé de devenir un Lycanthrope. N'oublions pas que pendant des années il les a chassés, mutilés, dévorés, et pourtant...Elle...Le Général de la luxure chez les vampires...

Il l'a considérait comme un cadeau, comme une épreuve, comme un but, un interdit, un rêve, tant de choses qui n'allaient pas forcément ensemble et qui pourtant avaient trouvé un lien où s'accrocher. Ce lien s'appelait Loxy. Rien que son nom évoquait déjà en Flamea quelque chose de pervers, de vicieux, de sexuellement très attirant. Et elle était là, sur le toit d'un hôtel, l'appelant. Cette proposition, cette description, Flamea faillit hurler à la lune l'excitation qu'il ressentait, mais il voulait jouer encore un peu.

Il se trouvait en face d'elle, caché par la porte permettant d'accéder au dernier étage. C'est ici qu'il laissa une bouffé de phéromones pendant qu'il sautait dans le vide. L'odeur venait d'en face mais Fla venait de s'aider d'un lampadaire bien placé pour entrer dans l'hôtel par une fenêtre ouverte. Il parcourut le corridor parsemé de portes numérotée et sauta par la fenêtre d'en face, s'aidant du mur pour remonter derrière la vampire. L'odeur était toujours d'en face, comme s'il se cachait derrière cette porte.

Flamea sortit l'un de ses couteaux et regarda la robe de son doux trésor. Il imaginait cette cuisse blanche et laiteuse, son ventre plat, son nombril, ses pieds petits et délicats, ses seins moelleux, doux, fermes, sucrés. Il voulait passer sa main dans ses cheveux mais tourna la tête vers la ruelle. Il y avait une patrouille de police.

*Quelle joie ! Que la partie commence, douceur froide.*

Flamea ne put s'empêcher cette fois-ci de hurler. Un son aigu, long, profond et excité s'échappa de la bouche du loup-garou, laissant Loxy se retourner, sursauter peut-être. Flamea lança ensuite un couteau dans la gorge du premier flic. Les trois autres crièrent au loup-garou et pointèrent leurs pistolets de corsaire vers le général de la luxure. Ils ne savaient pas sur qui tirer : Le jeune homme ? La jeune femme ? Et l'un d'eux courut vers la cloche d'alarme la plus proche.

"Hmmmm...Ce son, le son du défi, du danger. Si vous saviez à quel point votre présence est excitante, douceur de minuit. Le jeu à commencé. La ville est en feu ce soir ! Les cloches sonnent la fin d'une ère, celle dans laquelle je me suis juré de tous vous exterminer... Survivre, c'est ce que nous faisons tous les jours, tous les soirs...Battons ces vauriens, sauvons-nous, allons dans un endroit plus approprié à la discute tranquille..."

Flamea se jeta sur Loxy comme un chat sur une souris, comme un loup sur une biche, comme un lion sur une antilope. Il entendit un coup de feu. Une foule voyait le jour, en pleine nuit, en bas d'un hôtel de Londres alors qu'un jeune Lycan venait de commencer à lécher la cheville d'une jeune vampire. ce même Lycan venait de remonter sa langue jusqu'à son genou, puis contre l'intérieur de sa cuisse mais il s'arrêta à l'aine. Il n'était déjà plus là, sautant par dessus la foule, faisant son beau comme un félin jouant les durs devant une femelle. Tout le monde le poursuivait et la porte s'ouvrit. Plusieurs policiers se mirent face à Loxy...

A ses pieds il y avait le deuxième couteaux avec un mot :

~Rejoins-moi sous le London Bridge.~

Quelques minutes et quelques morts plus tard :

Il était essoufflé et amusé. Le London Bridge datait du 12ème siècles. Il y avaient de vieilles maisons, d'anciennes boutique et une chapelle dessus. A ne pas confondre avec un pont qui naîtra dans quelques siècles, le Tower Bridge. Au pied de ce pont de pierre il y avait une porte. Un homme nu la défonça. Il avait été blessé d'une balle provenant d'une bleusaille, d'un petit nouveau donc il n'avait pas de balles en argent. En y réfléchissant, Fla se dit qu'ils auraient put envoyer les prêtres de l'OV comme Sir Henry McCoy ou William Cornwood...Les humains les plus dangereux. Quelle chance donc d'être resté en vie...Mais qu'en était-il de Loxy ? Flamea se dit qu'elle était assez maligne et forte pour s'en sortir.

Il avait finit de se rhabiller et venait d'allumer plusieurs bougies. Dans cette planque il y avait quelques armes, un lit chaud, des oreillers à plumes d'oies et une vieille armoire. La clarté de sa vitre était éteinte mais on pouvait encore apercevoir d'anciennes bouteilles remplis d'un liquide louche et foncé. Flamea prit un verre et se servit de cette boisson bizarrement bien conservée. il s'assit sur l'une des chaises en acajou vernie.

Flamea… Ce nom lui allait si bien et Dieu lui seul pouvait savoir quelle flamme il avait réveillée en moi. Douce sensation que son odeur qui emplissait l’atmosphère sans permettre à mes yeux d’apprécier le spectacle de son corps.

Soudain, une patrouille, puis la cloche d’alarme qui retentissait dans la ville. La cloche qui avait annoncé bien des fois le chaos. Une foule ne tarda pas à s’amasser aux pieds de la bâtisse sur laquelle j’étais perchée. J’entendais les cris des hommes et les femmes qui geignaient en bas et cela avait le don de m’exaspérer.

Je sentis Flamea me frôler, une langue chaude et froide à la fois parcourir ma jambe nue et filer en quelques instants, juste le temps de m’arracher un gémissement étouffé.

*Douce torture. J’attends la suite avec impatiente Flamea.*

Je ramassais le couteau laissé à mes pieds et lisais le mot. Le London Bridge…, un endroit que je savais isolé de la foule de la ville. Ce n’en serait que meilleur. Personne pour nous interrompre ; ça commençais à être lassant.
Je lançais le couteau dans la foule, celui-ci atterris en plein cœur de l’un des policiers toujours présents. Effet immédiat : la foule se dispersa rapidement et j’en profitais pour filer avant que de nouvelles patrouilles ne fassent leur apparition.

Quelques minutes me suffirent pour atteindre le lieu dit. Une porte était entrouverte et une faible lueur s’en échappait. Je pénétrais doucement dedans. C’était comme ci tout cela était prévu, que Flamea nous étions donné rendez-vous il y a longtemps. Dans un sens c’était le cas…
Un lit, une armoire grinçante et des bougies ça et là pour seul éclairage. Je fis fermais la porte derrière moi, faisais un demi tour sur moi-même et tombais nez à nez avec Flamea, un verre à la main.

