Merci...tout simplement [ /!\ topics +15 ans /!\]

Lasse de la conversation avec l’homme devant elle, Eva se leva, le remercia de la conversation, aussi brève fut-elle. Elle prit entre ses doigts le bas de sa robe pour éviter la boue qui régnait sur les chemins dans la ville sauf à l’exception de celles qui étaient pavées, aussi rare était-elle. La jeune femme laissa la tasse qui contenait encore un peu de l’arôme délicieux du thé anglais puis se dirigea vers les boutiques pour acheter du tissus pour une peut-être future robe, une friandise ou quelque chose de simple et pas trop cher. Même si plusieurs des hommes qui l’entouraient l’a gâtaient, elle aimait bien faire son indépendante et faire ses achats d’elle-même. Elle avait vite été accueillit en reine dans la cours des lycans, il y a déjà plusieurs mois de cela, grâce à la bonté d’Emerald et Marcus qui lui avait offert le gîte et un avenir; le sien était que trop indécis à ce moment là.

Elle avait vite commencé à séduire les hommes, faite emménager une maison de prostitution de haute qualité et se voyait à la tête des filles. Elle se gardait ceux qu’elle voulait, laissant les autres aux filles. Elle choisissait ses amans mais se gardait particulièrement aux désirs de son chef. Sa nouvelle « maladie » lui avait créé une aptitude à se plier aux ordres de Marcus, à respecter les autres du clan et à rester alerte aux moindres désirs de tous.

Ses pas la menèrent calmement sur la rue très convoité des boutiques de Londres. Elle ouvrit son parasoleil rose et doré et se fraya un chemin dans la foule qui était présente. Dans un moment d’inattention, elle traversa le croisement de la rue principale et une petite route. Tellement émerveillé par la belle journée et les gens qui discutaient, Eva n’entendit que les cris d’une autre jeune femme qui pointait dans sa direction. Elle lui sourit mais voyant le visage paniquer des gens autour d’elle, la belle jeune lycanne se retourna, curieuse. Elle figea quand elle vu la carriole de quatre chevaux arriver vers elle dans une hâte peut conventionnelle. Ils semblaient paniquer. L’instinct ne la poussa pas de devant la menace qui approchait. Ses yeux devinrent aussi horrifier que ceux des passants qui s’étaient tassés…

Quelle belle journée qui s'annonçait. Pas de vampires le jour, c'était déjà un bon point. Quoi de plus pour combler notre cher Flamea ? Un peu d'action peut-être, mais en pleine journée, devant les yeux ignorants des londoniens ? Sûrement pas ! Alors il décida de s'habiller un minimum et de se balader. Etant loin d'arborer la tenue du parfait gentilhomme, Flamea sortit du QG et commença sa petite ronde et couleur. Dehors le soleil battait la chaleur comme un coeur amoureux et les gens étaient de bonne humeur. Flamea commença à utiliser son pouvoir. Sécrétions, sécrétions, rendez cette foule absurde et donnez-lui l'ivresse...

Mais la joie qu'il éprouvait s'éteint assez vite. Au loin il avait sentit l'odeur de l'un des siens. Cette odeur particulière était mélangé à un parfum qu'il ne connaissait pas. Oui les généraux pouvait détecter ceux de leurs races et les vampires plus facilement que les autres. Mais pourquoi ce mouvement de foule ? S'il agissait d'un mouvement d'orgie sexuelle il aurait comprit mais les visage qui passait étaient apeurés. Flamea se fraya un chemin dans cette masse lourde, pressant le pas à contre sens.

*Je suis Général ou pas ? Et merde !*

En plein milieu de la rue Flamea se transforma. Sous sa forme de loup Flamea prenait des centimètres et du muscle alors qu'il était très féminin dans sa démarche à la base, mais il restait fin. Son pelage était gris et ses yeux encore plus bleus. Le mouvement de panique se fit encore plus dense. Une femme allait être balayée par une carriole et un loup garou faisait son apparition en pleine ville. Flamea sauta sur le premier toit tout en faisant attention à la police. Ça y est, il apercevait la carriole fonçant droit devant. Il renifla et trouva la lycane. Il fallait qu'il rattrape ces chevaux !

*Allez bordel, plus vite*

Flamea sautait de toit en toit, se rapprochant petit à petit. Dès qu'il le sentit il se jeta et tua les deux premiers chevaux sur le coup. Quel fou ! Ceux de derrière ne s'étaient pas arrêtés et bientôt ce fut la carriole qui passa par dessus. Il ne put voir son visage caché par une ombrelle rose mais elle n'avait pas bougé. La carriole et les chevaux, dont deux morts passèrent par dessus la jeune lycane. Flamea était toujours accroché aux chevaux et remarqua trop tard qu'il ne pouvait pas se sortir de ce pétrin sans subir le choc qui vint plus vite que prévu.

