Une nuit sur les murs

(Open(ouvert) pour au moins un vampire et quelque lycan plus tard ou humains, à vos choix)

Les jours passaient parmi tant d’autres qu’il avait vécus depuis tant d’années. La mentalité changeait, la mode changeait mais il restait toujours cette même sculpture de nacre portant un long manteau difforme aussi noire que la nuit sans lune. Ce qui était en fait le cas cette nuit là. Tout était noir et silencieux alors qu’il guettait chaque mouvement dans la forêt bordant les murs de la grande porte. Il avait prit chaque tour de garde, ayant refusé l’offre de devenir un général de Dracula. Cette mission il en avait fait sienne. Il restait des heures perché dans la totale obscurité. Un silence inquiétant entourait sa personne. Il projetait une aura de peur à l’extérieur des murs qui avait éloigné les animaux et tout curieux qui osait approcher le manoir. Les intrus se sentaient observés et une ombre inquiétante emplissait leur cœur à l’approche des hauts murs. Mais cette présence invisible ne se voyait pas mais ce sentiment restait dans les souvenirs.

Valvady leva les yeux vers le ciel éclairé de mille feux. Ses yeux brillaient encore de leur étrange lueur rouge, seule couleur qui transparaissait sur lui. Tout était vide en lui. Seules sa perception et ses sens étaient à l’affut. Sa longue rapière veinée d’argent était solidement agrippé par la main gantée. Mais, il ne bougeait pas.

Un mouvement rapide dans les buissons le fit sortir de sa garde relâchée. Sa lame sortit de quelques centimètres de son fourreau dans un parfait silence malgré l’habituel son du métal frottant sur le cuir dur. Ses yeux se posèrent en avant et guetta la venu d’un étranger. Il amplifia l’aura qui était déjà posé sur des mètres en un seul endroit. Le degré était cependant moindre car son but n’était pas d’effrayer mais bien démontrer qu’il était dangereux de se montrer en cet endroit. De plus, l’augmentation considérable de la concentration le conduirait à sa perte et celle des autres qui était le moindrement proche. L’épuisement pouvait se faire sentir, même chez les immortels.

Les deux parties, si jamais il y en avait un deuxième étaient sous l’attente d’un de l’autre. Le silence régnait en roi. En cas d’attaque, il agirait seul, mais tous les vampires à cette heure était réveillé, mais aucun à sa connaissance n’était encore sortit de la bâtisse. Il fallait donc craindre une attaque d’une meute de clébard se promenant doucement en attente de l’ordre finale. Puis, il eut un sentiment contradictoire de quelqu’un qui approchait derrière lui. Il garda sa concentration pleine sur la venu du bruit qui s’était évanoui mais garda sa rapière prête à l’emploi. Lorsqu’il eut une réelle perception d’une présence derrière lui, il sortit la lame tranchante à la possible hauteur d’un cou.

«Que voulez-vous?»

Il ignorait qui était derrière mais il était sûr de la présence de quelqu’un. Ce n’était peut-être qu’un vilain tour de son cerveau mais l’expérience le servait bien à ce moment et il se fiait beaucoup à son intuition. Sa voix se perdait dans le silence, ce léger murmure qui portait le monde à garder un presque silence. L’inquiétude était là et invitait trouble à rester présent. La silhouette du vampire était presque imperceptible dans ce noir pesant.