« Quel plaisir, [et c’en était un] de vous avoir enfin à moi seule cher Flamea. Vous ne m’offrez pas un verre ? »

Je m’asseyais sur un bord du lit, comme si j’étais avec un ami vampire. Etais-je inconsciente ? Sûrement pas, je savais parfaitement à qui j’avais affaire, justement. Et même si notre rencontre pouvait très bien se terminer dans un bain de sang, il n’en serait rien pour le moment. Laissons tout cela pour plus tard.

Alors que l'on entendait les chevaux haletant, le martèlement de leurs sabots contre les pavés, le cri des hommes et la cloche principale de la ville, Flamea se délectait d'un vieux sang, celui d'un homme, feu comte, riche et reconnut. Il agissait vraiment comme un vampire et il y avait une raison à cela. Il avez traqué son ancien meilleur ami pour se venger, il avait donc apprit à se fondre dans la masse vampirique.

Enfin elle arriva. Le jeu allait pouvoir continuer. Elle n'avait rien, elle. Elle prononça quelques mots et cela suffit à exciter encore plus le général lycanthrope. Il s'empressa de prendre un verre et de se servir de l'une des lames qui était accroché au mur. Un beau poignard à la poignée en or et en cuir. Flamea s'ouvrit l'épaule et agrandit sa blessure. Le sang coula le long de son bras et finit sa course dans le verre. Il le donna à cette chaire et tendre (oh petit jeu de mot !) afin qu'elle puisse se souvenir de son goût.

"Tiens, démon de la nuit. puisse mon sang te donner l'envie que tu attends."

Le verre prit, Flamea vint mettre sa chaise en face du lit, en face de Loxy. Il attendit qu'elle le porte à sa bouche pour s'approcher encore un peu et attraper délicatement son genou. On voyait la perversion et l'envie dans son regard. Il se lécha les lèvres alors que sa main allait plus loin sous cette magnifique robe. Il posa son autre main sur le lit et vint jusqu'au cou de cette si belle créature. Il l'embrassa et caressa l'intérieur de sa cuisse gauche. Il ronronnait, il tremblait, il la désirait. Qu'allait-elle faire ? Il lui laissa le choix et continua de la caresser...Elle ne portait rien sous sa robe. Quel délice, quelle chaleur...Le fruit défendu, le cou, l'interdit...

C’était bien la première fois qu’un Lycanthrope m’offrait de lui-même son sang. Quel gentleman. Je portais doucement la verre à mes lèvres pour savourer ce doux nectar avant que Flamea ne s’approche de moi, très près.
Un frisson me parcouru que son sang calma aussitôt. Quel doux breuvage, épais et doux, fruité mais qui laissait cependant un goût amer sur mes narines. Mes dents sortirent et crissèrent sur le bord du verre. J’étais excitée comme je l’avais rarement été. Un goût d’interdit, de première fois et de plus que jamais malsain.
Ce lycan qui touchait ma cuisse et parcourait mon cou de sa langue. Mais où était le lycan en lui ci n’est la bête que je savais affamée ? Tout était fluide, souple et électrisant.
Je désirais tant cet homme, mais en avais-je le droit ? Deux généraux ennemis avaient-ils le droit de faire ce genre de chose ? A vrai dire peut m’importait en ce moment même tan la caresse de sa langue dans mon cou était douce, je croyais presque à un vampire prêt à me mordre et cela m’excitait encore davantage.
Ce désir était maintenant insoutenable et je n’étais plus sûre de répondre de ma personne.

« Savez-vous vraiment ce que vous êtes en train de faire cher ami ? Que votre langue parcours le cou d’un vampire que vous ne vous apprêtez pas à tuer. »

Deux envies me partageaient.
Balancer le poison que je tenais entre mes mains contre un mur et partir, ou me laisser faire.
Je décidais cependant d’attendre la réponse de Flamea. Après tout, lui aussi était à l’origine de ce qu’il se passait.

Ah ce bruit de crissement ! Ses dents étaient dehors, en alerte, tout comme ses sens. Cela excitait Flamea de plus en plus, mais il sentait quelque chose de différent. Depuis qu'il était sortit du commun des mortels Flamea n'avait que séduit, charmé, profité. C'était difficile pour lui de comprendre et d'analyser ce qu'il se passait. Pourtant ce n'était pas la première fois qu'il flirtait avec un vampire. La réponse était toute simple, à la fois si près et si loin de lui. Il avait trouvé son opposé. Il la désirait, maintenant et tout de suite. Il voulait savoir, connaître, découvrir ce que pouvait être le s**e dans ces conditions, sans chasser, sans profiter.

Et en plus de l'excitation il y avait la faim. Physiquement les lycans et les vampires étaient fait pour s'entretuer. Même au niveau cellulaire, car ils étaient le poison de l'autre. Fla s'apprêtait à passer a la suite, à profiter de la chair pâle de sa douce interdiction mais une phrase le coupa. Il en conclut qu'elle était prête à partir s'il le fallait. Dans le cou de la jeune vampire, il sourit.

"On pardonne à la Gourmandise un quota de mort supérieur aux ordres établis. On pardonne à la Paresse de ne rien faire de ses nuits. On pardonne à l'Orgueil de se prendre pour le chef. On pardonne à l'Avarice de garder pour lui ses connaissances, ses richesses, ses conquêtes. On pardonne à l'Envie de convoiter la place du chef et on pardonne à la Colère le meurtre de l'un des siens...On pardonnera alors la la Luxure son besoin et son envie de goûter à toute chaire."

Il avait dit tout cela en finissant son exemple par un baiser chaud. Il se demandait néanmoins s'il devrait utiliser son pouvoir...Il ne le fit pas et laissa le pouvoir de Loxy le deviner. Il s'était dit qu'elle serait sûrement parti si elle avait découvert que Flamea utilisait ses phéromones pour l'aider à avoir ce qu'il voulait. Dans ce cas là ce n'était pas équitable alors autant, pour une fois, jouer le jeu...