Les restes des chevaux et de la carriole s'était encastré dans une épicerie et Flamea était encore dessous. Il reprit sa forme humaine, caché de la vue des passants et la police qui venait de surgir. Leurs pistolets à poudre pointés sur le lieux de l'accident, il attendaient que le lycan que certains avaient vu pointe le bout de son nez. Flamea n'arrivait pas à bouger, il y avait trop de poids et il avait du se casser quelque chose. Il essaya quand même de trouver une solution.

*Peut-être que si j'atteins la carriole...*

Alors il se tira vers la place qu'était censé prendre le conducteur, inconscient mais pas mort. Il le mordit et le balança au fond de ce qui restait de l'épicerie. Il leva bientôt le bras et cria à l'aide.

"Que quelqu'un vienne m'aider ! Il bouge encore ! Aidez-moi"

Qu'allait faire la jeune lycane ? Simplement passer son chemin, se prétendre médecin, voler ce qui restait de l'étalage ? Le destin allait bientôt décider de la suite.

Elle vu le lycan sauté sur les cheveux, elle le vu s’écraser contre le mur de l’épicerie à une vitesse fulgurante, elle ne bougeait toujours pas mais l’accident se produit. Son coeur battait à la chamade mais elle n’eut rien. Quand la foule s’amassa sur le lieu de l’accident, plusieurs gentilshommes se mirent à sa disposition pour la soulager mais elle les repoussa en les ignorants et passa outre dans la foule. Elle rejoints deux soldats dont les armes étaient brandies et les insista à aller vers la carriole pour sauver celui qui demandait secours. Le capitaine se rapprocha et la prit un peu durement par le bras.

-Laissez-nous faire madame, une menace se trouve sous ses décombres, reculez.

Elle le regarda fixement, et dévoila ses yeux verts sous son parasoleil qui indignaient les agissements.

-Veuillez lâcher mon bras Capitaine.

Lever la main sur une jeune femme de la noblesse était un geste proscrit, quitte à avoir les courroux du père qui demanderait dédommagement envers la loi, même si le fautif était lui-même un de ses représentant. Mais ce n’était pas le cas d’Eva mais elle testa les connaissances du capitaine et espérait qu’Emerald se pointe pour peut-être jouer ce rôle. L’appuie d’un des siens ne lui manquerait pas dans ce genre de négociation.

-Des hommes doivent être sauvés, faites votre travail.

Il lâcha le bras à contrecœur, voyant les plaintes de la foule, apeurer par une peut-être apparition D’un lycan mais qui appuyait la belle jeune femme qui avait frôlé la catastrophe. Elle était tellement en possession de ses moyens qu’ils n’hésitaient pas à la supporter dans son élan de pitié. De plus, cela leur donnait une raison de crier après l’autorité présente. Il la garda des yeux, nommant les deux qu’elle avait elle-même employés. Son aire bête et autoritaire restait pour ne pas perdre la face.

-Si ils se font attaqués, vous en serré responsable mademoiselle.

-Une attaque? Comment voulez-vous qu’il se face attaqué. J’ignore totalement le but de cette précipitation défensive qui me semble tout à fait inutile!

-Un loup-garou se trouve sous la carriole et menacera quiconque approchera.

Eva lui fit un sourire.

-Ainsi vous croyez encore aux légendes de loup-garou à votre âge Capitaine?

Elle-même y croyait encore comme étant des légendes il y avait à peine quatre ans. C’était maintenant sa réalité. Son sentiment de secours envers un membre de son sang la poussait à agir contre les règles d’un capitaine de quartier. Elle ramassa ses jupes et avança derrière les deux autres et leur ordonna de soulever la carcasse pour en sortir les survivants. Deux hommes sortirent gravement blessé. On les transporta rapidement vers l’hôpital pendant qu’on dégageait les débris et sortait l’épicier et les gens qui se trouvaient à l’intérieur au moment de la tragédie. Le capitaine restait froid, ne sachant pas si une autre prise sur les ordres allait lui donner un peu de prestige mais la femme lui en empêchait. Ils retrouvèrent le cocher après quelque instant. Il n’avait pas l’air blessé, même au contraire, il se portait que trop bien. Elle le fit mettre sur une civière rapidement faite et l’accompagna vers l’hôpital où la jeune femme essaierait de le faire sortir rapidement, sachant très bien que c’était lui le lycan qui lui avait sauvé la vie.

Flamea avait fait fort...Comme quoi le devoir, pour les généraux, était plus important que leur propre vies. Se jeter comme il l'avait, qui d'autre l'aurait fait ? Mis à part ceux qui étaient du même grade que lui, Flamea pensait qu'aucun autre lycan aurait fait ce geste sans réfléchir une seule seconde. De là où il était, à la place du conducteur, il écoutait ce qu'il se passait. La femelle qu'il avait aidé avait l'air d'avoir du caractère et son odeur à la fois sucrée et acidulée faisait frémir ses lèvres. La luxure avait reconnu la luxure et bientôt il put voir son visage.