Fallen était dans sa chambre, après sa mésaventure dans les égouts et la façon don ce crétin prétentieux de Lestat l'avait envoyé se faire cuir un œuf ailleurs, et elle se lavait avec une cuvette car elle n'avait pas de bassine. Quand elle eut fini, elle s'habilla en vitesse, ses cheveux toujours mouillés et elle ouvrit les rideaux avant de s'assoir sur la fenêtre et d'admirer la pleine lune. Elle était toujours à regarder la pleine lune quand elle décida d'aller se dégourdir les jambes et comme elle voulait être tranquille, elle alla sur le toit en passant par sa fenêtre avant d'escalader le mur, grâce à des prises dans le mur, en évitant les autres fenêtres, elle ne voulait pas jouer à la voyeuse. La jeune vampire atteint le toit sans aucuns efforts apparents et elle se mit à marcher sur la corniche comme pour défier le vide, Fallen n'avait pas vue Géophal Valvady. La jeune vampire le vit seulement quand elle se retrouva menacée de sa lame. Elle regarda le vampire surprise et d'un regard dur, tandis que la lame de la rapière effleurait sa gorge.
Et bien, vous avez de sacré réflexes
Il aurait fait un très bon assassin.
Elle sentit l'aura qu'il diffusait, comprenant qu'il pouvait être dangereux même si elle l'avait déjà rencontré à la bibliothèque elle n'avait pas vraiment eu la tête à discuter et la elle ne l'avait encore moins sous la menace d'une lame de rapière à l'air très dangereuse. La jeune vampire n'avait pas vue le buisson bouger comme Géophal l'avait vu.

La lame resta immobile dans l’air, comme si elle était figée dans la roche. Seul le vent venait de trahir la position du soldat qui avait gardé sa cachette contre un potentiel danger. Une mèche de cheveux blancs sortit de l’ombre pour se glisser dans le cercle de lumière créer par la torche la plus proche. La vois de Fallen résonna, seul chant parmi celui du vent qui sifflait. Une autre s’ajouta à ce silence effrayant.

«La quiétude de vos pas vous a tout de même permis de vous joindre à mon refuge, si haut perché soit-il.»

Il baissa sa garde, étant rassuré qu’aucune attaque serait portée, du moins, de ce pan du toit. La lame descendit tranquillement jusqu’au sol et en frôla sa parois rugueuse. Il se retourna en la laissant caresser ce plancher et sortit de son antre. Une grande silhouette vêtue de noir apparue dans la lueur. Il avançait la tête en révérence et écarta les bras en signe de soumission. Ses longs cheveux blancs entouraient cette effigie au trait d’un ange. Sa peau blanche étincelait de sa douceur. Il leva les yeux et fixa la nouvelle intruse. Ses derniers juraient avec la splendeur de son aura. Ils brillaient tels des rubis dans le coup d’une noble duchesse dans les plus grandioses des bals.

Il surprit le regard rebelle de la femme aux cheveux ébène. Il lâcha son emprise sur son mur de peur et l’observa.

«Ne soyez pas si prompte à me juger et adoucissez cette vigilance qui marque votre front. Et puis-je vous réclamer votre parole afin de connaître votre dessein?»

Fallen soupira discrètement en voyant la lame s'écarter de sa gorge avant d'observer cette grande silhouette toute de noir vêtue, seule note qui tranchait était la blancheur des cheveux blancs de Géophal. En le voyant écarter les bras elle fronça les sourcils, se demandant ce qu'il allait faire car elle se méfiait de son visage aux traits d'ange, trop innocent à son gout. Elle remarqua ses yeux rouges avant de l'entendre parler.
Veillez me pardonner, je n'ai pas eu un très bon début de soirée, je ne voulez en aucuns cas vous juger
La vigilance ne pourrait jamais la quitter car elle vivait avec au jour le jour, mais son regard devint plus normale.
Et veillez excuser ma vigilance, elle ne me quitte plus depuis mon enfance
Elle réfléchit à la question de Géophal avant de répondre.
Je voulais juste me changer les idées et quitter ma chambre trop étouffante, prendre l'air. Mais si vous voulez vous pouvez quand même avoir ma parole, si cella peut vous rassurer
Il semblait calme mais si il voulait avoir sa parole et ses desseins s'est qu'il devait supposer quelque chose ou tout simplement avoir la preuve qu'elle n'attaquerais pas, de toute manière elle n'avait qu'une seule arme, sa dague dissimulée contre son poignet droit.

Il resta toujours aussi neutre mais sa méfiance avait tombé bien en bas des hauts murs. Ce personnage sans pensée s’approcha encore d’avantage d’elle avec la lame qui continuait d’aiguiser le sol.

«Votre tension doit terriblement vous blesser à chaque moment qui passe dans votre vie, vous tuant lentement comme une longue lame affilée qui vous transpercerait le cœur.»