Son souffle dans mon cou, ses paroles. La tension qui retombait surtout. Pourquoi cette fois-ci il n'aurait pas raison, on nous avait tous deux nommé Général pour la même chose: la Luxure qui nous était propre.
Il fallait donc jouer, tuer et vivre avec. Le seul but étant de ne pas perdre le contrôle et de ne pas mettre son clan en danger. Je ne voyais nul danger dans ce que je m'apprêtais à faire, m'abandonner.
Mes canines qui s'allongeaient petit à petit passèrent sur mes lèvres et l'une d'elle en coupa la chaire. Toute petite entaille qui laissa une goutte de sang perler sur ma lèvre inférieure.
Je posais le verre que je tenais encore dans ma main sur une petite table en bois qui jouxtait le lit.
Mes mains passèrent dans les cheveux si soyeux du lycan...
C'était incroyable. Incroyable de souplesse et de douceur.

"Vous avez sans doute raison..."

C'est tout ce que j'ai pu lui répondre, tout en rapprochant mon visage du sien pour mieux scruter son regard et peut être y lire l'illisible, l'indicible et l'interdit.
Mes lèvres s'approchaient dangereusement des siennes et la goutte de sang qui perlait aux miennes effleurait ses lèvres. Elles semblaient si douces, si fines... Je prenais finalement l'initiative de ce baiser interdit et sentais des nœuds dans mon ventre et mes sens qui criais ma famine
Mes mains n'avaient pas lâchées sa douce chevelure [les hommes ont le droit d'avoir les cheveux doux!] et serraient son visage contre le mien.

[Dsl je peux pas faire mieux, en mode boulet aussi ^^].

"Vous avez sans doute raison..."

Ce fut le détonateur. Les deux opposés s'embrassaient et Flamea, dans son état, arrivait tout de même à ne pas être trop...Lycanthrope dirons-nous. Il profitait de ce moment intense pour la regarder, elle, son visage, ses dents meurtrière et il aurait put mourir à l'instant, en sentant les dents pointues de la vampire s'enfoncer dans sa gorge...Mais elle ne fit rien. Elle se laissait faire. La luxure emplissait la pièce qui avait, malgré les apparences, une douce odeur dorénavant.

Flamea venait de se reculer et d'allumer une bougie odorante. Il revint vers sa dulcinée et il posa ses mains sur ses épaules.

"Je ne puis plus attendre de découvrir ce corps. Puisse notre faute nous en apprendre plus et nous donner un maximum de plaisir."

Flamea continuait sa poésie tout en aidant sa chaire et tendre [Oui j'adore ce jeu de mot et alors ? >.<] à se lever. Flamea était comme un peintre devant sa toile ; Il la contemplait, il s'imaginait a suite, puis il passa ses mains au niveau des bretelles en dentelles de la vampire. Il n'avait pas remarqué le laçage dans son dos et, ceci remarqué, il le coupa d'un coup de griffe discret et précis. Le corsage de la vampire descendit tout seul, comme un grand, laissant l'air s'engouffrer dans sa robe et laisser libre sa poitrine. Flamea ne voulait pas faire de mal à une si belle robe donc il fit passer les bretelles en dentelle de celle-ci par dessus ses épaules fine, douce, blanches. La robe tomba d'elle même, petit à petit, découvrant le corps blanc, à la fois froid et chaud de Loxy...

"Loxy...Je n'ai jamais connu l'amour...Je suis la luxure réincarnée chez les lycans...J'ai séduit toute ma vie. J'ai séduit, goûté, dégusté, profité des femmes et des hommes mais...Ce soir j'ai une boule au ventre...Je n'utilise pas mon pouvoir, le tien, ton pouvoir naturel suffit...Merci de m'en faire profiter..."

Il était faible notre petit loup garou...Mais déterminé. Un élan de fureur, d'envie, de pulsion sexuelle et les vêtements du général était déchiré par la transformation. La bête regarda la femme nue. La scène ressemblait à un tableau. Le loup humanoïde posa une main entre les seins de la vampire et elle se laissa tomber sur le lit. Plus il s'avançait de son visage, plus il redevenait humain. Il avait un corps androgyne, fin, aussi blanc que celui d'un vampire. Son odeur seulement pouvait le trahir.

Puis il laissa sa langue passer le long de son cou, entre ses seins, sur son nombril...Puis il descendit encore. Il aimait ce goût, ce goût de s**e, caresser le ventre de sa partenaire tout en agissant de la sorte était l'un de ses plus grands plaisirs...Mais il laissa la suite des événements à cette chère Loxy...Il voulait savoir de quoi elle était capable.

[Dsl encore une fois du temps de réponse...Révision quand tu nous tiens !]

Le contact des griffes de Flamea dans mon dos me fis tressaillir tout autant que sentir ses mains faire descendre mes bretelles le long de mes épaules et de mes bras. Etranges sensations mentales aussi bien que physiques qui se mêlaient en moi.
Le ton de sa voix me faisait trembler et j’avais l’impression de me retrouver nue devant un homme comme pour la première fois. Vulnérable et inquiète de l’effet que j’avais ou non sur lui.
Puis soudain, cette transformation. Le Loup, puissant et viril qui s’élevait devant moi, dominant. Cette métamorphose eu le don de m’exciter tout particulièrement. Un vieux fantasme que la confrontation sexuelle avec un lycan, eux qui paraissaient si puissants.
Il reprit forme plus humaine et sa main se posa sur ma blanche poitrine enfin libérée, trop longtemps comprimée pour me pousser sur le lit.

Je découvrais en même temps son corps à lui, finement musclé et taillé qui paraissait si doux. Mais sûrement pas plus que sa langue, si chaude, qui descendait le long de mon corps qui connaissait si bien les femmes et leurs désirs. Je me sentais fondre, couler sous ses baisers. Etait-ce donc possible qu’un lycan, qui plus est Général soit capable de tant de douceur ?
Ce cher Flamea releva sa tête à mon plus grand damne et attendit sans un mot. Il se contenta de s’allonger à côté de moi et de caresser doucement mon ventre.
Mon corps reprenait vite ses « esprits » et ma bouche se colla encore une fois à la sienne pour échanger un long baiser et à mon tour parcourir son corps de ma langue échauffée par son baiser. Son s**e et ses lèvres étaient salés et ma langue s’animait.
Tout n’était que douceur et volupté, j’étais comme dans un autre monde, oubliant pour la première fois qui j’étais et avec qui.
Je me retrouvais rapidement sur lui et déposais des petits baiser dans son cou et ses cheveux à respirer son odeur qui me grisait.

« J’ai envie de vous Flamea. Tout mon corps vous réclame et est à vous. »

Je déposais ces quelques mots au creux de son oreille tout en léchant son cou.