Quelle beauté ! Cette femme était l'une des plus belles réussites de cette planète ! Ses cheveux roux et ses yeux...La couleur de sa peau et sa bouche...Tout était magnifiquement mixé, comme la meilleure des glaces italienne. Flamea continuait de ne sentir que son odeur à elle, il se concentrait au maximum pour ne pas en perdre un volute. Il comprit un peu après, alors qu'on le menait quelque part, sûrement à l'hôpital. C'était une prostituée, peut-être plus, il le saurait bien un jour...

Ils arrivaient à l'hôpital, mais Flamea n'avait qu'un bras cassé, dont la brisure disparaissait très rapidement. Il décida de faire semblant d'être tombé dans les pommes. Quand on l'installa à un couchage, il ouvrit les yeux d'un coup, regardant tout autour de lui. Elle était encore là, le regardant encore en vie, sans être étonnée de voir Flamea en bonne santé.

"Douce fraîcheur, les lits sont bien agréables, mais nous devrions partir d'ici et vite...Tu connais un moyen de s'en aller sans attirer l'attention ?

Ce n'était pas dans les habitudes de Flamea de ne pas se présenter et de ne pas penser au s**e, mais la sécurité des deux lycans était en jeu. Flamea sourit aimablement à celle qu'il venait de sauver et décida de s'en remettre à elle.

Elle regarda la porte et se glissa à l’extérieur. Que quelque personne s’afférait dans le couloir car les deux hommes qui se trouvaient dans le carrosse furent gravement blessé, plus que le «cocher » il semblait. De plus, les infirmières s’afféraient à leurs malades habituels. Se serait sans doute faisable de passer par ce couloir mais on interrogerait surement les deux individus, elle avait fait trop grande impression sur les lieux. Elle revint dans la chambre, ignorant les regards du « malade » qui semblait à son aise sur le lit de l’hospice. La lycanne ouvrit les portes de la fenêtre qui menait vers une étroite ruelle qui semblait vide d’âme vivante.

-Soit qu’on prend le risque de se faire apercevoir dans le couloir, ou on prend la façon d’un aman découvert et on saute par la fenêtre…

Elle glissa ses mains sur le bord de bois en mesurant inconsciemment la passerelle où ses jupes devront passer aussi. Elle observa un peu plus la pièce. Elle se composait d’un lit simple, une petite table dont le but était sans doute d’accueillir les médicaments et l’eau chaude pour nettoyer les blessures et une chaise pour accueillir le postérieur du médecin ou de la nonne en charge.

-Je peux aussi bien inventer une quelconque raison pour aller voir le « médecin de mon père » mais ils voudront vous observer.

Elle approcha de lui avec sa démarche houleuse habituelle. Elle lui prit le bras qui était légèrement difforme où la peau se refermait rapidement.

-Je vous remercie…J’aurais pu être gravement blessé et même tuer si vous n’auriez pas intervenu.

Pendant qu’elle parlait gentiment, essayant de garder son regard dans le sien, elle se fia à sa force et recassa l’os au même endroit pour le replacer correctement. Malgré la rapidité de guérison des lycans, un os mal placé se soude dans la même position. Elle fit de son mieux en imitant les médecins de son père dans le temps où il l’était encore. Aujourd’hui, Emerald le remplaçait de son mieux pour être son frère.

Flamea appréciait la vue, et pourtant Dieu sait à quel point il en avait vu. Cette lycanne était très attirante, vraiment très attirante. Il trouvait même étrange qu'il ne l'ai jamais croisée avant...Quoi que, son odeur et son attitude étaient ceux d'une fille de joie, peut-être l'avait-il déjà croisée dans un bordel de Londres. Elle se dirigeait avec telle élégance, mais aussi avec un tel déhanché que ça en devenait très excitant. La demoiselle proposait au Général soit de passer par le couloir, soit par la fenêtre.

"Faut-il encore que je fusse un amant découvert...Ou que je le devienne. Mais quoi qu'il en soit, évitons le contact avec la nourriture, aussi aimable soit-elle..."

Flamea regarda par la fenêtre après la jeune Eva. Sortir par là serait plus facile que se faufiler dans les couloirs. Eva vint alors à lui pour le remercier. Il ne comprenait pas pourquoi elle disait merci. Flamea n'avait que son devoir et avait agit par instinct. Ses grands yeux bleus restaient dans ses grands yeux verts et l'envie de goûter à ses lèvres se fit sentir. Flamea voulut utiliser son pouvoir quand son bras se reforgea une nouvelle articulation avant de reprendre une forme normale. Cette douleur fut exquise, puisque provoquée par de douces mains. Il se retint même de grogner. Ses yeux retrouvèrent ceux de la lycanne qui soutenait bien ce regard rêveur.