Il leva tranquillement la rapière jusqu’à sa seconde main où il l’appuya de son plat. Il baissa les yeux durant sa monté tout en regardant le jeune vampire qui était fébrile à toute tentative d’attaque. Il ignorait d’où venait cette méfiance continuelle mais il s’en amusa, en ne l’affichant jamais ouvertement.

«Une envie toujours présente d’actions qui ne vous était point permis lors de votre ancienne vie. Relâcher une peu votre doute envers toute personne qui vous est étrangère, puisque nous faisons partit d’une même famille, bien que je ne sois vu que comme un invité de long passage en cet instant.»

Un long mouvement fini sa phrase par le cillement du métal contre son fourreau. Il rangea sa rapière dans son étui pour minimiser la peur dont il était la cause, sans en avoir véritablement avoir causé le sentiment. Il resta debout, fixe et sans vie avec les cheveux argentés couvrant son visage parfois. Jamais il ne s’était prisonnier d’un endroit quelconque, surtout pas une chambre qui habituellement vous donnes le sentiment d’appartenance ou de sécurité. La chambre étant le seul lieu de solitude existant dans une famille, aussi nombreuses que celle du Comte Dracula. À ce moment, une vague d’apaisement chatouilla les jambes de Fallen et qui montait en elle comme le cours d’un ruisseau qui, au lieu de descendre en torrent dans les montagnes, montait en vapeur le long de son dos. Il relança à ce moment une seconde vague, plus intense que la première, vers les bois. Son manque d’intérêt sur cette attaque lui fit oublier la menace qui planait. Il reconstruit son mur à la recherche d’un mouvement sans relâcher son regard rougeâtre des yeux de Fallen.

«Je suis Valvady, si mon nom ne vous est pas encore inconnu, ce qui m’étonnerais.»

Son aura sembla grossir lui prodiguant un aspect de seigneur ou de maître. Son âge faisait de lui un seigneur Vampire redoutable mais il ne s’était jamais vraiment arrêter à s’établir un domaine et se créer lui-même une famille. Il avait cependant été observé sur différents champs de bataille, entouré par de vaillants soldats en terrifiant l’ennemi. Un jour même de son époque il s’arrêta à la torture mentale du monde, un passage sombre de son histoire. Il était une véritable arme de guerre, et même en l’absence de celui-ci, sa lame faisait des ravages.

Fallen l'écouta tranquillement parler avant de lever un sil devant ce qu'il avait dit sur son manque d'actions de son ancienne vie. Il n'avait pas tout à fait tort, même la vrai raison de sa méfiance est que les gens qui lui servaient de famille, et que son créateur avaient tués, la battait souvent car elle était la seule survivante d'une attaque de lycans. Il rangea sa rapière dans son fourreau
Un invité de long passage?
Elle sentit soudain quelque chose lui chatouiller les jambes et l'apaiser, domptant petit à petit sa vigilance naturelle, même si il en restait toujours quelque, un vieux réflex en somme. Il lui dit son nom et effectivement il lui dit quelque chose.
Valvady? Effectivement, cela me dit quelque chose.
Elle fouilla rapidement dans sa mémoire avant de sourire, elle venait de se souvenir qu'elle l'avait déjà croisé, à la bibliothèque. D'ailleurs il l'avait un peut testée pour voir si elle était une vampire et si elle allait le suivre ou montrer un quelconque intérêt, qu'elle n'avait pas eu, ayant la tête ailleurs à se moment la.
Si je ne me trompe, nous avons déjà dus nous croiser. A la bibliothèque il me semble?
La jeune vampire sentit soudain l'aura de cette personne grandir, devenant celle d'un vieux vampire, un seigneur. Et bien, exactement comme le vampire qui l'avait créée, un sale type arrogant dont son acte avait était poussé par son besoins de "chair à canon" dans la guerre contre les lycans et les templiers noirs, sauf qu'il n'avait pas prévue qu'elle deviendrait un chef chez les vampires.