[HRP] J'éditerais demain ce qui suit (sinon Dracula va me gronder). A partir de mon prochain post, donc de celui-ci, je marquerais quelque chose d'important à chaque début et de fin de post : QUOI QU'IL ARRIVE, PROTÉGEZ-VOUS (En mode lutte contre les bébés...Euh non, contre le SIDA [La Fac a eu une influence de citoyenneté sur moi...]) [/HRP]

Comme l'omniprésence se situant derrière l'écran eut la foi de continuer par cette nuit pluvieuse, il put donc décrire la suite des événements.
Flamea s'était donc laissé tomber aux cuisses de Loxy et il avait fait de sa langue un instrument de torture et de plaisir. La chaleur emplissait la pièce grâce aux deux corps nus s'y trouvant et aussi grâce à la grosse bougie allumée et aux petites bougies annexes. Levant les yeux vers sa tendre compagnie, il se vit remonter petit à petit alors qu'elle faisait le chemin inverse. Elle était partie s'occuper avec une douceur inhumaine de la deuxième arme du Général de la Luxure. Le lycan fut étonné des talents de cette si jeune femme d'apparence alors qu'elle devait être bien plus âgée et expérimentée que lui. Malgré l'excitation il se retenait même de hurler.

Flamea avait gardé les yeux fermés mais le spectacle fut encore plus appréciable quand il les rouvrit. Elle était belle, faisant ses allés et retours amoureux, pleins d'entrain et d'envie. Sa chevelure si douce et soyeuse venait picoter les cuisses du lycanthrope et il sentait occasionnellement sa poitrine chaude, moelleuse et tendue caresser une autre partie de ses cuisses. Il sentait le même effet que procure son prénom la première fois qu'on l'entend. Flamea, les flammes, la chaleur, l'envie, le s**e.

Elle se plaça au dessus de lui et il profita de ses baisers si langoureux dans un cou qui méritait d'être mordu profondément. Les douces mains du canin se posèrent sur son visage. L'envie resta aux aguets mais sa pensée était partie ailleurs un petit moment. Il venait de percuter sur plusieurs choses...Il avait en face de lui ce qu'il appelait dut un temps des déchets, de la merde, des erreurs de la nature...Il aurait put se faire tuer mais il ne s'était rien passer...Il allait peut-être vivre éternellement...Elle aussi...Ou peut-être pas. Il voulait donc photographier cette image dans son esprit. Il lui caressa les joues et elle sourit. Il lui rendit d'un sourire d'un pervers animal. Ses mains descendirent sur ses hanches en passant par ses seins puis, laissant l'une de ses deux mains tomber pour attraper son vît et le mettre en position, il la fit descendre lentement...Très lentement. Il savait que cela avait le don de frustrer quiconque n'attendait que ça et il espérait que ça ait marché.

Flamea, qui, part son statut de Général, mais surtout de la Luxure, venait de commettre le crime inter-racial le plus haut. Un général pouvait trahir son peuple en s'enfuyant, en tuant l'un des siens, en essayant de renverser le pouvoir, en essayant de tuer le chef, mais surtout, un général pouvait trahir les siens en couchant avec un vampire...Ils étaient par contre autorisé à le faire avec des humains ! Mais il savait que son statut l'aiderait beaucoup. C'est pourquoi il ne s'était pas arrêté en chemin et que maintenant il empoignait Loxy par les fesses.

Il était bien allongé, un oreiller sous sa tête était magnifiquement bien placé mais la meilleure chose ici présente était la fougue de la vampire. Flamea, grand penseur, se sentit un peu comme une monture pendant un moment...
Ces yeux bleus, ces dents si pointues, ce corps si blanc...Ces soupirs grinçants, vampirique...Flamea devait retenir la transformation tant elle avait le don de l'exciter. Elle ne le connaissait pas et pourtant elle avait trouvé comme une grande la position préférée du lycanthrope. Et il allait un peu plus vite, un peu plus fort, attrapant les fesses de la vampire pour avoir un peu plus d'appui...Sachez tout de même que les fesses étaient la partie du corps préférée de Fla.

Mais il ne voulait pas paraître égoïste. Il s'arrêta donc et il la regarda. Les deux transpiraient, ce n'était que le début...

"Je vous désire encore et encore belle Loxy. Et je suppose bien quand je dis qu'un vampire de votre rang doit savoir s'y prendre, n'est-ce pas ?"

Flamea sourit et reprit :

"J'espère ne pas être déçu...Il me semble que vous étiez une maîtresse de la fête..."

Il avait dit ça exprès...Il s'agissait du moment où les deux avaient commencés à jouer ensemble, sauf que, à la base, Loxy avait prononcé ces paroles. Flamea se souvint aussi qu'il avait pendu Loxy dans le vide avec son fouet...Mais il revint très vite dans ce qu'il devait faire car Loxy avait enfin décidé de prendre un peu les commandes...

[HRP] Ouf ce que je peux écrire quand il s'agit de parties de jambes en l'air ! Mais je ne suis pas égoïste et je te laisse me montrer ce dont tu es capable. J'ai dit au revoir au mode boulet pour cette partie, à toit de faire de même...Et n'oubliez pas : PROTÉGEZ-VOUS ![/HRP]

J’étais comme dans un état second, ne pensant plus à qui était mon partenaire. Je me positionnais lentement sur lui, très lentement, si bien que je fut surprise lorsque mon pubis rencontra le sien. J’entamais ma danse, lentement d’abord, plus rapidement ensuite. Plus mes mouvements étaient rapides, plus il appuyait sur mes hanches.
Je m’arrêtais à contre cœur quand Flamea en exprima l’envie. J’adorais mener la danse mais peut être en voulait-il plus. Mes joues bouillonnaient, je « revivais ».

Je me relevais doucement et venais me positionner à côté de mon amant. Il était indéniablement beau. Ses muscles avaient gonflé, je sentais la transformation proche et cela m’excitait, de savoir que la bête pouvait sortir à tout moment et me dévorer. Mes canines s’allongèrent encore de quelques millimètres et vinrent effleurer amoureusement sa veine jugulaire, toujours à la limite de la morsure, mais sans jamais franchir le pas.
Je sentais son souffle s’accélérer à ce contact. Sans doute pour les mêmes raisons que moi : l’excitation liée au danger.