"Merci beaucoup pour le bras. Toi qui fait partie des nôtres, quel est ton poste ? Dit-il tout en s'approchant d'Eva.

"Cette odeur, je ne peux me tromper...Je l'ai déjà sentit. Et puis cette façon de marcher. Les humains sont peut-être dupe mais je suis le Général de la Luxure, et quand il y en a près de moi je le sens tout de suite...Et je trouve tout ça très plaisant...Bon, passons par la fenêtre, c'est plus sûr...A vous l'honneur !

Flamea était très fin, Eva aussi, ils n'auraient aucuns problèmes pour passer. Les doigts du Général passèrent contre la joue en même temps qu'un sourire de remerciement s'affichait sur son visage. Il lui avait sauvé la vie, elle avait remit son bras en place, l'histoire était lancée.

Toutes ses paroles et cette envie qu’il dégageait, elle ne put s’empêcher de lui voler un doux baiser pour vérifier si il était vraiment le lycan qu’il prétendait. Le doux passage et le tendre picotement habituel des baisers de ses semblables la transporta mais elle se retira de lui, les yeux brillant qui laissait transparaître sa jeunesse et s’assis sur le rebord pour facilité son passage au travers de la fenêtre.

-C'est à vous de le découvrir.

Elle fit un sourire enfantin et tourna la tête pour se concentrer. Contrairement au Général, elle avait ses jupes qu’elle se devait faire attention; en premier pour ne pas les déchirer malencontreusement mais aussi pour ne pas rester coincé et faire une chute. Elle ouvrit l’oreille pour ne pas se faire prendre par quelqu’un dans le couloir, même si elle avait prit soin de fermer la porte de bois. Le temps était compté pour se sortir de cette position même si elle avait vécu plus dangereuse qu’une simple découverte de lycans dans un hospice. Eva avait du survivre seule pendant plusieurs années et se plaisait à être ainsi protégé par les plus grand dirigeant de sa race à Londres. Elle les leva légèrement pour avoir un mouvement moins dérangé, dévoilant son mollet gauche aux yeux du Général.

Elle se glissa dehors et avec chance, ses jupes suivirent sans se prendre dans un quelconque clou ou écharde qui dépassait. Elle attendit l’homme en s’appuyant dos contre le mur en regardant aux alentours plus par garde que par peur. Qu’aurait-elle pensé lorsque son innocence dans ce monde aurait été à son éclatant sommet? Quand elle se promenait tranquillement en compagnie de ses deux meilleures amies, lorsqu’il goûta à la chair tendre de son cou laiteux, lorsqu’il lui redonna une vie contre celle qu’elle avait toujours eut. Les temps avait bien changé et elle se surprise à aimer cette petite aventure qui se joignait à une excitation, non seulement des sens mais aussi sensuel. Elle sourit.

Flamea n'avait rien fait. Il n'avait pas utilisé son pouvoir et pourtant il avait eu le droit à un baiser. Ce n'est qu'une ou deux secondes après celui-ci, après avoir savouré une bouche si douce et après avoir partagé un regard intense qu'il se rendit compte qu'elle l'avait fait pour savoir s'il été vraiment un lycan. D'un côté ceci était compréhensible. Flamea était grand, mince, très pâle, les cheveux noirs comme le ciel la nuit et les yeux aussi bleus que le ciel le jour. C'était un séducteur qui ne passait jamais inaperçu dans les bordels, bref, il avait tout à fait le physique et l'attitude d'un vampire.

Comment ne pas se douter du travail qu'exerçait Eva ? S'il ne l'avait pas été lui-même, Flamea aurait répondu 'Général de la Luxure', mais il le savait, c'était tout proche de ce rôle. Tout en y pensant, Eva commençait à s'activer. Flamea, bien qu'un habitué de la chaire, aimait faire plaisir à ses sens même quand ceux-ci n'avait le droit qu'à un petite partie de chaire. La partie en question était très blanche, mais pas d'un blanc habituel, ce blanc de pèche que seuls les femmes rousses pouvaient exposer au grand jour. Flamea adorait la couleur de peau de ces femmes (ou peut-être le mec derrière son écran en train de dicter sa vie... Very Happy

).

Eva passa donc la première, sans grands problèmes. Flamea la regardait d'en bas et s'apprêtait à descendre quand :

"Mais que faites-vous ?" Dit l'infirmière qui venait d'entrer dans la chambre.

Elle était vieille moche et flétri, mais Flamea pouvait remarquer qu'elle avait été une très belle fleur dans sa jeunesse. Il s'approcha alors d'elle, laissant son pouvoir s'agiter au maximum. Plus il sécrétait de phéromones, plus l'ambiance dans l'hôpital en été affecté. Eva pouvait même le sentir, la fenêtre étant grande ouverte. L'infirmière retrouvait ses envies d'antan, se sentant particulièrement chaude et excitée. Dans l'hôpital on entendit même un cri, provenant sûrement du local à compresse. Tout le monde dans cet hôpital devenait fou, petit à petit, et se laissait tomber dans le monde de la luxure. Flamea se colla à l'infirmière et passa ses mains contre sa robe, au niveau des fesses.