Ses yeux se plissèrent à peine car il cherchait dans sa mémoire, chose rare qu’il faisait car le passé en restait un vieux souvenir qu’on oubli facilement et qui n’a aucune importance. Si il l’avait un t’en soit peu déjà rencontrer, ce n’était pas pour la rencontrer personnellement mais bien pour une autre mission. Le seul moment où il avait été dans une bibliothèque dernièrement avait été pour chercher un homme à l’air suspect et le surveiller mais il avait rapidement perdu sa trace.

«Oui, je dois vous avouez de je me rappelle, Fallen Duhnn que vous avez prononcé en vous nommant.»

Il continua sur les deux questions courtes qui avaient été chuchotées plus en question personnelle qu’être réellement dans la conversation.

«Par invité de long passage je veux dire résident temporaire. Si vous en voulez d’autres synonymes, je suis arrivé subitement et sans invitation et je partirai quand bon me semble. Dracula m’a personnellement invité à rester un moment car je vais et viens dans ce monde et ce sans cesse depuis des lustres. Je suis un valet valorisé et votre humble serviteur si je puis me le permettre. Mais je dois préciser que je n’ai pas douté de vos compétences, qu’elle quelle soit.

J’avais raison de soupçonner que mon nom ne vous était pas inconnu pour autant que ma personne, car vite vont les rumeurs en ce vaste manoir. Une autre question touche mes lèvres mais je ne veux pas être opportun en votre égard.»

Fallen l'écouta parler tranquillement avant de hausser les sourcils en entendant ce qu'il avait dit à propos du valet.
*Mon humble serviteur? Et bien, il est temps que je me mette à jour chez les vampires, je suis restée trop longtemps à vagabonder dans la ville*
Vous doutiez de mes capacités? Mais je n'en ai jamais parlé.
Elle fronça les sourcils, savait-il lire les pensées?
En l'entendant lui demander une question, elle se méfia déjà de se qu'il allait lui demander et elle était en même temps curieuse.
Posez votre question, je ne suis pas en porcelaine, je peux supporter ce que vous aller me demander qui semble opportun pour mon égard

Un sourire aurait pu se dessiner sur ses lèvres qui se mouvaient à peine.

«Vous venez de confirmer par vous-même le sens de ma phrase relatif à vos compétences propres. J’ai osé me proposer comme étant votre serviteur sachant très bien que ceux appartenant à la maison du Comte étaient suffisamment fort et puissant pour ne point en avoir besoin. Pour vous expliquez, puisque vous ne semblez pas suivre le fonctionnement de mes propos, en spécifiant que vous n’étiez pas en porcelaine, j’avais déjà fait un lien avec votre forme physique et vos aptitudes, votre force de caractère à chercher une liberté qui existe-t-elle vraiment?»

Le corps du vampire était complètement tourné vers elle et ses yeux cherchaient tout stress à l’intérieur du petit corps qui contenait un trop plein d’énergie. Son seul et unique pouvoir était de contrôler les sentiments autour de lui, mais sachant ce que la personne ressent, tu peux connaître tout d’une âme en à peine trois questions.

«La fébrilité empli votre corps en ce moment, et ce que vous ressentez sans doute depuis quelque instant n’est pas un hasard mais bien un moment voulu. La curiosité vous pousse à me demander toujours plus dans nécessairement en poser la question clairement. Ainsi donc je vais poser cette question à vos risques et périls.»

Ses yeux eurent une étrange lueur tout d’un coup et il avança la main dans les airs, sans poigné au fil doré à l’intérieur.

«En tant que sbires du Comte, Fallen, comment croyez-vous que vous atteindrez la liberté ou y toucher seulement qu’une seule fois. Jusque où iriez-vous pour vous permettre de vivre ce concept que l’être humain se donne en but et en espoir. Leur philosophie laisse à désirer et pourtant, beaucoup, même parmi nous, cherche à croire en ces idées désuètes.

Sans doute me jugerez-vous pour une telle question qui pourrait vous emmenez à trahir votre maître qui ne dois pas être si loin d’ici en ce moment. Si vous voulez garder le silence, chose que vous semblez renier autant qu’une chaîne, je vous en donne la permission.»