Mes mains parcouraient sa peau si douce et dessinaient les contours de ses muscles saillants pour descendre reprendre possession de ce qui m’appartenais pour un soir. Je le caressais ainsi de longues minutes tout en passant mes lèvres sur sa peau que mes cheveux caressaient au passage. Ma bouche ne tarda pas à retrouver l’objet de mes désirs. Mon palais était en extase, le mélange des saveurs de deux êtres, qui plus est de races opposées et ennemies. Un aphrodisiaque sans pareil pour moi qui n’avait jamais connu de lycan aussi intimement. Ses mains glissaient dans mes fins cheveux et dégageaient ma nuque pour la caresser de ses doigts si fins. J’étais avec une femme et un homme en même temps. Douceur, évanescence mêlée à la virilité et la dominance du lycan. Exquises sensations encore inconnues jusqu’à lors.
Ma bouche quitta le terrain conquis pour aller se loger plus bas et lécher tout ce qui lui était possible.
Plus rien n’importait, lycan ou non, ennemi ou non, j’étais incroyablement bien avec Flamea. Comme je ne l’avais peut être jamais été…
Je retournais à auteur de son visage et lui posais la question qui me brûlait les lèvres.

« Pourquoi moi plutôt qu’une quelconque jeune et docile pouliche de votre race ? ».

Elle vint, après s'être arrêtée, se mettre à côté du jeune lycan. Loxy était vraiment quelqu'un d'incroyable et pourtant il ne s'agissait que d'une femme comme les autres. Voilà ce qu'il aurait dut penser, mais Flamea n'arrivait pas à penser comme d'habitude. Il était perdu entre le plaisir, le danger, la transformation. Cette sensation que l'on a dans ce moment était exquis. Flamea ne voyait plus rien autour de lui, tout ce monde en guerre n'existait plus...Il n'y avait plus que Loxy et lui. Loxy...Belle créature de la nuit, gourmande, sensuelle, coquine...Il avait trouvé là une perle, un trésor qu'il ne voulait pas perdre. Il ne s'agissait plus d'un simple bout de viande. Elle et se dents étaient de plus en plus excitantes. De nombreuses fois il aurait put la dévorer, de nombreuses fois elle aurait put lui percer la gorge et en finir, mais ils ne le désiraient pas. Ils voulaient en profiter.

Elle redescendit, pour le plus grand plaisir du lycan qui soupira quand il sentit la chaleur et l'humidité de sa bouche parcourir en long l'arme de ses batailles. Flamea fut même obligé de pouffer un hurlement canin. Ses ongles s'étaient allongés et sa mâchoire avait doublée de volume...Mais au contact de la nuque de la vampire il se calma. Avait-il honte de sa forme bestiale ? Peut-être...Il espérait que le début de transformation ne s'était pas senti sur tout le corps...

Elle était vraiment très douce, habile et chaude. Puis elle lui posa une question. Il l'embrassa...Sucrée...Il la regarda. Il s'était perdu un instant dans ses yeux bleus, devant cette bouche rouge, devant cette peau claire et devant ces cheveux noirs. Il subit avec cette question l'ascenseur émotionnel du calme disparaissant pour la perversion. En face de lui il y avait un mur. Ses yeux devinrent plus clairs, comme les vampires en excitation, ses muscles gonflèrent encore un peu et il prit en taille. Ses oreilles devenaient pointues mais, grâce à son statut, qui signifiait beaucoup d'entraînement, il s'arrêta à la limite. Il attrapa Loxy de ses mains musclées et il la porta par les hanches jusque contre ce mur. Il retrouva la chaleur de son intérieur et il la lâcha. Les mains du lycan étaient contre le mur car il n'en avait plus besoin pour supporter le poids minime de Loxy. Elle avait ses bras sur les épaules du lycanthrope et ses jambes autour de ses hanches. Virilité de la bête oblige, son vît avez assez de force pour la tenir contre le mur. [Bah voui ! N'est pas un lycan puissant pour rien le Flamea ! lol]

Des dents pointues et grosses se montrèrent lors d'un sourire et il répondit :

"Je pourrais donner des explications...Mais je ne connais pas la vraie raison...Je ne la comprends pas...Je ne peux que te dire que...J'ai toujours préféré les vampires...Que tu es mon opposé...Et que tu as quelque chose de...Perturbant...Nouveau...Excitant...Indescriptible...

Chaque blanc dans sa conversation était ponctué d'un coup de rein contre ce mur tapissé. Trouvant cette position amusante, Flamea continua sa danse contre ce mur, donnant de puissante coup, faisant sursauter sa partenaire. Plus elle s'enflammait, plus les soupirs de Flamea devenait des grognements sourds...Saurait-elle l'amenait à un endroit où il n'est jamais allé auparavant ?

Je restais sur ma faim. La réponse de Flamea ne me satisfaisait pas. Tant pis, j’avais tout le temps d’en reparler avec lui. Pour le moment le contact de sa peau et ses coups de reins me suffisaient. Je ne pouvais pas ignorer l’avancée de sa transformation et ne m’en plaignait pas. Il était maintenant beaucoup plus grand que moi et son puissant vît me maintenait fermement contre le mur. Me faisant tressauter parfois, gémir souvent. Ses yeux brillaient d’une lueur malsaine, ses bras étaient puissants et ses coups précis. On ne m’avait jamais fait l’amour comme ça. Jamais. Mes jambes se resserraient autour de sa taille mais n’en faisaient pas le tour, bien que longues. Mes doigts lacéraient sa nuque au fur et à mesure de ses allés et venus.
Au bout de quelques minutes de ce traitement mon corps se crispa en un premier et long orgasme, je me sentais partir et ne contrôlais plus rien. Mes yeux se révulsèrent et mes muscles se contractèrent tous un par un. Je tremblais comme une feuille et tout mon corps se relâcha enfin. Je n’avais plus de force et Flamea dû me porter pour que je ne tombe pas et il me conduit jusqu’au lit sur lequel il m’allongea délicatement avec ses mains démesurées.
Je reprenais petit à petit mes esprits et ouvrit les yeux. Je le vis, au dessus de moi avec ce petit sourir à la fois ému et fier qui me fit immédiatement fondre. Je fermais les yeux et senti sa bouche fondre sur la mienne dans un lent profond et chaud baiser.

« C’était… Divin. »

Étrange, je n’avais encore jamais prononcé ce mot, mais aucun autre ne me parut plus approprié à cet instant. Notre cher Flamea n’avait pourtant pas encore eut sa part du gâteau. Je m’apprêtais à reprendre les choses en main mais je me rendais vite compte que je n’en n’avait pas encore la force tant cet orgasme m’avait terrassé.