"Je ne fais que passer madame, mais ce fut un délice de vous voir."

L'infirmière lâcha ses affaires qui tombèrent dans un bruit de métal et elle se laissa embrasser. Flamea se retourna et se jeta de la fenêtre. L'infirmière elle resta dans cette chambre, à se faire plaisir toute seule...

"Mademoiselle je vous prie." Dit-il en tendant son bras à Eva.

"En ce qui concerne l'hôpital, nous pouvons partir tranquille."

Une traînée de phéromones s'était accroché à Flamea et disparut petit à petit, dans le nez des deux lycans...Où allaient-ils, Flamea ne le savait pas encore. Peut-être Eva avait-elle une idée ? Peu importe, Flamea aimait l'aventure et l'inconnu.

Elle vu le lycan retourner à l’intérieur et parler à quelqu’un. Qui? Elle l’ignorait mais un désir soudain vint la prendre. Ses doigts caressaient la pierre brute derrière sur le mur jusqu’à aller essayer de s’agripper. Lorsqu’il revint, il pu la voir encore haleter avec un léger sourire. Tenant sa robe d’une main, elle tendit son bras à Flamea, ses yeux trahissant son contrôle d’elle-même. Sa main se glissa jusqu’à celle du général et elle l’entraina plus loin. Son souffle était déjà saccadé mais son envie ne mourra pas comme l’étrange énergie qui se dissipait du corps.

Un peu plus, loin, elle s’appuya sur un mur, entrainant Flamea dans sa course et le força à se coller à elle. La main qu’elle tenait, Eva la posa sur son sein et de l’autre, elle s’accrocha au coup du lycan pour l’embrasser sans retenu. La ruelle, où ils étaient, était sans un chat. Son désir était ardent et le resterait tant qu’il n’était pas assouvit. Et cela, la belle Eva allait tout faire pour que cette envie passe. Si jamais Flamea ne le faisait pas, n’importe qui pourrait tomber sous son charme et faire ce qui devait être fait.

Si quelqu’un passait, elle continuerait pareil, non sans que le fournicage ne soit pas habituel mais aussi prescrit par l’église. Bien que prostitué, elle était une croyante et allait à l’église tous les dimanches. Mais la confesse n’avait jamais vœux de tous ses péchés, comme sans doute toute celle qui était des femmes de nuit.

Flamea, en gentleman qu'il avait toujours été, avait passé avec plaisir son bras à Eva. Il connaissait la suite, peut-être que trop bien, mais préféra ne pas faire attention aux halètements de la femme qu'il accompagnait. Ce regard, il l'avait vu un nombre incalculable de fois. Parfois ça avait été pour lui, parfois par lui. Parfois il avait tout fait pour qu'une femme ou un homme le regarde comme cela, parfois il avait tout fait pour que les gens autour de lui se regardent tous comme ça alors que lui dégustait un bon vin, une bonne coupe de sang, un bon cou. Mais marchait plutôt lentement, sûr qu'ils ne pourraient plus avoir de problèmes mais Eva avait attrapée la main du général de la luxure pour l'emmener se caler contre elle, contre un mur.

Le tissu de la robe de la lycanne était doux comme la soie et il pouvait sentir la fermeté du sein qu'il venait d'agripper. Flamea avait du mal à se contrôler. Il sentait que ses phéromones s'échappaient de son corps sans qu'il le désire, il sentait que Eva avait envie, il sentait que lui aussi avait envie. Son vît s'étira vers le zénith, voulant montrer sa présence, voulant montrer à Eva qu'il était là, prêt à faire le fier dans le paradis des plaisirs.

"Chef des prostituées. Je me disais bien avoir déjà senti cette odeur de pèche." Dit-il après avoir embrassé Eva.

Flamea plongea son regard, plus pervers que jamais, dans celui d'Eva. Il l'embrassa de nouveau, plus langoureusement que la première, puis embrassa sa joue, puis son cou et il descendit jusqu'à ce que son décolleté offrait de plus précieux. Flamea, pendant que ses lèvres goûtaient à la douceur de la peau d'Eva, commençait à se mettre à genoux. Il agrippa d'abord les cheville de la lycane et remonta sa robe petit à petit, dévoilant d'abord ses mollets, puis ses genoux et enfin ses cuisses. Rien qu'en contemplant la couleur de peau d'Eva, Flamea se sentait s'exciter de plus en plus. Rares furent les fois où l'on put voir ce genre de scène à Londres, mais Flamea venait de passer sous la robe de la chef des prostituées. Caché sous cette ampleur il pouvait s'adonner à des plaisirs langoureux, humides de volupté. Plus sa langue faisait de va-et-vient et plus le nez d'Eva était rempli de phéromones. Plus les doigts de Flamea caressaient son intimité plus il se disait que ce devait être difficile de rester debout sans trembler.

Après quelques minutes au niveau des nuages, le Général de la luxure se releva, gardant la robe d'Eva dans une main, s'essuyant lentement avec un doigt de l'autre avant le de lécher. Sa respiration était forte et puissante, c'est dans ces moment là qu'on reconnaissait l'esprit de lycan de Flamea. Il se colla à Eva, son vît cognant contre celle qu'il avait aidé. Il lui mordit gentiment la lèvre et déchira à cette belle plante ce qui lui servait de bas et de dessous, sans oublier de ne pas la griffer. Il s'en voudrait à mort de défigurer une telle œuvre de la nature. Mais qu'allait-elle faire ? Prendre le dessus ? Attendre que Flamea aille plus loin ? Dire que ce n'était pas raisonnable ? Flamea attendait avec envie qu'elle se montre dominante avec lui et il savait à quel point certaines femmes pouvaient l'être, il s'était toujours dit que les rousses dégageaient quelque chose en plus, une énergie mystique que très peu hommes ressentaient.

Les mains de Flamea sur elle lui procuraient un tel plaisir, une sensibilité particulièrement irrésistible. Elle s’arqua à chaque passage sur son intimité, résistant du mieux qu’elle pu pour rester debout. Ses jambes semblaient vouloir céder. Lorsqu’il remonta, gardant ses jupes dans se mains et relevé à sa taille, elle entoura ses bras autour de son cou. Elle le sentait près d’elle et Eva le voulait, elle ne pouvait cacher la lubricité qui se dégageait de son corps. Il déchira sa culotte mais elle n’en avait cure.

C’était presque un viol, mais elle adorait ça. Cependant, elle glissa de son étreinte folle et le poussa contre le mur en glissant sa main lentement de son cou, ses épaules, son torse, son ventre jusqu’à saisir la bosse qu’il rendait un peu le pantalon difforme. Elle passait ses doigts tranquillement mais avec une certaine pression tout en cherchant un espace pour passer sa main et en libérer le membre dressé de Flamea. Son sang bouillait.

Lorsqu’elle put enfin ouvrir le devant du pantalon, elle le saisit en espérant faire jouir son aman. Elle soupirait dans son cou, étant trop petite pour atteindre les oreilles. Elle se colla à lui, pressant sa poitrine en descendant le long de son dos pour caresser les fesses et les cuisses et prendre la relève de l’autre main. Eva descendit tranquillement et embrassa la verge qui pointait, droite. Sa langue glissait jusqu’à la prendre totalement dans sa bouche. Elle voulait lui susurrer du plaisir comme son étrange aura qui la fait frémir sans qu’il ne pose ses doigts sur sa peau blême.

Flamea aimait ce genre de situation. Il aimait être prit de cours, il aimait le risque d'être vu, cela l'excitait et ça se ressentait. Flamea laissait ses phéromones sortir doucement, petit à petit, pour ne pas se faire dévorer par Eva. Flamea aimait ce regard, quand l'Homme laissait place à la Bête, quand la raison laissait place à l'envie. Et de l'envie, il y en avait tout autour des deux lycans. Pour l'instant ils étaient seuls et prêt à passer un cap longtemps passé. Flamea se laissa faire.

Les mains d'Eva étaient très douces et son souffle très chaud. Flamea poussa un soupir qui ressemblait presque à un ronronnement. Quand Eva commença à descendre, Flamea sourit, vous voyez, ce sourire de victoire, de domination, de supériorité, mélangé à cela il y avait aussi un air plus serein, plus gentil, plus féminin. C'est alors que lycane goûta au fruit défendu. Flamea ne put se retenir de pousser un ronronnement encore plus fort. Il aimait cette chaleur, cette humidité, les yeux dans les yeux. Flamea se sentait s'envoler, ses yeux étaient vers le ciel et sa respiration faisait se gonfler sa cage thoracique de plus en plus. Malgré son pouvoir de séduction, il sentait qu'Eva n'était pas ce genre de femme timide, docile, dominée.

Pourtant, Flamea voulut prendre le dessus, au début ...C'est pourquoi, avec quelques minutes, il décida de relever Eva en la prenant par le bras. Le regard du Général en disait long et les places retournèrent comme elles l'étaient quand ils furent arrivés dans cette ruelle. Flamea plaqua Eva contre le mur de nouveau, releva sa robe. Il l'embrassa langoureusement, à la française, pays ayant donné son nom à la façon même d'embrasser, et il se dirigea avec expérience au paradis de volupté. Eva était très humide, très douce, très accueillante et cette délicieuse tiédeur éveilla encore plus les ardeurs de Flamea qui laissait toujours son pouvoir en action, le dirigeant de temps en temps dans le nez de sa partenaire, pour qu'elle aussi prenne un maximum de plaisir.