Flamea cachait un sourire de domination. Il se dit qu'il n'avait jamais entendu la voix de Loxy jusqu'à présent...Enfin, il ne l'avait jamais vraiment entendue. Elle n'avait pas pour habitude de parler très fort mais cette fois-ci était différente. Elle se laissait aller, petit à petit, grimpant au sommet du plaisir, tout en ouvrant légèrement la nuque du jeune lycanthrope. Ceci ne le gêna pas, au contraire, il prenait cette petite lésion comme un ordre d'aller plus vite, plus fort. Le compte à rebours était lancé, il ne restait plus qu'à faire décoller cette fusée, cette belle plante aux jambes longues et fines, blanches et douces. C'est alors que Flamea sentit l'index de Loxy ouvrir encore un peu sa nuque. Il ne s'arrêta pas, pas tant qu'elle tremblait. Un grand sourire s'afficha sur son visage quand il la vit regarder en l'air. Au final il la rattrapa pour ne pas qu'elle tombe...Il avait l'air d'un loup humanoïde imberbe et sauvage, mais il était en réalité très doux, aussi doux qu'un vampire.

Loxy ne put dire que deux mots...Flamea pencha la tête sur la droite à l'entente du deuxième qui semblait, venant de la bouche d'un vampire, étrange...Loxy voulut reprendre son acte tout de suite après mais elle paraissait essoufflée. Flamea attrapa sa main et la posa contre son torse tout en s'asseyant.

"Chaque chose en son temps...Je cherchais ton plaisir avant tout...

Il aurait voulu ajouter 'pour une fois' mais il se dit que ce n'était pas approprié et qu'elle pourrait peut-être mal le prendre...Et ce qu'il venait de dire était absolument vrai. C'était la première fois que Flamea n'avait pas pensé qu'à lui. Il s'allongea et s'étira. Il redevenait petit à petit l'humain aux muscles fins et aux petites mains qu'il était en tant normal. Il attrapa délicatement Loxy par la taille et il l'invita à s'allonger sur lui. Il avait la tête de la vampire contre son torse...Son coeur battait la chamade, il ne voulait pas qu'elle s'en rende compte mais il était trop bien pour lui dire de changer de place. Le général lycan caressait le visage de la général vampire tout en déposant de temps en temps un baiser sur le haut de son crâne.

"La nuit ne fait que commencer. Tu as encore un bon moment devant toi avant que le soleil ne se lève...

Cette phrase fut amer dans la bouche du lycan. Il ne voulait pas que le jour se lève, tout simplement.

J’oubliais de plus en plus avec qui j’étais. Je ressentais des choses que je n’avais plus ressenties depuis 10 ans maintenant. Soudain, le souvenir de Seth se rappela à ma mémoire. Son si beau visage et ses manières si douces. En un sens il ressemblait beaucoup à Flamea.
Pour la première fois son souvenir ne fut pas douloureux, et Flamea n’était pas étranger à cette sensation. J’étais bien, et même si je gardais au fond de mon cœur l’espoir de revoir un jour Seth, c’était Flamea qui occupait maintenant toutes mes pensées.
La tête contre son torse, je sentais son cœur battre, c’était étrange de sentir un cœur battre si vite si près de soi.
Pour rien au monde je ne souhaitais quitter cette chambre. Petit à petit, cette guerre me sembla tellement insignifiante et vide de sens. Mais je me ramenais assez vite à la réalité. Je n’avais plus le choix maintenant. Jamais je ne redeviendrais humaine, et il fallait se battre pour vivre et tuer pour manger.
Tout était confus dans ma tête, la Loxy qui aimait à tuer et à voir souffrir et la Loxy si simple, qui rêvait d’aimer. Mais l’amour n’était plus un sentiment que je pouvais me permettre de ressentir. Je n’arrivais cependant pas à lutter contre tout ce qui se passait en moins. Cela m’épuisait et je ne tardais pas à m’endormir contre son cœur.
Une heure, peut-être plus, et le lycan me réveilla. J’ouvrais doucement les yeux et voyais les siens, si bleus…

« Oh… Je me suis endormie… »

A vrai dire je ne savais pas vraiment quoi dire. Y avait-il quelque chose à dire? J’étais épuisée et tourmentée. Je cachais ma tête dans un oreiller et tentais de réflechir à la vitesse grand V… Sans succès.

Elle dormait...Et lui lui caressait les cheveux.

Loxy avait vraiment un corps de rêve. Aussi vampire soit-elle, Flamea savait pourquoi il avait craqué, physiquement parlant. Et cette nuit avait été magnifique, tellement attendue que le moindre problème aurait tout gâché mais Loxy s'était vraiment bien débrouillée. Ok, Flamea n'était pas arrivé jusqu'au bout, et son caractère particulier l'aiderait à trouver à manger quelque part, mais pour l'instant il ne voyait que la vampire qui était dans ses bras. Peut-être commençait-il à avoir des sentiments pour elle ? Allez savoir ce qui pouvait se passer dans l'esprit d'une personne aussi tordue que Flamea.

Il embrassa son front et elle se réveilla petit à petit. La lune, de son côté, glissait doucement vers d'autres horizons. Il y était tôt se matin là et la nuit venait de partir.

"Le soleil va bientôt arriver. Tu devrais y aller."

C'est vrai, la lune disparaissait et le ciel changeait de couleur. Qui plus est, Loxy n'était pas rentrée au QG des vampires de la nuit. Que dirait Dracula ? Mais ce ne fut pas tout. Il y avait une nouvelle recrue et Marcus l'en avait informé. Ce Marcus, capable de parler à distance avec ses généraux...Une réunion...manquait plus que ça ! Flamea se leva en essayant de ne pas bousculer sa chère Loxy et il s'habilla.

"Le monde continue à tourner...Sans nous qui sommes partis du commun des mortels. Il va faire jour sous peu..."

Il l'embrassa une dernière fois et partit. Sur le chemin il ne fit que penser à elle...

Lorsque j’ouvrais les yeux j’observais avec effroi que la lune faisait petit à petit place au soleil, pernicieusement. La vie reprenait ses droits que nous croyions lui avoir substitué l’espace d’une nuit… D’une magnifique nuit.
Un dernier baiser, un dernier effleurement de peau et le dernier contact de ses lèvres sur les miennes. Avant combien de temps ?

Je m’habillais et suivais le Général à la porte de cette petite cabane qui avait permis à nos corps de s’aimer l’espace d’une nuit.
Je le devançais légèrement et me retournais une dernière fois avant de filer dans la nuit en direction de mon QG.

« A bientôt Flamea. Nos chemins se recroiseront sans doute plus tôt que nous pourrions nous y attendre. »

[--Plusieurs mois se sont écoulés--]

Disparaître, des mois et des mois, c'était un quotidien bien triste pour un homme amoureux mais c'était aussi un destin bien alléchant pour un homme au service de ceux qui ont repoussés l'heure de sa mort. Alors que sonnait le glas, l'immense lueur émeraude était venu à son secours. Que pouvez-t-il dire ? Absolument rien. Flamea était un peu perdu entre le désir et le devoir, entre les différents types de chairs à déguster, entre le sang qu'il versait et celui qu'il vénérait.

Même s'il n'y avait aucune différence entre ses deux sangs, il aimait les savourer, tout les deux. La douce luxure...Il se demandait encore comment personne n'avait put se rendre compte, comment se faisait-il que depuis des millénaires personne n'ait put se dire que la luxure, d'où qu'elle vienne, était un aimant !

Mais en ce moment même, Flamea ne pensait pas à ça. Sous le London Bridge il n'y avait pas de bruit, juste quelques bougies allumées et une main jouant avec un ruban de robe. Allongé par terre, dans cette salle sentant entant le plaisir, le loup ne hurlait pas, il se plaignait. Pourrait-elle encore venir ? Serait-elle énervé du fait qu'il ne donne pas de nouvelles ? Seul quelques phrases volaient devant ses yeux, bercés par ce ruban.

*Serait-elle à ma place, plus forte qu'un homme, au bout de ces impasse où elle m'abandonne ? Vivre l'enfer, mourir au combat. Faut-il pour lui plaire aller jusque là ? Se peut-il que j'y parvienne ? Se peut-il qu'on nous pardonne ? Se peut-il qu'on nous aime pour ce que nous sommes ?*

C'était...Divin. Flamea, divin ? Maintenant qu'il y pensait ça le faisait sourire. Nous, créatures déchues pouvions être divins ? C'est vrai qu'elle l'était, vampire dans toute sa splendeur. S'il était divin elle était un ange, avec sa peau si blanche, ses yeux si bleus et sa bouche si rose...Flamea passa le ruban contre ses lèvres et imagina les siennes, le menaçant de lui ôter la vie à tout instant. C'est dans cet état d'esprit que Flamea décida de rester, bercer par des sentiments humains, par la lumière de la bougie et par un vêtement portant son odeur.

*Me reviendras-tu créature de la nuit, froide comme la tamise ? Je t'attends, je t'attends...*

[Je suis absolument confuse, je n'avais pas vu que tu avais relancé le post...]

Durant tous ces mois, pas une seule fois je ne l'avais aperçu, pas une seule fois son odeur n'étais venue chatouiller mes narines frémissantes, pas une seule fois je n'avais réussi à apaiser complètement ma faim de chaire.
Mais pas une seule fois je n'avais eu la présence d'esprit d'avancer un peu plus loin dans ces ruelles que je fréquentais chaque jour pour me rapprocher un peu de cette pauvre petite maison abandonnée qui nous avait abritée pendant une nuit...

Et je le voyais, allongé de tout son long dans ce lit encore empreint de nos ébats interdits.
Je voulais qu'il s'enivre de notre odeur imaginaire flottant dans cette pièce avant de lui revenir, qu'il me désir et qu'il me craigne...

Je le laissais encore quelques minutes seul avec ses questions avant de, n'y tenant plus, m'asseoir sur le rebord de la fenêtre qui jouxtait le lit.

"Y aurait-il un Dieu pour les damnés qui exauceraient nos rêves?"

Flamea était tellement prit dans ses rêves, tellement hypnotisé par le ruban qu'il ne la sentit pas arriver. Venant de la part d'un Général c'était une faute absurde. Elle attendit et parla. Flamea ne put s'empêcher de sursauter. Sa phrase...Elle avait lu dans les pensée du lycan et celui-ci même mit un certain temps avant de le comprendre. Flamea se contenta pour le moment de la regarder sans trop la distinguer, la lumière de la Lune créant une sorte de contre jour en pleine nuit.

Il s'assit et fit un nœud autour de son poignet avec le ruban. Il dirait à son supérieur qu'il s'agirait d'une ruse pour pas qu'on le sente arriver. Flamea n'y croyait pas ses yeux, il était parti tellement de temps et le premier soir il la retrouva, son ange déchu, sa crainte la plus envieuse, son désir le plus effrayant. Elle était là devant lui et il été plongé dans ses yeux.

"On m'a dit une fois que le temps est assassin et que tout être humain est obligé de subir cette règle. Notre temps à nous est dangereux et je ne peux te mentir en disant que j'ai eu peur qu'il te prennes en mon absence."

Flamea S'approcha d'elle et posa ses lèvres contre les siennes. Il n'y eut que de la douceur. Il continua de l'embrasser, il ne pouvait s'arrêter.

[Un jour, tu m'expliqueras pourquoi ton adorable petit bonhomme tient un marteau...]

Je l'avais surpris, et il resta coit pendant quelques instants. L'ange que je n'avais jamais vu passa, j'en avais la certitude. Ce silence ne pouvait être issu de notre monde, ce silence trop silencieux, ce silence frémissant, si fragile.
La flamme qui dansait dans ses yeux me terrorisait autant qu'elle m'enchantait, sa mâchoir assassine m'intimait de fuir autant que de rester.

"Le temps m'a ravie à vous, mais pour de courtes périodes, et si de bras en bras il m'a menée, aujourd'hui c'est dans les vôtre qu'il m'a déposée. Heureux hasard n'est-ce pas?"

J'ai vu ses lèvres s'approcher des miennes sans vraiment réaliser, et son baiser est arrivé comme une rédemption, un pardon. Parce qu'un général de la luxure ne peut être qu'à un seul homme, et parce que je suis vampire avant tout. Et si ma peau n'était pas aussi clair, si les fines veines bleues glacées ne transparaissaient pas sous ma poitrine, et si mes lèvres n'étaient pas constemment rosies par le sang, serais-je aujourd'hui ici et avec lui?