Flamea commença à faire des allés et venus tout en caressant les fesses de la lycane. Tout en elle était doux, Flamea en était sûr, mais peu-être cachait-elle son jeu. Peut-être voudrait-elle prendre le dessus...

Elle se laissait porter par la force et la passion de Flamea. Son corps s’harmonisait avec celui de son partenaire qui la faisait réagir à chaque coup. Sa langue passa en humectant encore plus ses lèvres et répondit aux baisers langoureux du Général. Ses jambes se serrèrent autour de sa taille pour se supporter elle-même et se coller d’avantage au lycan. Tout l’excitait, la vague qui émanait parfois du corps de l’homme, le plaisir que lui procuraient leur ultime union et sa langue qui se mélangeait à la sienne. Elle aimait les mains qui la caressait et qui découvraient son corps. Les hommes oubliaient souvent ce genre de détail quand il l’a savait prostituer, mais pas lui. Il semblait la considérer comme une femme plus amante que simple femme. Il semblait aimer ses formes, sa douceur et son besoin d’avoir le dessus parfois. Mais ainsi debout, leur geste ne pouvait qu’être calculé et peu varié. Sa chambre permettrait plus de folie. L’instant présent était trop fort pour ne serai-ce que l’emmener à cet endroit secret que peu avait la chance de visiter.

Eva avait ses choix, ses amans, se clients réguliers et laissait les autres à ses filles. Flamea…elle le garderait pour elle, jusqu’à s’emporter dans une secrète jalousie. Elle avait abandonné tous ses moyens, elle ne faisait que jouir le moment présent dans les bras de cet homme qui la désirait, qu’elle voulait. Chaque entrée dans son intimité la faisait vibrer d’un plaisir chaque fois renouvelé, chaque fois plus passionné et fort. Elle se laissa bercer par ses mouvements, le laissant libre de toutes actions. Elle était à lui pour ce simple moment.

Ce moment intense semblait être infini. Flamea avait connu tant de femmes et d'hommes et pourtant il appréciait ce moment. Il avait lui aussi été obligé de se prostituer en tant que lycan, et il fréquentait beaucoup ce milieu quand il était humain. Il connaissait donc la façon de penser de ces personnes, leur côté "sélectif" qui ne plaisait pas à tous. C'est avec cette pensée qu'il dansait. Il savait que son pouvoir jouait en sa faveur, ou amplifiait les décisions à caractère sexuelle d'Eva, et pourtant, dans un coin de sa tête il y avait une petite voix qui disait : "Elle t'as choisie". Le général voulait continuer ici, dans cette ruelle en plein jour, alors qu'à moins d'un kilomètre il y avait un attroupement de policiers à cause d'un accident et que, à l'autre bout de la rue il y avait un hôpital qui s'en remettait d'une balade dans le monde de la luxure extrême. Flamea embrassa à nouveau sa partenaire et se retira. Il se dit qu'elle comprendrait en voyant les narines de Flamea bouger.

Comme si de rien n'était, Flamea rhabilla Eva et lui-même avant de tendre son bras à la lycane. Il commença alors à marcher comme un bon aristocrate. Pourquoi faisait-il tout ça ? Pourquoi s'était-il arrêté en si bon chemin ? Quand les deux passèrent une rue, un autre groupe de policiers arriva en courant et se dirigea vers l'hôpital. Flamea les salua et se tourna vers Eva.

"Et si nous trouvions un endroit plus adapté ? Je me vois mal courir cul-nu poursuivi par la police du quartier pour exhibitionnisme."

Flamea rigola comme le faisaient tous les gentlemen. Au fond il était très excité. Qui plus est, il s'était laissé emporté par son pouvoir et l'avait lui même reniflé. Le lycan le plus volage de Londres était en liberté, heureusement qu'une femme comme Eva était là pour le satisfaire sinon, Dieu seul sait combien de personnes il aurait du dévorer.

Elle ne s’était pas lassé de ce corps contre le sien et pourtant il venait de s’écarter d’elle. Elle attelait encore de plaisir pas encore assouvit. Elle ignorait ce qui le poussait à arrêter ainsi mais elle le regarda ramasser ses vêtements et l’en couvrir. Eva cherchait ce qui le poussait à faire ce geste idiot quand elle remarqua les narines de Flamea bouger et chercher quelque chose comme les chiens de chasse de son père. Pendant que celui-ci entreprit la lourde tâche de se remettre présentable, elle chercha elle-même une odeur particulière qui aurait dut attirer son attention mais rien ne semblait étrange. Il déposa un autre baiser sur ses lèvres qui ranima le souvenir torride des instants d’avant.