Lorsque ses lèvres se sont posées sur les miennes, ce fut tout d'abord la surprise qui s'empara de moi.
Il y avait des années qu'un baiser aussi doux ne m'avait pas été donné et que je n'en avait pas eu envie. Mais à cet instant, j'eus la certitude que c'était le meilleur, le plus profond. Un baiser digne du temps qui s'était écoulé depuis notre dernière rencontre.
Un baiser qui n'en finissait plus...
Lorsqu'enfin sa bouche se détacha de la mienne, je pu savourer la terrifiante odeur de lycan qu'il y avait laissée, et observé à loisir sa mâchoir s'élargir.

"Qu'est-ce qui vous amène ici si tard, et après tant de temps?"

[Flamea est fan des armes en tout genre, même s'il a une préférences pour le fouet et le fouet solide à pointes ]

Flamea dégusta chacun des mots de Loxy comme s'il s'agissait de l'un des livres sacrés. Flamea n'était pas Général de l'Avarice, au contraire, il aimait les papillons et les abeilles, se baladant de fleurs en fleurs. Lui même en faisait partie. Il était volage, comme elle. Il aimait voir du pays, de nouveaux horizons, mais comme tout pirate qui se respecte, Flamea avait trouvé un port d'attache, et quoi de mieux que le port de la Marine pour accoster quand on est un pirate ? Il le savait, cette relation était dangereuse, bien que normale en fin de compte, quand on connait le rang des deux amants.

Flamea aimait la façon avec laquelle Loxy tressait ses phrases. Le son qu'elle produisait nouait habilement poésie et mystère. Mais quelque chose l'amusait encore plus. Loxy le vouvoyait, lui la tutoyait. Et dire qu'elle pouvait savoir ce qu'il pensait...

En effet, Flamea aimait ce corps, clair, attirant et dangereux. Il savait que le sang qu'elle avait au coin des lèvres n'était pas tout le temps celui d'un humain, il reconnaissait l'odeur des siens. Loxy lui posa une question à laquelle il ne savait que répondre, du moins, de concret.

"Tout sauf la luxure je dois dire. Je ne sais pas vraiment. La gourmandise. De te voir. De rassasier mes yeux et mes idées. La paresse. Ne pas rentrer, ne pas en avoir envie. L'orgueil. Me dire que de toute manière je suis au top, qu'on ne pourra pas me punir. L'avarice. Avoir un moment rien qu'à moi, avec quelqu'un a qui je tiens. L'envie. M'attrister devant les fenêtres de ceux qui sont ensemble tout le temps. La colère..."

Flamea ne savait pas quoi dire sur la colère, ou peut-être qu'il n'osait pas le dire. Flamea pensa à autre chose et se dirige vers une chaise. Il invita Loxy à s'asseoir sur ses genoux. Flamea ne comprenait pas qu'un général puisse penser avec un autre péché que le sien. Il était un peu perdu. Il se demandait à quoi servait cette guerre. Les humains savaient très bien s'entre-déchirer tout seul.

Il voulait se changer un peu les idées mais ne sut pas quoi faire d'autre que de passer ses bras sous les seins de Loxy et de poser sa tête contre son dos avant d'y laisser un soupir. C'était bien la première fois que le grand Don Juan était plus un Labrador qu'un Pitbull. Le gros toutou avait besoin de tendresse, et Dieu seul savait à quel point c'était rare.

"Quoi que tu veuilles on le fera. Si tu veux sortir, rester, chasser..."

Ce dernier verbe imposa une question à Flamea :

*Comment réagiraient les gens s'ils voyaient un vampire et un lycan coopérer et chasser ensemble ?*

Lorsque Flamea m'invita à m'asseoir sur ses genoux, mon corps ne jugea pas utile de consulter mon esprit et pris place dans ses bras. Tant de douceur n'était pas sans m'effrayer, moi qui était habituée à la violence dans mes relations, aux rapports de force et à la quête de domination orgueilleuse.
Ce qui m'effreya encore plus, c'était la détresse silencieuse du lycan que je lisais en lui. Je ne sus faire autre chose que de passer mes bras autour de son cou et de presser ma joue contre la sienne.
Je buvais littéralement ses mots, prononcés de façon presque imperceptible et dont la poésie m'enchantait.

« Ce n'est pas aux humains que nous faisons la guerre, c'est entre nous. Les humains ne sont là que pour assurer notre survie et la pérénnité de nos races... »

Tout cela me semblait irréél, cette petite maison, son souffle dans mon cou, mes bras autour du sien, cet embryon de discussion.. C'était pourtant aussi réél que dangereux.
Mais dans ses bras le danger me semblait bien loin, sa carrure plus développée qu'à l'accoutumée me donnait la certitude qu'il me protégerait.
C'était lui le plus tourmenté, et pourtant lui qui me réconfortait. Moi, je ne voulais pas commencer à me poser ce genre de questions.
Mais une chose attira mon attention

"Etes-vous vraiment triste quand vous observez ces gens à travers leurs fenêtres?"

Je savais bien que cette querelle avait un sens, mais qu'il était bien trop lointain pour que nous n'en connaissions la portée. Tout comme la querelle qui agitait Vérone au XIVème siècle remontait bien trop loin pour que les infortunés amants Roméo et Juliette n'en aient conscience et ne puissent y mettre un terme. Mais je me refusais à nous comparer à ces deux amants indécis.
Il y a des choses qui ne sont pas à notre portée, tout général que nous soyions; et tout comme Pascal, « rien ne m'effraie plus que l'infini de l'univers ». Cette phrase, j'en mesurais d'autant plus la portée que l'immortalité m'était promise.
Tous les écrivains que j'admirais avaient eux aussi été promis à l'immortalité, mais il avait pu la préparer, il l'avait organisée et reglée. Ils l'avaient désirée et choisie, pour rester dans les esprits de tous. La mienne j'étais obligée de la vivre, et elle n'était destinée qu'à moi et moi seule, à l'instar de ma communauté.

Je revenais enfin à la réalité au moment ou Flamea repris la parole.
Je ne peux pas cacher que j'aurais adoré chasser avec lui, cela aurait été une partie de chasse extra-ordinaire..

« Nous pourrions, mais cela fait bien trop longtemps que j'attends cette soirée... Le temps est capricieux et je ne sais combien de temps s'écoulera encore avant notre prochaine rencontre. »

Je le mangeais des yeux, imprimais dans mon cerveau tout ce qui m'était possible de voir et de sentir.
J'entendais une fois de plus sa question silencieuse et souris

« Les humains sont nos ennemis communs, pourquoi n'aurions nous pas le droit de les traquer ensemble? »