Il l’emmena plus loin au moment ou des policiers couraient dans le sens contraire et vers l’hôpital. Elle se mordit la lèvre de ne pas avoir les sens aussi aiguiser que ses frères. Mais l’aventure n’était pas terminée, ce qui avait commencé avec l’accident, le secours et l’étrange situation dans la chambre de l’hospice allait se continuer puisqu’il cherchait une place, un endroit spécial.

Elle rit sous son éventail qu’elle déploya tout en gardant son caractère mesquin et enfantin. Elle l’entraina dans les rues en prenant de la vitesse, arrêtant son aman au bord des murs pour lui arracher un baiser de temps en temps. Le désir pétillait encore dans son regard vert et ses mains qui se promenaient souvent.

Elle s’arrêta enfin en face du Hell’s ou elle lui fit passer l’entrée jusqu’à sa chambre privé. Il y avait peut de monde à cette heure dans les couloirs ce qui diminua légèrement l’excitation mais tout dans la chambre semblait fait pour la rendre plus belle. Elle marcha jusqu’au lit en faisant dos au général et en le laissant dans le portail. Elle enleva deux barrettes dans ses cheveux pour les laisser tomber, bouclant, dans son dos. Elle se donnait encore à lui, elle n’entendait que ses mains pour fondre encore une fois dans un désir fou qu’elle ne contrôlait pas. Quelque chose émanait de ce lycan qu’elle aimait. Son souffle était encore saccadé et d’amusait à l’amplifier.

Le temps courrait et malgré leurs âges les deux lycans courraient eux aussi. Les feuilles virevoltaient au gré du vent, surfant sur une vague invisible et impalpable mais que les deux amants pouvaient sentir sur leurs visages. Mais où Eva l'emmenait-il ? Il se le demandait. Il profitait de chaque pause pour y penser tout en savourant ses baisers. A chaque course il regardait devant lui cette créature avec envie et, contrairement à ses habitudes, il ne pensait pas une fois au goût qu'elle pouvait avoir...

Le Hell's Bitches...Flamea rit en entrant dans ce lieu qui était pour lui le meilleur au monde. Pour le général de la luxure cette bâtisse était à la fois un lieu de culte, de repos, de travail et un magasin alimentaire de haute qualité. Mais à peine avait-il eu le temps de sentir la populace présente qu'il fut tiré vers une chambre.

Arrivé dans cette chambre le coeur de Flamea manqua un battement. Tout était beau et bien placé. Cet univers glamour et luxurieux était en harmonie avec la maîtresse de celui-ci. Flamea assistait à une symphonie de couleurs et de parfums, ce qui n'avait rien à voir avec l'alcool et le sang qui agressaient sexuellement les narines quand on profitait d'une pauvre veuve au bord du suicide au Hightgate...

Le spectacle continua. Flamea s'invita et ferma la porte derrière lui pour profiter de la vue d'ensemble. Une femme laissant de belles boucles orangées rebondir sur des hanches couleur pèche, une robe bordeaux se laissant tomber au sol, des yeux verts pomme ne demandant qu'à être contemplés...Flamea n'avait plus qu'à déguster cet assortiment de fruits.

A chaque pas qu'il faisait, Flamea passait une étape vers la bestialité et quand il posa ses mains sur les épaules de sa partenaire, elle put sentir poils et griffes. Mais cette transformation n'était qu'une façon facile de se débarrasser de ses vêtements. Oui, peu lui importait de se retrouver nu et sans vêtements dans un bordel, il y en laissait toujours de rechange. Quand on est général de la luxure, on est forcément connu du milieu et en parlant de milieu...

...Il voulait en savoir plus.

Le général de la luxure et la chef des prostituées...Une simple partie de jambe en l'air ne vaut pas leurs statuts...Je te révèle le chemin de la débauche, je t'ouvre les portes de ce que recherchent les drogués, je veux que tu assouvisse ton envie la plus profonde. Abyssus Abyssum Invocat...Sombre avec moi dans le péché et offres-toi au Diable.

Flamea venait de faire ce qui le rendait célèbre. Il avait respiré ses propres phéromones, juste de quoi être dans un "autre" état. Eva ,elle, était maintenant dans un état "second". Oui, la particularité du pouvoir de Flamea résidait dans l'envie de l'autre de ne plus y résister. Vu le taux qu'elle avait inhalée, Eva devait entendre la voix de Flamea plus grave et plus profonde, elle devait voir en vagues psychédélique...Mais ce qui change de l'alcool et de l'opium est que ce pouvoir protégeait l'intégrité de la mémoire des partenaires de Flamea. Pour lui son s**e était la la clé vers les plus grands secrets des gens qu'il "croisait". Il était un collectionneur de fantasmes et comptait bien aider Eva sur ce point là...Sorcellerie, manipulation, vaudou, hypnose, ce qu'il faisait avait tout les noms si l'on se mettait à interroger les habitués de bordels, lui il appelait ça le "voyage" et il était impatient de savoir la destination du prochain vol...

» L'accident (suite Merci...tout simplement)